Chapitre 25

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Londres, dans les appartements de la Duchesse Marguaret Harrington.

Marguaret Harrington, assise dans le salon des invités, porta sa tasse de thé à ses lèvres lorsque le domestique s'annonça.

-Madame la Duchesse, Madame la Baronne de Montclare est arrivée.

-Faîtes la entrer. Ordonna sèchement la noble.

La lourde porte s'ouvrit et Elinor de Montclare fit son entrée.  La jeune femme tira gracieusement sa révérence devant la duchesse.
Mademoiselle de Montclare sauta sur l'occasion lorsqu'elle reçut l'invitation de la duchesse Harrington à prendre le thé.
Cela faisait des années que la baronne était amourachée d'Andrew Harrington. Elle n'en avait que faire des rumeurs indignes le concernant, la jeune noble ne voyait qu'en lui, un homme à la beauté ravageuse et le charisme inégalable, être victime d'honteuses calomnies. Elinor se souvenait d'avoir passé la nuit en sanglot lorsqu'elle apprit le départ du marquis pour la guerre. Elle ne retenait de lui que les merveilleux moments passés ensemble lorsqu'ils étaient enfants dans les jardin du domaine d'Ashford.

-Madame Harrington, c'est un plaisir de vous revoir depuis votre somptueuse cérémonie.

La duchesse lui répondit par un sourire pincé avant de l'inviter à s'assoir à ses côtés.

-Tout le plaisir est pour moi, Mademoiselle de Montclare, et je ne doute pas un instant que votre présence est tout autant réjoui mon fils, Andrew.

Les joues de la baronne s'empourprèrent devant les paroles de la duchesse. Elle retenut un gloussement. Marguaret Harrington sourit devant la naïveté de la jeune noble.

-Très chère, vous connaissez mon affection et mon respect pour votre famille, ainsi que pour votre père qui était un ami de mon regretté époux.

La duchesse marqua une pause, simulant une émotion de tristesse. Mademoiselle de Montclare posa délicatement sa main sur la sienne, pleine d'empathie.

-Elinor, vous êtes sans le moindre doute, la femme qui sera à la hauteur d'épouser mon fils.

Les yeux de la baronne s'écarquillèrent, son cœur battant à tout rompre dans sa poitrine.

-Oh ! Madame ! Si vous saviez comme vos paroles me réjouissent ! j'ai toujours éprouvé une si grande admiration et dévotion pour votre fils, depuis tant d'années.

Marguaret Harrington servit une tasse de thé à la jeune femme, satisfaite. Elle l'observa du coin de l'œil. Elle était parfaite pour être sa future belle-fille. La baronne était issue d'une famille riche et puissante, elle assurera la prospérité de cette famille par une noble descendance. Et surtout, elle était suffisament naîve pour se laisser manipuler par la Duchesse et maintenir un pouvoir sur son fils impétueux. Le visage de Marguaret Harrington prit une expression grave.

-Vous avez probablement dû avoir vent de ces odieuses rumeurs concernant mon fils. Rien de cela n'est vrai, évidemment, mais je dois cependant reconnaître qu'Andrew peut pas avoir un comportement...fougueux. Seule une femme de votre trempe pourra faire comprendre à Andrew ce qui est bon pour lui. Nous allons devoir faire preuve de ruse pour que ce mariage ait lieu.

La baronne écoutait la duchesse, intriguée.

-Comment allons-nous faire, Madame Harrington ?

La duchesse se leva de son siège et s'avança vers la fenêtre, observant les rues de Londres, songeuse.

-Ne vous en faîtes pas, j'ai déjà l'intention de savoir tout ce qu'il se passe dans le domaine d'Ashford. Un espion y travaille pour moi.

L'amant du Marquis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant