MALACHAI
« — Pourquoi tu pleures ?
Andy se tient dos à moi au milieu du salon et tente de calmer ses sanglots sans succès.
— J'ai cassé un vase... retentit sa voix tremblotante.
Je ne peux m'empêcher de sourire face à la situation, mais contrôle rapidement mon expression faciale et viens me mettre devant elle.
— Il ne s'énervera pas pour ça.
— Tu es sûr de toi ?
Je hoche la tête.
— Je le côtoie depuis plus longtemps que toi, j'ai appris à différencier certains de ses haussements de ton, sa gestuelle, mais aussi les choses qui sont insignifiantes pour lui. Tu ne risques rien.
Au loin, j'entends les pas de Deucalion descendre les marches du grand escalier, peu de temps s'écoule jusqu'à ce que je vois sa silhouette apparaître.
Andy sèche rapidement ses larmes, mais Deucalion a déjà perçus leurs lueurs et se rapproche d'elle, il pose ses yeux derrière son épaule et constate le vase brisé sur le sol.— Tu pleures pour ça ? s'exprime -t-il.
Elle ne répond pas.
Il envoie un coup de poing dans son épaule et se met à rire en tournant la tête de chaque côté comme pour exprimer une négation.
Ce sont ses pleurs qui ont enclenché une réaction, si elle n'avait pas pleuré, il n'aurait rien fait. Quoi que ce léger coup puisse paraître comme s'il n'avait pas réagi. Seuls ceux qui le connaissent peuvent comprendre de quoi je parle.Il vient se positionner devant moi, mon cœur s'accélère, je sens les muscles de mon corps se raidir.
Sa main vient caresser ma joue, mes yeux se ferme aussitôt que le contact et établie. Je les réouvre lentement alors qu'il fait descendre son pouce le long de mon menton.— Nous avons du travail, enfin surtout toi.
Je déglutis difficilement, un autre cadavre a dissimulé. Il me fait faire le sale boulot, il sait que je déteste ça.
Parfois la nuit, le peu de fois où j'arrive à dormir, je revois leurs visages, ceux qu'il tue, ceux que je dois me débarrasser et ceux que je dois tuer... »Mes yeux s'ouvrent dans la seconde, je me redresse et m'essuie le visage pour estomper la fatigue qui entoure mes yeux. Je regarde a travail les carreaux de la fenêtre, au loin je voie le soleil qui commence tout doucement a se lever.
Malia s'est endormie sur l'un des canapés, au moins elle n'a pas essayé de partir une nouvelle fois.Je ne sais pas à quoi joue mon cerveau, mais ça ne me plait pas, me rejoué des souvenirs, des fragments de mon passé. Il y a longtemps que je n'y avais plus pensé et voilà que tout refait surface, pourquoi ?
Suis-je destiné à être prisonnier de lui jusqu'à ma mort ? Ou bien mon cerveau essaie de me guérir de mes traumatismes en me rappelant étape par étape les souvenirs les plus traumatiques, les plus impactant qu'il m'avait fait oublier.
Ce dont je connaissais l'existence, mais dont les images et les sentiments n'existaient plus.Voyant le côté positif, comparé à mon adolescence, maintenant je dors, ce n'est pas reposant certes.
Mais je dors.Des images de la tête de Malia à séparer de son corps me traversent l'esprit, la peau de son visage et enlevée. Il ne reste que ses os et ses muscles, sont ventre et totalement ouvert ce qui me laisse une vue parfaite sur ses organes internes.
Je prélèverais quelques-uns que je vendrais puis je sortirais ma queue et et la tremperais partout dans ses entrailles jusqu'à trouver l'endroit idéal ou pilonner sont corps.
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Malia - Tome 3
HorrorFraîchement diplômée, Malia va débuter son premier emploie a l'hôpital psychiatrique Saint hellène ou y demeure les plus fous et les plus dangereux criminels de tous les États-Unis. Comment la jeune femme de tout juste vingt-huit ans va réussir à gé...