Chapitre 12

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Nous y sommes, à la finale du 200 mètres brasse, la nage de prédilection de Léon.

Il mets une avance époustouflante aux autres nageurs.

Il mets tout le monde d'accord et bats le record olympique.

Deux titres en une seule soirée, du jamais vu chez les hommes depuis un siècle.

Même Bob Bowman, son entraîneur américain, en revient à parler français en le qualifiant d'«incroyable»! Il est bien conscient du monstre qu'il entraîne.

Déjà trois médailles autour du cou, mais il mériterait la couronne sur la tête.

Tout les journalistes essayent de l'interpeller de partout avant qu'il ne doive participer à la cérémonie de la remise des médailles.

Il me cherche malgré tout dans le public. Et il nous salue de loin.

Il rentre pour se changer et pour procéder à l'hymne national.

Quelques minutes plus tard, je reçois un message de Léon: «J'en aurais pour une heure moins quart au maximum après le podium. Je sors fêter tout ça avec des amis et ma famille au restaurant. Tu viens? <3»

Je souris face à son message et j'accepte son invitation non sans oublier de le féliciter.

Mais je le préviens que j'allais déposer Jade à la maison, le temps qu'il finisse ce qu'il avait à faire.

Quelques minutes plus tard, les trois premiers athlètes sortent afin de procéder à la remise des prix.

Ainsi, ce soir, la Marseillaise retentit une deuxième fois à la Défense Arena.

Malgré sa fatigue, Jade qui commençait à somnoler, était ébahie par le spectacle devant elle.

Nous nous levons et nous chantons à la gloire de notre patrie.

Astrid: Tu veux rentrer dormir mon trésor? Dis-je en m'adressant à Jade.

Elle hoche la tête et je lui prend sa main.

Une fois, à la maison, Jade se change et se brosse les dents grâce à mon aide. Tout ça, avant de s'étaler sur le lit.

Jade: Merci Addie, j'ai trop aimé la journée. J'ai hâte pour demain aussi. Elle me dit à moitié endormie.

Je l'embrasse sur le front, la recouvre de sa couette d'un geste fin et file pour me changer.

Je remplace mes vêtements par une robe noire simple. J'accessoirise ma tenue à l'aide de petits escarpins doré ainsi qu'un sac. Je garde en revanche les mêmes bijoux.

Je me rends dans la chambre à coucher de mes parents pour les prévenir de ma sortie. Ma mère était installé dans un canapé du mini-salon, ses lunettes sur le nez, lisant un livre.

Astrid: Maman?

Natalia: Ma chérie, tu es de retour? Où est Jade?

Astrid: On était à l'épreuve de natation, ça a épuisé Jade. Dis-je en riant. Là, elle dort.

Elle rit avec moi et me répond.

Natalia: La pauvre, et toi tu vas où apprêtée comme ça?

Antoine: Oui, tu vas où si tard? Demande t'il en sortant de la salle de bain.

Il était à peine 22h45, il abusait un peu.

Astrid: Fêter la victoire de Léon Marchand.

Antoine: Avec qui?

Astrid: Bah avec Léon Marchand et d'autres personnes.

Ma mère laisse échapper un rire et me fait un clin d'œil.

Antoine: Où ça?

Astrid: Probablement au restaurant.

Il semble septique.

Antoine: Ne rentre pas tard, et pas de bêtises. N'oublie pas, on le sponsorise et tu représentes aussi LVMH.

Je lève les yeux aux ciels et embrasse mes parents sur la joue.

Astrid: Ne t'en fait pas papounet.

Ma mère me demande de tout lui raconter plus tard d'un murmure discret. Je hoche la tête et sors de la pièce en les saluant.

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Les JO en LV - Léon MarchandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant