Il est déjà bientôt l'heure de reprendre le train, Pierre et Rosalie rentrent à la maison pour récupérer leurs valises, puis le père du jeune homme les dépose devant la gare. Pierre et sa fille rentrent à l'intérieur et cherchent après leur train sur le tableau des départs.Pierre : Ah mince, il y'a du retard. Désolé Rosa, mais le train n'arrive que dans quarante-cinq minutes finalement, on va devoir patienter.
Rosalie : Oh c'est long !
Pierre : Tu veux que j'aille t'acheter un magasine pour t'occuper ?Dit-il en pointant du doigt une petite boutique de divers journaux et magasines. La fillette hésite une demi seconde avant de trouver une autre solution. Elle pointe alors un autre magasin, qui se trouve cette fois-ci à l'extérieur de la gare.
Rosalie : On peut acheter des fleurs ?
Il sourit avant de se baisser pour la prendre dans ses bras, et ainsi la porter jusqu'au fleuriste.
Pierre : C'est une très bonne idée ça ! On va aller acheter des fleurs pour maman, ça te va ?
Rosalie : Ouiiii, maman elle aime trop trop les fleurs !
Pierre : Ah ça je sais, elle va être très contente quand elle va voir qu'on a pensé à elle !Rosalie répond par un hochement de tête, et ils rentrent dans la boutique. Il y'a des tas de bouquets et de compositions divers et variés, tous plus beaux les uns que les autres. Pierre repose sa fille au sol, ils déambulent dans le magasin en prenant le temps de regarder chaque recoin, en même temps ils ont encore largement le temps. D'un coup, sans se concerter, les deux s'avancent vers le même bouquet, un énorme bouquet de lys rose et blanc. Ils font tous les deux signe à l'autre que ce sera celui-là et pas un autre, et ça fait rire Pierre.
Rosalie : Moi je veux celui-là ! Maman elle dit tout le temps que c'est ses fleurs préférées !!
Pierre : Ahah, oui je sais, elle me l'a toujours dit quand on était... amoureux, qu'elle adorait ces fleurs, je lui en ai offert plusieurs fois !
Rosalie : À la fête des mamans je lui en ai offert, elle était trop contente !Décidément Héléna n'a pas changé, ce qui ne manque pas de faire plaisir à Pierre. Il achète donc le bouquet, et c'est Rosalie qui a la lourde mission de garder les fleurs intactes jusqu'à leur arrivée à Paris. Heureusement, peu après leur retour dans la gare le train arrive, n'accumulant pas encore plus de retard qu'annoncé, et le père et sa fille arrivent dans la capitale en début de soirée. Pierre envoie un message à Héléna pour lui signifier qu'ils sont bien arrivés, mais il la voit sur le quai,sourire aux lèvres. Le train s'arrête, Pierre s'occupe des bagages et Rosalie se précipite hors du train pour se jeter dans les bras de sa mère.
Rosalie : Mamannnn !!
Héléna : Mon p'tit cœur !La fillette offre le bouquet à sa maman, Héléna a les yeux qui brillent, à la fois émue par les retrouvailles avec sa fille et le magnifique bouquet. Évidemment elle sait que c'est Pierre qui l'a acheté et elle sait pourquoi il a fait ça, mais elle trouve cela mignon que ce soit leur fille qui les lui offre. Héléna prend longuement Rosalie dans ses bras, elle lui replace une mèche de cheveux derrière l'oreille, l'embrasse sur la joue, et la regarde comme si elle la voyait pour la première fois. Pierre est un peu l'écart, il traîne les bagages pendant que les filles prennent le temps de se retrouver. Elles ne se sont pas vues depuis seulement deux jours, mais c'est comme si cela faisait des mois. Pierre est presque jaloux de la connexion qu'il y'a entre les deux. Il ne devrait pas mais il ne peut pas s'en empêcher. Il n'a jamais particulièrement souhaité être père, mais depuis qu'il l'est, il s'est fait à ce rôle, et rêverait d'avoir avec Rosalie la même complicité que celle que la petite fille a avec sa maman. Ça prendra du temps, mais ça ira. Un jour ils seront vraiment proches. Il compte bien tout faire pour rattraper le temps perdu. Héléna s'avance vers la sortie de la gare et le parking, toujours sa fille dans les bras, elle n'a même pas encore salué Pierre. Ce dernier voit bien qu'elles ont un lien très particulier. De toute façon il paraît que c'est ça une mère et sa fille, au moins les premières années. Elles ont cohabité ensemble pendant neuf mois, puis ont été tout le temps ensemble pendant les trois premières années de Rosalie, elles ont noué un lien très fort.
Ils arrivent sur le parking pour attendre des taxis. Pierre doit se rendre à l'hôtel, et Héléna et sa fille dans une autre gare pour prendre le train pour la Belgique. Héléna tient à présent Rosalie par la main et se tourne enfin vers Pierre, le bouquet de lys dans l'autre main.Héléna : J'imagine que ça vient de toi.
Dit-elle en esquissant un grand sourire.
Pierre : Oui et non. Rosa a eu l'idée et j'ai trouvé et payé les fleurs on va dire !
Héléna : Tu te souvenais de mes fleurs préférées, merci, elles sont magnifiques.
Pierre : C'est normal. Je suis content qu'elles te plaisent, c'est pas grand chose.
Héléna : L'intention compte beaucoup tu sais, à part un bouquet de la part de ma fille pour la fête des mères, je n'avais pas reçu de fleurs depuis longtemps. Alors merci, ça me touche.Pierre lui rend son sourire, et sans réfléchir la prend dans ses bras.
Héléna : Ah, notre taxi est là. Mon chat dit au revoir à papa et donne-moi la main, on doit y aller.
Rosalie s'exécute, elle embrasse Pierre une dernière fois avant un petit moment. Il la serre de toutes ses forces, tellement qu'il a peur de lui faire mal. Il s'accroche à elle comme si ça pouvait l'empêcher de rentrer chez elle. Il ne pensait pas s'attacher autant à une petite fille inconnue en si peu de temps. Il l'embrasse sur la joue, et elle lui glisse un murmure au creux de l'oreille.
Rosalie : À bientôt papa ! Le chien il va beaucoup me manquer, et enfaite toi aussi tu vas me manquer.
Pierre : Merci Rosa. Je suis sûre que tu vas manquer à Edward aussi, je te promets que vous vous reverrez vite, et toi aussi tu vas me manquer maintenant, chipie !
Rosalie : Je t'aime beaucoup maintenant. Au revoir, je veux revenir avec toi tout bientôt !
Pierre : Moi aussi je... Moi aussi ma Rosa.Il n'arrive pas à le sortir, pourtant il le pense ce « je t'aime ». Il n'est pas vraiment habitué à dévoilé ces sentiments, et ça le déstabilise qu'une enfant de même pas quatre ans soit plus à l'aise avec ses sentiments que lui. Héléna assiste à ces déclarations, et ça ne l'étonne pas que Pierre ai seulement répondu « moi aussi ». Elle sait qu'il aime leur fille et qu'il le pense, et c'est tout ce qui compte, même si c'est encore un peu maladroit. Lorsqu'ils étaient ensembles ils avaient rapidement parler de cette pudeur, et jamais elle ne l'avait obligé à lui exprimer ses sentiments. Il le montrait par des gestes et c'était ça le plus important. Mais il était tellement fou d'elle qu'au fur et à mesure il avait réussi à lui glisser des « je t'aime » de temps en temps, chose qu'il n'agit plus jamais réussi à reproduire depuis, comme si son cerveau faisait un blocage. Il rend Rosalie à sa mère, et embrasse cette dernière sur la joue. Ils se saluent rapidement, le chauffeur s'impatiente, et de toute façon ils se retrouvent dans moins de trois jours.
_______________________________________________________________________________________________
Voilà ce nouveau chapitre avec un peu de retard, j'en suis navrée, j'espère qu'il vous plaira quand même :)
Pour les prochains chapitres on avancera un peu dans le temps et ils se passeront à... Bruxelles !!
Le prochain samedi, belle nuit à tous <3
VOUS LISEZ
J'aimerai garder le meilleur de ceux qu'on était ☁️
FanfictionÀ tous les fans de la Star Ac et en particulier d'Héléna et Pierre, voici une fan fiction sur la promo 2023 et particulièrement sur eux, j'espère qu'elle vous plaira !