Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Ella Greene - 33 ans
Je remonte doucement mon pantalon pour examiner ma cheville et une grimace de douleur déforme mon visage. La peau autour de ma cheville est gonflée et une teinte mauve sinistre commence déjà à se répandre. Rien qu'à la vue de cette blessure, je sens un frisson de panique me parcourir.
- Merde, c'est vraiment pas beau à voir, je déglutis.
Rick toujours près de moi, regarde la blessure en fronçant les sourcils. Il ne dit rien pendant un instant puis se relève et prend une profonde inspiration.
- On va trouver un endroit où s'abriter, dit-il doucement. Je vais t'aider à marcher jusqu'à un lieu sûr puis j'irai chercher des bandages.
Je hoche la tête et il m'aide à me relever. Il passe mon bras autour de ses épaules et je me relève lentement, m'appuyant sur lui pour ne pas forcer sur ma cheville. Son bras droit serre ma taille et si je ne souffrais pas le martyr, je prendrai peut-être du plaisir à le sentir si proche de moi.
Nous marchons en silence pendant un moment avant de trouver un petit abri, une ancienne cabane suffisamment intacte pour nous offrir un refuge temporaire. Rick me fait asseoir sur un fauteuil puis va fouiller la petit kitchenette.
- Parfait, c'est exactement ce que je cherchais, murmure Rick en revenant vers moi avec une trousse de premiers soins.
Il l'ouvre et se place entre mes jambes, si près que je pourrais les enrouler autour de lui si seulement j'osais. Et soyons honnête, j'en meurs d'envie.
Rick applique une crème sur ma peau et le bout de son doigt glisse avec une douceur presque insupportable. Il relève doucement ma jambe, la pliant pour mieux l'examiner et ma respiration s'accélère. Rick est concentré, totalement absorbé par sa tâche alors que moi, je suis à deux doigts de fondre sur place. Littéralement.
Il laisse ma jambe pour attraper des lingettes d'alcool dans le kit puis il relève la tête vers moi et son regard intense me cloue sur place. Oh, merde. Ses yeux sont d'un bleu si profond que je pourrais m'y noyer.
- Tends tes mains, ça pourrait piquer, murmure-t-il.
Je baisse les yeux vers mes paumes, remarquant pour la première fois qu'elles sont couvertes d'éraflures. Je hoche la tête et lui tends mes mains qui sont légèrement tremblantes. Il commence à nettoyer les plaies et aussitôt, une brûlure aiguë me fait grimacer.
- Aïe ! je siffle, plissant les yeux sous la douleur.
- Chut c'est fini, dit-il en glissant doucement sa main gauche sur ma cuisse.
Je suis presque certaine qu'il n'a aucune idée de l'effet qu'il me fait. Ou peut-être que si ? Non, il ne peut pas savoir sinon il arrêterait ce jeu cruel... ou il irait jusqu'au bout. Sa main continue de caresser ma cuisse et je dois me concentrer très fort pour ne pas gémir. Bon sang, comment suis-je censée rester calme alors qu'il est là, à quelques centimètres de mon visage, ses cheveux en bataille, l'air si... sexy.
