Au réveil, je flotte sur un petit nuage.
Les souvenirs défilent.
L'excitation prend racine au creux demon ventre et me pousse à prolonger la connexion qui nous a unis la veille.
Quel n'est pas mon étonnement lorsque ma main ne rencontre que du vide à mes côtés !
Je cligne plusieurs fois des yeux et pivote en chassant de longues mèches sur mon visage.
Il ne reste plus qu'un drap froissé.
Mes pensées coquines s'évaporent d'un seul coup.
Je me lève, rabats la couette et enfile une nuisette abandonnée sur une chaise dans le coin de ma chambre.
J'ouvre la fenêtre, puis je contourne le lit et je sors.
En passant, je remarque que les vêtements de Thomas ont disparu.
Mon peignoir et mon haut pyjama sont posés sur le dossier du fauteuil.
Après avoir jeté un coup d'œil circulaire dans le salon et la cuisine, Thomas semble s'être évaporé, ayant pris soin de ne laisser aucune trace.
Mon cœur manque un battement.
Voilà ce que ça fait de se faire planter.
Non, Thomas n'aurait pas osé prendre sa revanche ?
J'ai mal.
Persuadée qu'une réponse logique explique son départ, je chasse mes idées tordues de mon esprit et je rebrousse chemin vers la salle de bain.
Sous le jet d'eau chaude de la douche, je me calme et procède à deux shampooings consécutifs, pour terminer par un soin réparateur trop souvent oublié dans ma routine capillaire disparue au fil du temps.
Face au miroir, un essuie noué autour de mon corps, à grands coups de peigne, je démêle ma chevelure et les tresses en deux nattes.
Je vais vraiment devoir faire quelque chose, ma tignasse me donne du fil à retordre.
Sauf que j'angoisse à l'idée d'aller chez le coiffeur.
Accroché à la patère au mur de la salle de bain, je me saisis d'un top et d'un leggings noir que j'enfile en vitesse.
Lorsque j'ouvre la porte, une délicieuse odeur emplit mes narines.
Les effluves ont des notes sucrées et salées qui me surprennent.
Mes intestins gargouillent, et mon nez me guide d'abord au salon, où, étonnée, mais rassurée, je trouve Thomas, les mains sur les hanches, devant la fenêtre, sexy au possible.
— Tu devrais éviter de reluquer mes voisins. Certains pourraient t'accuser de voyeurisme, je le charrie en continuant la chasse aux bonnes odeurs vers la cuisine.
— Ah bon ? Pourtant, ça ne semblait pas gêner ta voisine d'en face. Elle m'a fait un signe quand je suis descendu.
Sur la table, deux couverts sont dressés.
D'un côté, un grand plat regorge de crêpes, de brioches, de pains au chocolat et garnis de fruits frais de saison qui attendent d'être dégustés.
À l'opposé, une assiette composée de charcuteries, de fromages et d'omelettes titille une nouvelle fois mes narines.
Du beurre, de la confiture ou de la pâte à tartiner sont disposés çà et là dans de petits contenants en verre.
Et l'odeur du pain mélangée à celle du jus d'orange pressé me font saliver.
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Le Dessous des Secrets
عاطفيةDepuis le départ de son ex à l'autre bout du monde, Ava a perdu foi en l'amour. Pour avancer, elle a décidé de maintenir les hommes à distance et de se consacrer entièrement à son travail dans sa boutique de lingerie. Après tout, aucun homme ne pour...