Chapitre 32

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Peter sentit une vague de peur l'envahir, et pourtant, il ne pouvait détacher ses yeux de cet homme à la fois redoutable et fascinant.

Andrew, savourant chaque instant de cette tension, passa délicatement la plume sur le torse de Peter, effleurant sa peau avec une légèreté presque insupportable. Le contact doux et soyeux de la plume d'oie lui arracha un léger frisson, tandis qu'Andrew, son regard moqueur toujours posé sur lui, traçait de légers cercles sur sa poitrine. La plume glissait lentement sur ses muscles tendus, frôlant ses côtes avant de remonter vers ses tétons.

Il fit glisser la plume sur l'un des tétons de Peter, l'effleurant d'une caresse si délicate que le garçon échappa un gémissement. Andrew sourit, satisfait de voir le corps du garçon réagir. Il accentua légèrement la pression avec la plume, jouant doucement avec le bout durci du téton. Le marquis le caressait avec une précision cruelle, passant d'un téton à l'autre, chaque mouvement calculé pour provoquer un mélange de plaisir et de honte.

Peter, au bord de l'humiliation, sentit une chaleur intense se répandre dans son bas-ventre. Malgré lui, son membre se durcit sous les délicieuses tortures du noble.

-Te voilà devenu dur, susurra-t-il pendant que les joues du garçon virèrent au rouge.

Amusé par la réaction du palefrenier, le marquis voulut le pousser davantage dans ses limites. Il se pencha légèrement et lécha du bout de sa langue les boutons de chair du garçon.

-Ah! Monseigneur!

Peter, électrifié, se cambra en arrière, offrant davantage son corps à Andrew.

-Si tu n'étais pas un puritain, je pourrais presque croire que tu y prends du plaisir, Peter.

Le regard du garçon était hagard comme s'il était perdu dans un autre monde.

-C-C'est...votre faute, Monseigneur.

La voix de Peter était nouée de honte, incapable de formuler une réponse cohérente.

-Voyez-vous ça, dit-Andrew le ton empli de défis, si c'est de ma faute, c'est à moi de m'en occuper ?

Sans perdre de temps, il attrapa fermement Peter par la taille, le leva de sa chaise et l'assit brutalement sur la table devant lui. Le marquis défit rapidement les bas du domestique qu'il tira jusqu'à ses genoux, dévoilant son pénis en érection. Peter qui avait repris ses esprits, posa sa main sur l'épaule du noble pour l'interrompre.

-Monseigneur ! Que faîtes-vous ?

Andrew écarta la main du domestique d'un geste brusque et s'approcha de son entre-jambe.

-Tu m'as battu à la course aujourd'hui, je suppose que je te dois une récompense.

Sans attendre la réponse du palefrenier, le noble plongea sa tête entre ses jambes. Le marquis engloutit le sexe de Peter d'un seul coup, le prenant entièrement dans sa bouche.
Un courant électrique parcourut le corps du garçon qui se contracta de tout son long sur la table de la salle à manger. La bouche experte et cruelle du marquis avalait goulument le domestique qui tremblait de plaisir.

-Oh mon...Dieu, Monseigneur... Hoqueta-Peter.

Andrew releva la tête, un sourire narquois sur les lèvres.

-N'as-tu pas honte d'invoquer ton Dieu dans un moment pareil ? Dit le marquis avant de rapidement reprendre ses va-et-vient sur le sexe tendu de son domestique.

Peter, hypnotisé par les plaisirs que le noble lui prodiguait ne pouvait même plus répondre à ses provocations.
Soudain, des coups retentirent à la porte. Pris de panique, le domestique tenta d'interrompre le marquis mais ce dernier continuait d'avaler le garçon, imperturbable.

-Monseigneur ? Nous venons débarrasser la table.

Une voix féminine se fit entendre de l'autre côté de la porte. Le noble l'ignora et accéléra ses mouvements autour du membre de Peter. Le garçon luttant contre son propre corps, saisit le marquis par le visage et l'éloigna de force de son intimité. Le regard d'Andrew était encore fiévreux, un petit filet de bave s'échappait au coin de ses lèvres. Peter refoula ses bas instincts devant cette vision.

-Monseigneur ! Je vous en prie, les servantes sont là !

Le marquis leva les yeux au ciel devant l'affolement de son domestique, agacé d'avoir été interrompu. Soudain, une idée machiavélique lui traversa l'esprit. Il voulait davantage torturer le garçon.

-Allez-y Mesdames, entrez.

Andrew adressa un sourire sadique à Peter avant de le reprendre dans sa bouche. L'angoisse envahit le garçon lorsqu'il entendit la porte de la chambre s'ouvrir.

L'amant du Marquis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant