Le prix d'un pardon

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...: Yonah réveil toi s'il te plaît.

Je me lève en sursaut. Rebecca était près de moi et Esther dormait toujours Dieu merci.

Rebecca: Tu as fais un mauvais rêve.

Moi: Désolé de t'avoir réveillé.

Rebecca: Ne t'inquiètes pas, je ne dormais pas.

Moi: Pourquoi?

Elle: Je n'arrête pas de penser à maman.

Moi: Je suis tellement désolé. J'ai été incapable de la protégé.

Elle: Je ne t'accuses nullement de sa mort, c'est juste que je regrette d'avoir été aussi loin d'elle dans ses derniers moments.

Moi: C'était le mieux à faire. Si tu y étais, tu n'aurais peut-être pas survécu toi aussi.

Elle: J'aurai préféré.

Je me reconnue en elle. Je me souviens de quand maman venait de décéder. Ce monde ne signifiait plus rien pour moi mais je me battais pour ne pas laisser Esther seule. Alors qu'elle n'a plus personne pour qui se battre.

Moi: Bas toi pour ta vie, pour ton futur. Refuses de te laisser submerger par des pensées obscures. Je te parles d'une expérience, tu risques de devenir l'ombre de toi même. Je sais que c'est difficile mais accroches toi s'il te plaît. En plus tu nous as nous, Rose, Esther et  moi. Nous sommes ta nouvelle famille.

Elle: Merci beaucoup Yonah.

Moi: De rien ma puce, aller allonges toi maintenant et dors.

Elle fais ce que je lui ai dis puis je fais de même.

...

...Lendemain...

Le prince et moi étions dans son jardin secret. Là où il m'avait raconté sa vie. Nous discutons un bon moment avant de faire un petit picnic.

Prince: Mon père me tuera s'il nous voit ici.

Moi: Je ne pense pas qu'il viendra ici.

Prince: Peut-être, mais on ne sait jamais.

Il eu un moment de silence.

Moi: Que s'est-il passé durant mon absence?

Lui: Oh rien d'important. C'était juste la même routine ennuyeuse et de ton côté?

Moi: C'était amusant. Nous allions au champ avec les jeunes filles et garçons, chaque Dimanche il y'avait un grand dîner sur la place. On discutait de tout et de rien, on rigolait, j'ai vécu une très belle expérience loin de la ville.

Lui: J'aimerais vivre cela aussi. Aller dans un endroit où je serai une personne normale, sans gardes, sans cortège juste avec ma bien aimée.

Il me fixe à un point que je détourne le regard gêné.

Lui: Y avait-il quelqu'un qui te courtisait?

Moi: Pourquoi me demandez-vous cela?

Lui: Je veux juste savoir, désolé si c'était indiscret.

Moi: Oui il y'en avait un.

Lui: Hmm. As-t-il réussi à s'échapper?

Moi: Il me semble que oui, son cheval n'était plus là bas quand nous prenions les nôtres.

Lui: As-tu accepté?

Moi: Non.

Lui: Pourquoi?

Moi: Que voulez vous savoir exactement?