La Pieuvre De L'ombre 1( Terminé)

Chapitre 34: Coucou mini-crise cardiaque

– Tu t'es foutu qui à dos cette fois ? Je te jure, s'il arrive quoi que ce soit aux filles...

– Arrête, tu parles comme si c'était moi qui avais placé cette bombe sous ma bagnole. Cette fois, Arya ne va jamais me pardonner. Je lui ai promis que j'allais arrêter de vivre dangereusement et, le soir où on se remet ensemble, quelqu'un fout une bombe sous ma bagnole, putain !

– Pourquoi tu lui fais des promesses que tu ne peux pas tenir ? Si elle ne t'accepte pas comme tu es, laisse tomber.

– Va te faire foutre, tu penses que c'est facile ? Dans ce cas, pourquoi ne parles-tu pas à Gayle de tes problèmes de santé ?

– C'est différent, si elle le savait, elle aurait peur de moi ; je ne veux pas de ça.

– Tu m'as dit qu'elle t'a surpris en train de zigouiller Bellucci, pourtant elle n'a manifesté aucune peur à ton égard. Tu crois vraiment qu'elle va te laisser tomber pour un truc que tu n'as même pas choisi ?

– Je préfère ne pas prendre de risque. Je ne lui dirai jamais la vérité sur ça.

– Tu te comportes comme une couille molle.

– Va te faire voir, Luca.

– Je suis sérieux, mec. Tu ferais mieux de lui dire, elle risque de l'apprendre de quelqu'un d'autre.

***

– Qu'est-ce que tu fiches ici ?

– Je suis venu voir Gayle.

– Voilà qui est fait, tu peux y aller maintenant.

– Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu t'es mis qui à dos cette fois ?

– Mais putain, c'était la bagnole de Luca ! Je suis à cran, Dante, n'en rajoute pas.

– Qu'a dit le médecin ?

– Commotion putain de cérébrale, lâche sa main et sors d'ici.

– Vous deux, c'est une putain de mauvaise idée. Tes ennemis sont un danger pour elle, tu es un danger pour elle par-dessus tout.

– Dante. C'était. La. Putain. De. Bagnole. De. Luca ! Vous voulez un putain de décret pour comprendre que je n'ai rien à voir avec ça ?

***

– Aïe, Riccardo, Riccardo, tu es une vraie catastrophe sur pattes. Qu'est-ce que je vais dire à monsieur Attal, hein ?

– C'était la bagnole de Luca, merde ! Le prochain qui dit que c'est ma faute, je le zigouille.

– Ne me regarde pas comme ça, Cass. Arya ne veut plus rien avoir à faire avec moi et Camille veut ma peau, j'ai assez de problèmes.

– Oh, pauvre bébé, tu es à plaindre, c'est ça ? Arya a au moins plus de bon sens que Gayle.

– Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

– C'est simple, tu ne la mérites pas. C'est une fille en or et, à la longue, elle va finir par hériter de tous tes problèmes. Si tu es incapable de la protéger, je te conseille de la laisser tranquille. Elle n'a rien à voir avec les chaudasses que tu te tapes. Pour une raison qui m'échappe, elle tient vraiment à toi...

– Cass...

– Ah toi, Giacomo, ne commence pas. Je sais que tu aimes ton frère, mais ce n'est pas une raison pour fermer les yeux sur son immaturité.