J'aimerai garder le meilleur de ceux qu'on était ☁️

XLIII.

Pierre, Héléna, et leur fille viennent d'arriver dans un petit hôtel sur la pointe du Raz. Ici, loin d'une grande ville ou du tumulte de la tournée, dans un lieu touristique où en début de printemps il fait encore un peu froid pour accueillir tous les touristes de l'été, ils seront tranquilles pour leurs premières vacances seuls tous les trois, en famille. En ouvrant la porte de leur chambre ils sont émerveillés par la vue sur la mer, tandis que Rosalie se jette sur le lit avant de se faire gentiment reprendre par sa mère.

Héléna : Mon cœur ! On est pas à Trampoline Park, fais attention !
Pierre : D'ailleurs, tu as ton lit toi aussi. Tu vas pouvoir dormir toute seule comme une grande !

Renchérit son père avec un grand sourire en se plaçant derrière Héléna, face aux deux lits et à ma grande fenêtre donnant sur la mer.

Rosalie : Mais moi ze veut dormir avec vous, comme chez bonne-maman !
Héléna : Pie... Papa a raison mon p'tit cœur, nous on va dormir dans le grand lit, et toi dans le petit, le lit pour enfants.

Elle s'agenouille et sa fille se blottie dans ses bras, elle ne peut s'empêcher lui caresser ses petits cheveux blonds en lui expliquant.

Héléna : Tu vas dormir toute seule dans ton lit comme une grande, comme à la maison, d'accord ? En plus nous est juste à côté regarde, et épuisons se gênerait pour dormir à trois dans le lit, non ?
Rosalie : Mouais...

Héléna lui embrasse le front avant de se redresser et que la petite fille ne commence à sortir ses peluches et ses carnets, sous le regard de ses parents.

Pierre : Wow, Héléna Daronne Bailly. J'aime beaucoup.

Lui glisse-t-il à l'oreille en se rapprochant de son dos et en passant ses bras autour de ses épaules. Elle échappe un petit rire.

Héléna : Attends, moi j'ai hâte de voir papa Pierre en action !
Pierre : Ahah, tu m'a déjà vu à Noël avec Lenox !
Héléna : C'est vrai, mais à cette époque là tu ne savais pas que papa Pierre existait vraiment !

Elle se retourne pour voir son visage, et pendant qu'elle parle, passe ses bras autour du coup du jeune normand.

Héléna : D'ailleurs, quand j'y pense, je t'ai jamais vu en action en fait.
Pierre : Tu veux dire dans un, dans mon, rôle de père.

Elle hoche la tête.

Pierre : Bah en soit la seule fois où je l'ai vraiment été c'était chez moi, mais t'étais pas là.
Héléna : C'est vrai, et j'ai eu de très bon échos de ce week-end...
Pierre : De la part de ma mère ?
Héléna : Ton père et ta sœur aussi. Même ta fille !
Pierre : Mmh...
Héléna : J'ai hâte de voir tout ça en tout cas.

Dit-elle en déposant un baiser furtif sur sa joue, ce qui sort complètement Pierre de la réalité.

Pierre : Attends, t'as parlé avec ma famille ?
Héléna : Ouais, après le deuxième show à Bruxelles ils sont venus me voir.
Pierre : Hein ? Mais pourquoi personne m'a rien dit !
Héléna : C'était seulement y'a deux jours, Pierre ! En plus après on est partis chez mes parents...
Pierre : Ils t'ont dit quoi ?
Héléna : Que tu chantais très mal et qu'on était tous très moches et mauvais danseurs.

Dit-elle avec un sourire en coin pendant que Pierre a un petit instant de panique ce qui la fait éclater de rire.

Héléna : Tu verrais ta tête ! Mais non, t'inquiètes pas, ils ont dit que le show était magique, que tu étais ta place, que tu avais trouvé ta voie, et...
Pierre : Et ?
Héléna : Et qu'ils étaient heureux que je sois là, pas loin de toi, au cas où tu ai besoin de quelqu'un dans ce moment de ta vie...

Pierre sourit et passe sa main dans les cheveux de la jolie blonde en face de lui.

Pierre : Ils ont raison, j'ai besoin de toi autant que j'ai besoin de la scène et de la musique. Je ne suis pas Lénie, mais je suis persuadé que si toi et la musique qui avaient toujours fait partie de ma vie, vous êtes aujourd'hui aussi présentes que je l'ai toujours souhaité, ce n'est pas du hasard.

Héléna sourit, mais plus timidement, plus sagement cette fois. Elle a les larmes aux yeux, elle aussi c'est ce qu'elle a toujours souhaité, même si elle a longtemps essayé de se persuader du contraire.

Héléna : Ils m'ont aussi dit que Rosalie était une bonne chose, que, que c'était une bonne chose pour toi d'être son père...
Pierre : Eh, Hélé, évidemment que c'est une bonne chose ! Je suis très heureux avec vous deux, et je te remercierai jamais assez pour la petit fille extraordinaire que tu as mise au monde...

Il lui caresse doucement le dos pour la réconforter et elle pose tout aussi délicatement ses lèvres sur les siennes.

Rosalie : Mamannnn

Les réclamations de la fillette les font redescendre et ils se tournent vers elle en riant.

Rosalie : C'est quand qu'on va voir la mer Maman ? Moi j'ai très très beaucoup envie de voir la meeeer !
Héléna : Ok mon lapin, c'est mon bon, on va y aller !

Pierre rit pendant qu'Héléna prépare quelques affaires.

Rosalie : On prend pas le maillot du bain ?
Héléna : Ahah, le maillot de bain chérie. Non, il fait froid, on est pas encore en été, tu risques de tomber malade si tu te baignes, mais tu va pouvoir courir sur la plage si tu veux !
Pierre : En plus on est en Bretagne, alors ici le temps c'est presque aussi horrible que chez toi !
Héléna : Eh, ça arrive qu'il fasse beau en Belgique tu sais !
Pierre : Peut-être, mais encore moins souvent qu'en Bretagne !

Elle se mord la lèvre pour retenir un rire et le tape doucement tandis que Rosalie éclate de rire. Après quelques éclats de rires, ils sont enfin près et se rendent sur la plage juste en dessous de leur hôtel.

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Voilà, chapitre plus court et tout simple, juste le temps qu'ils déposent leurs valises :)

J'espère qu'il vous plaira malgré tout, et vous dit à très vite pour la suite de cette escapade bretonne !

Belle nuit, faites de beaux rêves <33 (Et belle journée pour ceux qui ne me lisent pas en plein nuit ;) )