Les JO en LV - Léon Marchand

Chapitre 8

PDV Léon

Astrid venait de rentrer chez elle.

Elle avait insisté à le faire car selon elle «Cette journée a du être riche en émotions, tu dois être épuisé, je te laisse te reposer mon Léno.»

Honnêtement, sa compagnie n'était pas fatigante, au contraire, elle était plutôt reposante et apaisante.

Nous le savons tout les deux, notre relation n'était pas que platonique. Mais malheureusement, je devais me concentrer sur mes compétitions.

Je me suis fait une promesse que je compte bien tenir:

Je compte lui demander de sortir avec moi après ma dernière compétition, après le relais 4x100m 4 nages, du dimanche 4 août .

Astrid était une perle rare.

Pour commencer, je sais qu'elle n'est pas présente pour la célébrité où l'argent. Elle fait partie de la famille la plus influente de France, et l'une des plus riches au monde.

Elle est aussi très douce et à l'écoute. Elle n'est pas du genre à te mettre la pression. Pour ma course d'aujourd'hui, elle n'a cessé de me répéter que l'essentiel était que je donne tout, pour que je ne regrette pas et pour que je sois fier de moi même.

J'admire aussi le fait qu'elle ait ses propres passions et ses propres objectifs, elle est épanouie, c'est ce qui compte.

Même avant que je ne découvre ces facettes, elle m'attirait déjà.

Pas uniquement grâce à son physique, je peux vous l'assurer. Même si elle était magnifique, nous ne pouvons le nier.

Je ne crois pas aux coups de foudre. Mais peut-être que le destin veut me faire passer un message.

PDV Astrid

Je venais de rentrer chez moi.

Léon a encore cinq épreuves pour les Jeux olympiques.

Je ne veux pas le perturber dans sa préparation mentale et physique. Là, en l'occurrence, gâcher son rythme de sommeil.

Même si demain, il ne concourrait pas, il avait des entraînements.

Nous avons besoin d'un Léon en forme pour gagner des médailles.

Une fois que je rentre, je retrouve ma mère dans son atelier de peinture.

Natalia: Bonsoir ma chérie! Ça va? Où est-ce que tu étais?

Astrid: Ça va et toi? J'étais au village olympique.

Natalia: Ça va bien. Tu étais avec qui? Jean? Je sais qu'il ne rate rien celui-là.

Je ris à ses propos.

Astrid: J'étais avec Léon Marchand. Tu sais, on t'en a parlé avec papa, la dernière fois.

Natalia: Oh, je veux en savoir plus dans ce cas. Dit elle en riant et en posant son palette sur la petite table à ses côtés.

Astrid: Tu sais, il n'y a pas grand-chose à dire. Dis-je gênée.

Natalia: Je te connais mieux que personne ma chérie. Il y a quelque chose, je le vois.

Astrid: Il se pourrait que je l'apprécie bien. Mais en ce moment, il a toutes ses compétitions. Je ne veux vraiment pas le perturber.

Natalia: Tu as raison sur ce point. Mais la natation finit dans une semaine d'après ce que je sais. Tu pourras lui en parler à ce moment alors.

Astrid: Oui, c'est ce que je vais faire. Mais...tu penses que papa va en penser quoi?

Natalia: Ton père l'apprécie déjà, crois moi. À un moment, lorsque LV l'a choisi, il en parlait jour et nuit.

Astrid: Oui, mais, c'était pour le travail. Je pense qu'il le prendra d'une manière différente.

Natalia: Ton père veut ton bien Astrid. Dit moi, c'est un bon garçon?

Astrid: Oui, il l'est. Il est surtout très humble.

Natalia: Alors ton père ne sera pas contre. Si jamais quelque chose passe par la tête d'Antoine, je lui en toucherai deux mots.

Je lui fait un câlin en la remerciant.

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