J'aimerai garder le meilleur de ceux qu'on était ☁️

LV.

Chapitre surprise, mais comme c'était mon anniversaire je tenais à vous faire un petit cadeau pour clôturer ma journée ! (Je suis évidemment en retard comme on est désormais le lendemain matin, mais les chapitres sans retard, ça n'est pas vraiment mes chapitres 😅!)

J'espère que ce chapitre vous plaira, j'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser, mais il signe la fin des tourmentes et le début la dernière ligne droite, remplie d'événements et de petites confessions, donc  il me tenait à cœur ;)

Bref, passez une bonne nuit et bon week-end, merci pour tout <33

_______________________________________________________________________________________________

Alors qu'Héléna tente en vain de sécher ses larmes, ses parents qui ont entendu les pleurs et ont vu la pédiatre sortir de la chambre passent leurs têtes dans la petite pièce.

Brigitte : Ma chérie coeur, ça va ? On a entendu des pleurs, il y a un problème ?

Questionne doucement sa maman, un brin d'inquiétude dans la voix, avant que son papa ne renchérisse, lui aussi commençant à se faire du souci, surtout que les pleurs de leur fille continuaient à couler, même en silence.

Patrick : Hélé, tout va bien ?
Héléna : Maman, papa, vous pouvez partir s'il vous plaît ? C'est adorable de votre part d'être présents pour nous, mais s'il vous plaît, j'ai besoin d'être un peu seul.

Demanda-t-elle presque timidement, sa voix sanglotante se cassant sur les derniers mots, sa main toujours accrochée au bras de son amoureux, comme si c'était la dernière chose qui la maintenait.

Pierre : Je me trompe ou il y a encore quelque chose que je ne sais pas ?
Héléna : Pierre...
Pierre : Je sais que t'es épuisée, je le vois, mais je pense que c'est en partie à cause de tout ce que tu encaisses.

Elle releva un peu les yeux vers les siens, toujours une lueur de tristesse à l'intérieur, et il resserra sa main à cette vision.

Pierre : Je suis là. Tu peux tout me dire bébé, on est deux maintenant, on est une équipe et je te promets que je te lâcherai pas.

Du bout de ses doigts il attrape son menton pour fixer son regard et la rassurer une dernière fois.

Pierre : Qu'est-ce que tu dis d'aller prendre un peu l'air, se fumer une clope ? Ça va te faire du bien, il est tard, il fait que tu te reposes. Ta mère va surveiller Rosa un moment, je t'assures que ça ne va pas la déranger, et pendant ce temps toi tu souffles un peu, d'accord ?

Elle n'a pas la force de protester ou de débattre alors elle hoche mollement la tête avant qu'il ne se lève et exerce une légère pression sur sa main gauche pour la faire se lever à son tour. Elle effleure la main de sa fille qu'elle regarde avec des yeux tristes mais remplis d'affection, puis Pierre attrape la banane beige qui traîne sur un fauteuil et ils sortent de la petite chambre. Brigitte se tourne vers eux en les entendant sortir, leur adresse un regard interrogateur, mais le jeune homme lui fait simplement signe qu'ils vont descendre prendre l'air et qu'elle peut veiller sur sa petite fille. En arrivant en bas de l'hôpital, ils se trouvent sur le parking, et machinalement Pierre s'adosse contre un mur et ramène sa petite amie contre lui en lui tendant une cigarette qu'il vient de sortir de la banane pend ta qu'il s'en roule une. Le filtre entre les dents, concentrée sur son action, Héléna semble penser à autre chose. Elle se concentre uniquement sur ce qu'elle fait et cela lui permet de clamer ses larmes. Au moment où elle allume sa cigarette elle pousse un long soupire en levant les yeux au ciel, bloquant les dernières larmes qui tentaient de se frayer un chemin. Finalement, elle passe son bras gauche autour de la taille de son petit ami, se rapprochant un peu de la chaleur rassurante de son corps, la fumée de leurs cigarettes se mélangeant dans l'air frais de ce dernier mois de printemps. Ils ne disent rien, regardant tous les deux dans la même direction, presque heureux de voir le ciel de cette nuit là rempli d'étoiles. Pierre laisse faire, il sait que quand elle aura besoin de se confier elle le fera, mais il ne veut surtout pas la presser, il voit bien à quel point cette histoire la met déjà dans tous ses états. En écrasant sa cigarette, la jeune femme sans qu'il est temps pour elle de s'alléger l'esprit. Elle n'ose pas le regarder, elle a trop peur de son regard ou de ce qu'il pourrait dire, même si elle sait qu'il n'est absolument pas dans le jugement elle ne peut pas s'y confronter, la culpabilité prend trop le dessus.