Le prix d'un pardon

29

...: SÉBASTIAN

Je me détache rapidement puis fais face à la reine furieuse. Elle s'approche à grand pas puis m'inflige une énorme gifle. Le prince la retient avant de s'interposer entre nous.

Elle: Sale garce je t'avais mise en garde.

Prince: Mère s'il vous plaît arrêtez.

Elle: NON—PAUSE— Te rends-tu compte? Te rends-tu compte que c'est une esclave?

Prince: Elle est humaine avant tout donc il suffit.

Elle: J'hallucine, dites-moi que je rêve. Mon propre fils me défit.

Le roi et la princesse Anastasia viennent à leur tour.

Roi: Que se passe-t-il?

Reine: C'est votre fils, je l'ai trouvé dans les bras de cette paysanne.

Le roi ne réponds rien en nous regardant à tour de rôle.

Prince: Père, cela est vrai et je l'assume complètement car je veux faire de Yonah ma femme.

Reine: Entendez-vous les propos de votre fils?

Roi: Si c'est son choix, qu'il en soit ainsi.

Reine: JAMAIS. Pas temps que je suis vivante. Le sang d'une esclave ne se mélangera jamais au mien.

Roi: Il suffit Séraphina. Je suis le roi et je prends les décisions. S'ils veulent se marier qu'ils se marient un point c'est tout. Dit-il avant de partir.

Reine: Mon roi vous ne pouvez pas faire cela, s'il vous plaît revenez à la raison. Dit-elle en le suivant.

La princesse Anastasia me sourit pour me dire que tout ira bien avant de partir.

Je souffle de découragement. Le prince me prend dans ses bras.

Moi: Pourquoi tout à l'aire de s'opposer à mon bonheur?

Lui: Rien ni personne ne nous empêchera de vivre notre amour. Fais moi confiance.

...

Cette journée à été horrible. La reine n'arrêtai d'exprimer son mécontentement. Je me préparais à dormir quand la porte s'ouvre brutalement. Deux gardes s'emparent de moi sans que je ne comprenne ce qui se passe avant de m'amener dans les cachots laissant Esther seule dans la chambre entrain de pleurer.

Moi: Que ce passe-t-il? Qu'ai-je fais?

Aucun d'eux ne me répondait.

Voyant qu'ils ne me répondent pas, je décide de m'assoir pour attendre. Quelques minutes plus tard, la reine fait son apparition derrière la grille.

Elle: Vois-tu comme tu es misérable?

Moi: ...

Elle: Je t'avais pourtant mise en garde mais tu as décidé de me désobéir.

Moi: ...

Elle: Je vais te laisser une dernière chance—PAUSE—Dès demain matin, tu ira chez mon fils pour lui demander ta démission. Une fois qu'il te l'accordera, disparais de nos vie à tout jamais.