Âmes Étoilées Tome I [TERMINÉ]

22-Zorcha

Playlist :
Are You Satisfied ? - Marina and the Diamonds

- Putain ! Elle à salopé tout l'arrière de ma roulotte. Comment je vais faire demain pour mes livraisons ? S'écria une voix inconnu. Un son mou et un craquement retentirent et Lorelye reconnu cela comme le bruit d'un coup de poing en pleine figure.

Elle s'était réveillée quelques instants plus tôt, elle s'était demandé si c'était à cause de l'arrêt du véhicule, et les voix répondirent positivement à son questionnement.

- Je te jure qu'il va nous entendre, quand on va la lui ramener, je lui dirais qu'elle à pourrit toute ma semaine, elle a passé son temps à délirer, se plaignit une voix masculine.

La... la semaine ? Cela faisait-il une semaine qu'elle était inconsciente ?

- Tu avais bien respecté les doses espèce d'idiot ? Demanda une femme.

- Oui, j'ai fais tout comme l'employeur l'avait demandé, je comprends pas ce qui a pu se passer. En plus, de ça une autre fille à même but la moitié de son verre, elle devrait être réveillé depuis des heures. Il avait dit que c'était un petit somnifère.

- Un petit somnifère ? Non, mais tu te moques de moi ? Dit la voix, qui ne portait plus aucunes notes de chaleur. Un bruit de métal retentit, puis un râle de souffrance prit la suite. L'homme venait sûrement de se faire transpercer par une lame.

- Vous deux, nettoyez moi ça et toi amène la à Zorcha, elle empeste ! Sermonna la femme, tandis que quelqu'un venait de la soulever pour l'emmener loin de l'habitacle souilleux.

Lorelye dû faire preuve de tout son sang froid pour se retenir de froncer les sourcils et pour continuer à paraître endormie. Le plus dur, était de maintenir sa respiration régulière, tandis qu'un de ses ravisseurs l'emmenez autre part, alors que son cœur était sur le point d'imploser dans sa poitrine.

Une porte grinça et la personne, qui la portait la changea de sens et la porta comme un sac de farine sur son épaule, comme si elle ne pesait pas plus lourd qu'un bagage. Son ravisseur, gravit quelques escaliers, qui gémissaient sous leur poids, Lorelye devina aisément qu'on l'avait amener dans une vieille habitation en bois.

- Zorcha ! Cria la voix grave de l'homme, qui la conduisait vers cette fameuse Zorcha. Personne ne répondit de l'autre côté de la porte devina Lorelye.

Alors, l'homme toqua à une porte, tandis que le sang commençait à affluer à la tête de Lorelye, qui se tenait toujours la tête en bas. Et sa saleté de robe encombrante et décoratrice pour femme d'intérieur, la poignardait dans les cotes, à cause de la fleur de verre. La prochaine fois, elle demanderait à Madame Simonime d'éviter le verre au niveau du thorax.

Oui, enfin s'il y a une prochaine fois pour toi, parce que là, c'est plutôt mal parti.

- Qu'est-ce que tu me veux l'affreux ? Demanda une voix, qui semblait venir de devant Lorelye, donc dans le dos de son porteur. L'homme se retourna brusquement et la princesse retint de justesse un geignement de douleur, quand sa tête rencontra un mur.

- C'est la Patronne, qui m'envoie, je ne suis pas encore venu pour toi, répondit l'homme avec de salasses insinuations dans la voix.

- Ouais, bah ça sera pas pour demain la veille, répondit Zorcha en crachant par terre de dégoût, va déposer le colis sur mon lit avant de l'abîmer plus que ça.

« L'affreux » avec une impulsion de tout le corps balança Lorelye sur un matelas. La jeune femme en eut le souffle coupé tant la brusquerie de l'homme l'avait surprise. De plus, elle n'avait jamais connu un matelas plus dur, que celui-ci, à côté de lui même le sol aurait paru moelleux.