Chapitre 43

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Quelques jours plus tard.

PDV Alyson

- Tu t'en va déjà ? Me demandait Audrey de sa petite voix.

- Oui, je dois retourner chez moi.

- MAIS NON ! RESTE ! hurla son frère.

- Pourquoi tu cris toi ? Demanda Mathis au petit Isaac.

- MAIS JE VEUX QU'ELLE RESTE ! Je vais me marier avec elle !

- N'importe quoi ! Répliqua Michaël derrière moi. C'est moi qui vais me marier avec elle !

Un énième rire sorti de ma bouche au vu de la dispute complètement stupide de ses petits garçons.

Nous étions actuellement chez Mathis. C'était la première fois que j'y mettais les pieds. On avait un contrôle de math le lendemain et comme j'avais raté beaucoup de cours, j'avais demandé de l'aide à Mat. Sauf qu'après seulement une heure et demie de travail, les voisins ont toqués à la porte pour nous demander de garder leur enfants car ils avaient une urgence et ne pouvait pas les prendre avec eux. Bien évidemment on a accepté. Mais nous n'avons pas pu réellement continué nos révisions car il s'est avéré que ces enfants soient de vrais petits montres.

- Sérieux, c'est la dernière fois que j'accepte de faire ça, déclara Mathis en empêchant Audrey de mettre ses doigts dans la prise.

Il la porta afin de l'éloigner de la prise mais elle se mit d'ores et déjà à tirer sur les boucles de ses cheveux, lui arrachant des grognements ce qui me fit lâcher un rire.

- Bon bah, je te laisse t'occuper d'eux hein, déclarais-je.

- Tu es certaine que tu ne peux pas attendre un peu le temps que mes parents reviennent ? Je te racompagnerai juste après.

- Ça ira, t'inquiètes, répondis-je. Ne t'embête pas pour moi.

- Tu ne m'en veux pas hein ?

- Pourquoi je t'en voudrais ? C'est rien. Allez, je t'enverrai un message dès que je serais arrivé.

- Ok, à demain alors.

- A demain.

La porte se referma derrière moi et je ne perdis pas de temps pour m'éloigner. Je quittais l'immeuble et me dirigeais tout de suite vers l'arrêt de bus. Mathis vivait avec ses parents dans un immeuble non loin du centre commercial. C'était donc assez loin de chez moi.

Je n'eus pas attendu très longtemps avant que le bus ne vienne et me prenne. Il était environ dix-neuf heure quand je suis descendue. Je pressais donc le pas pour entrer dans la supérette qui je le savais fermais ses portes dans peu de temps. Je lançais un ‹‹ bonsoir ›› au caissier avant de me fofiler dans les rayons.

Ça faisait près d'une semaine que j'avais repris les cours. Et plus le temps passais, plus je me sentais ridicule d'avoir autand stressé pour mon retour au lycée. Il y avait toujours pas mal de gens qui murmuraient dans mon dos mais Mathis m'a permis de me rendre compte que quelque soit ce qu'ils disaient, ça ne changeait absolument rien à ma vie et que leurs commentaires ne valaient rien. J'ai donc réellement cessé de prêter attention au regard des autres même si je l'avoue, l'idée qu'une bonne partie des gens ai pu voir me corps me mettais toujours extrêmement mal à l'aise.

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