Chapitre 49

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Pdv Jungkook III

Lorsque je tombe sur monsieur Kim et ses enfants dans le séjour de la maison où la fête avait eu lieu la veille, j'étais totalement surpris car j'ignorais que c'était chez lui que la fête s'était déroulée. Pire encore, je pense que ma présence venait de les déranger car ils avaient l'air d'être en pleine conversation. Je prends néanmoins mon courage puis m'approche d'eux et les salue. Ses enfants me répondent aussitôt mais lui me regarde de haut en bas d'une manière qui me cloua sur place et me demande

-Bonjour Jungkook. J'espère que tu as bien dormi ?

Ne sachant pas s'il rigolait ou pas, ni sa question était rhétorique ou pas, je lui répond malgré

-Oui j'ai bien dormi merci.

Puis je regarde autour de moi et remarque  que la maison avait été nettoyée et était désormais propre et magnifique. Alors je repense immédiatement à la dépendance et l'informe

-Hier soir j'ai surpris quelques fêtards en train de balancer des trucs sur les fenêtres de votre dépendance. Ils voulaient également casser la porte d'entrée de celle-ci mais j'ai réussi à les en empêcher. Puis j'ai joué au gardien pendant quelques heures. J'espère qu'ils n'ont rien cassé à l'intérieur.

Aussitôt, monsieur Kim se lève d'un bon et se dirige rapidement vers cette dépendance. Moi et ses enfants, nous nous jetons rapidement un regard et sans même qu'on ne se concerte, deux de ses enfants et moi, nous nous précipitons immédiatement à sa suite ne comprenant pas l'urgence de la situation. Lorsqu'on arrive dans le jardin, il était déjà à l'intérieur et avant qu'on n'atteigne l'entrée de la dépendance, il en ressortait déjà et le refermait à clé. Mais quand je le regarde d'un peu plus près, je constate qu'il tenait entre ses mains quatre cadres, sûrement des tableaux. Il ne nous porte même pas une once d'attention, passe devant nous et retourne à l'intérieur de la maison principale. On le suit à nouveau dans le sens inverse mais une fois arrivé à l'intérieur, il expose sur la table de la salle à manger les quatre tableaux et ce fut le choc pour lui. Chacun des quatre œuvres avaient été touché par l'eau ou je ne sais quel liquide et un parmi eux avait même reçu un projectile qui lui a coûté un œil. C'était ce que moi je voyais. Mais je ne sais pas pourquoi, lorsque les yeux des trois enfants de monsieur Kim tombent sur la peinture de la femme qui y était peinte, ils s'étaient figés comme s'ils venaient de rencontrer un fantôme. Ne voulant pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, je regarde avec plus d'attention les tableaux et remarque quelques traits similaires à un tableau que mon père avait. Alors curieux, je retourne l'un des quatre tableaux et dans un coin, j'y lis ce que j'espérais voir, la lettre V. Ce qui voudrait dire que monsieur Kim avait réussi à acquérir des tableaux de si grande facture mais pourquoi les conserver dans une dépendance ? Je ne comprenais pas. Figé dans ma réflexion, je sens malgré tout une main chaude se poser sur mon épaule et lorsque je voulu tourner ma tête vers le propriétaire de la main, la voix de monsieur Kim m'effleure le tympan et il me dit

-Est-ce que tu peux nous laisser seul cinq minutes ? Tu peux pendant ce temps aller prendre une douche dans la chambre dans laquelle tu as passé la nuit. Tu trouveras tout ce qu'il te faudra dans les placards de la chambre. Je vais te prêter quelques vêtements quand tu auras fini mais s'il te plaît, profite pour ranger et nettoyer un peu la chambre. Un membre de ma famille viendra y habiter à partir d'aujourd'hui.

Je me tourne finalement vers lui et tente de négocier

-Je peux aussi bien rentrer chez moi pour que vous ayez un peu d'intimité.

Son regard me fixa encore plus et il me dit mettant fin à toute tentative de négociation ou de fuite de ma part

-Je suis sûr que tu es plus intelligent que ça. Si tu as cru un instant que c'était une discussion, je m'excuse alors pour cette incompréhension. Tu fais ce que je te dis un point un trait. Après tu viens prendre ton déjeuner et après tu fais comme tu le sens. Et surtout n'oublie pas que pour le moment tu es chez moi.

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