Le prix d'un pardon

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Le matin, Sébastien est furieux et moi je suis complètement mitigé. Je ne comprends rien.

Lui: Tu faisais la sainte alors que tu t'es déjà donné.

Moi: Mais de quoi tu parles? Jamais de la vie je n'ai fait ça. Je n'ai même jamais embrassé un autre homme que toi enfin.

Lui: Arrêtes de mentir non d'un chien. Alors dis moi où est la saloperie de tache qui me prouve que tu étais vierge?

Moi: Je ne sais pas, comment je peux le savoir?

Lui: Tu me dégoûtes. Dit-il avant de partir.

Je ne sais pas comment c'est possible. Aucun autre homme ne m'a jamais touché. Même Samuel n'a jamais touché à mes lèvres.

J'étais blotti contre mes jambes entrain de pleurer. La reine vient dans la chambre.

Elle: Bonjour... Yonah?

Elle s'approche de moi.

Elle: Que se passe-t-il? Sébastien est sorti d'ici furieux.

Moi: Il m'accuse de m'être donné à d'autres hommes parce qu'après avoir consumé notre mariage, il n'a pas vue de tache qui prouve ma virginité.

Elle: C'est bon ne pleures pas. Il ne comprends rien celui là. Le médecin est en déplacement aujourd'hui mais demain il sera là pour nous expliquer parce que moi non plus je ne comprends pas.

Moi: Je vous jure qu'aucun homme à part lui ne m'a touché.

Elle: C'est bon je te crois, arrêtes de pleurer.

Elle m'aide à me lever. Je prends une douche puis reste dans la chambre toute la journée.

...

La nuit, Sébastien est de retour. Il ne m'a pas adressé la parole. Il ne m'a même pas lancé un petit regard. Je me prépare à me coucher quand il me stop.

Lui: Que fais-tu?

Moi: Je vais dormir.

Lui: Où?

Moi: Sur le lit bien sûr.

Lui: Non. Je ne dormirai pas avec une prostitué.

Moi: Une prostitué? Tu t'entends parler?

Lui: Il y'a-t-il un autre mot pour définir une femme qui couche de gauche à droite?

Moi: Je n'ai jamais...

Lui: Oh épargnes moi tes sottises. Dit-il en éteignant la lumière.

Je prends un oreiller et une couverture puis m'allonge sur le canapé. Je pleurai en silence dégoûté de cette situation. Je n'ai aucun moyen de me défendre, de prouver que je ne mens pas. J'ai tellement hâte d'être à demain pour que le médecin prouve que j'ai raison.

...3 jours plus tard...

Le médecin a eu un imprévu donc n'a pas pu venir qu'aujourd'hui.

L'enfer que j'ai vécu durant ces trois jours m'a anéanti. Sébastien est ignoble. Malgré l'intervention de ses parents il ne veux rien entendre. Il ne m'adresse pas la parole. S'il le fait, c'est pour m'injurier ou m'interdir de toucher à un de ses objets. Le canapé est le seule endroit où je peux m'assoir. Si j'ose toucher le lit c'est encore des injures. Mes larmes ne lui font aucun effet. Il s'en fou de savoir si je vais bien ou pas, si j'ai mangé ou non. Fatiguée, je me suis mise à l'écart. J'ignore si c'est hier ou avant hier la dernière fois que j'ai arrêté de vouloir lui expliquer encore et encore.