Chapitre 45

16 7 38
                                    

PDV Liam

Flashback


Trop fort. Mon cœur bat trop fort. J'ai mal. J'en souffre.

- Liam ralentis ! Je t'en supplie, ralentis !

Emma pleure incontrôlablement. Elle qui est toujours sûre d'elle, aujourd'hui elle est totalement perdu. J'aimerais la rassurer et lui dire que tout va bien se passer. Mais je ne peux pas. Je suis mille fois plus paniqué qu'elle, même si je ne laisse rien transparaître. Parceque papa m'a dit qu'un homme, ça doit être fort. Une homme ne pleure pas.

Les pneus de la voiture crissent horriblement sur le bitume lorsque je me gare devant l'hôpital. Mon cœur bat trop fort. Emma sort en furie de la voiture, ses pieds nus s'écorchant sur le sol. Moi aussi je me précipite pour la rejoindre. J'ai peur. J'ai horriblement peur. Et ça me ronge l'estomac. Ça me brûle. Ça saccage mon cœur.

Emma pousse violemment les lourdes portes de verre à l'entrée. Et nous pénétrons dans le hall.

- Où sont-ils ?! Hurla ma sœur, attirant l'attention de tous.

Elle se dirige d'un pas décidé vers la réception et dépasse les deux, trois personnes qui faisait la queue.

- Où sont-ils ?! Hurla-t-elle de nouveau sur la réceptionniste.

- Madame, calmez vous s'il vous plaît.

- Où. Sont. Ils ?!

- Emma...

- Tais-toi ! Me dit-elle.

Elle se retourna ensuite vers la réceptionniste prête à lui hurler dessus une nouvelle fois.

- Vous êtes mademoiselle Anderson ? Demanda la réceptionniste.

- C'est elle, répondis-je à sa place. Et je suis son frère.

- Bien, dit-elle. Vos parents sont en réanimation, vous devez encore attendre un peu.

Mon regard croisa celui de ma sœur et mon cœur ratta une dizaine de battement.

- Dites-moi que c'est une blague... Murmura-t-elle faiblement la voix tremblante de douleur.

- Calmez-vous madame s'il vous plaît.

Ma bouche s'ouvrit mais je ne pus dire mot. J'étais comme déconnecté.

‹‹ La famille du couple Anderson est prier de se presenté à la chambre 007 ›› fit une voix dans le haut parleur.

Ma sœur releva la tête vers moi. Un regard puis elle se mit à courir en direction des chambre. Mes jambes s'actionnèrent toutes seules et je courus derrière elle.

Mon cœur compressé dans ma cage thoracique me rappelait sans cesse à quel il avait mal. Les larmes de ma sœur, ses cris. Ça résonne. Dans mon âme. Dans ma tête. Dans mon corps.

La porte céda devant nous et un médecin en sorti en retirant ses gants tachées de sang.

Non.

Douce vengeance Où les histoires vivent. Découvrez maintenant