Chapitre 21

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Peter, sonné par l'ordre du Marquis, se leva du lit, les jambes tremblantes. Le noble l'observait, un sourire amusé sur les lèvres.

Le jeune palefrenier entendait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Paralysé par la peur, son corps refusait de bouger davantage.

Le marquis claqua la langue d'agacement avant de se lever précipitement de son fauteuil. Il s'avança vers le garçon qui se ratatina sur place. D'un geste sec et précis, le noble tira sur la ceinture de la robe de chambre du palefrenier qui tomba sur le sol. Le tissu soyeux s'étala à ses pieds, et le domestique se retrouva nu et vulnérable, exposé au regard intrusif du noble.

Andrew saisit fermement le menton du domestique pour le contraindre à le regarder. Leurs yeux se croisèrent, Peter sentit la pression glaciale de la poigne du marquis sur sa peau.

-Je n'aurai aucune patience pour tes états d'âme ce soir. N'oublie pas que le sort de ton amie dépend de ta bonne volonté. Si je vois, ne serait-ce , qu'une seule larme couler sur tes joues, ce sera le sang de cette catin qui coulera, est-ce bien clair dans ton esprit?

Peter hocha vivement la tête, sa gorge se serrant sous le poids de la menace.

-Oui, Monseigneur.

Le noble continua d'observer le visage de Peter, une expression énigmatique traversant son visage. Il s'adoucit devant la docilité apparente du garçon.

-Bien.

Le marquis, qui tenait toujours fermement le visage du palefrenier entre sa main, tourna le visage du garçon de droite à gauche pour l'observer assidument. Peter sentit ses joues rougirent devant cette attention soudaine. Le marquis sourit, satisfait.

-C'est bien ce qui me semblait.

Le garçon, ne comprenant pas le sens de ses paroles, ouvrit la bouche pour répondre, mais le marquis le repoussa brutalement sur le lit avant qu'un seul mot ne puisse sortir. Le jeune palefrenier tomba sur le matelas moelleux, le souffle coupé par l'impact.

Le noble reprit sa place dans le fauteuil, comme si rien ne s'était passé. Il leva son verre de whisky à ses lèvres, savourant une nouvelle gorgée. Lentement, il déboutonna les premiers boutons de sa chemise, dévoilant un pendentif qui pendait sur une chaîne autour de son cou.

-Maintenant, masturbe toi. Tu n'as pas daigné bander la dernière fois, cette fois je veux te voir jouir pour moi.

Peter regarda le noble, médusé. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il lui demandait.

-Euh...Je...Monseigneur, je ne comprends pas ce que vous dîtes.

Ce fut au tour du noble d'être perplexe. Il fronça les sourcils en observant le domestique, le suspectant de retarder volontairement leurs ébats. Mais l'expression déconcerté du garçon convaincut le noble. Ce dernier s'esclaffa, hilare.

-Ne me dis pas que tu ne t'es jamais adonné à des plaisirs personnels ?

Les joues de Peter rougirent davantage devant les railleries du noble. Ce dernier finit par reprendre son sérieux avant de plonger à nouveau son regard dans celui du domestique.

-Décidément, je dois tout faire moi-même avec toi. Contente toi de suivre mes ordres.

Peter, qui d'une certaine manière, était rassuré de devoir s'adonner à un acte sans l'intervention du marquis, acquiesca à nouveau.

-Prends ton sexe en main et commence des vas-et-viens de ton gland jusqu'au pubis. Dépêche toi !

Andrew ordonna ses derniers mots devant l'hésitation de Peter. Ce dernier s'empressa d'obéir. Son instinct le poussa à refouler sa culpabilité qui l'étouffait affreusement. Il n'avait plus le choix, même si cela l'horrifiait au plus profond de son âme, il devait satisfaire le marquis. Peter commença, maladroitement des allers-retours sur son pénis, rapidement dans l'espoir d'écourter cette humiliation. Le noble poussa un grognement d'exaspération.

-Plus lentement, si tu continues à faire n'importe quoi, je m'en chargerai personnellement.

Face à la menace du marquis, le garçon ferma les yeux un instant pour se calmer. Il recommença ses gestes, cette fois plus intensément. Il fit glisser la peau de son prépuce lentement ce qui lui procura une décharge éléctrique dans tout le corps. Le garçon se mordit la lèvre pour qu'aucun son ne s'échappe de sa bouche. Il sentit une pression sanguine descendre dans son entre-jambe. Andrew, se redressa sur son fauteuil pour s'accouder sur ses genoux, le regard fiévreux.

-Bien, maintenant que tu es enfin en érection, exerce une pression avec ton pouce sur ton prépus lorsque tu remontes. Et surtout, ne me quittes pas des yeux, sinon je te punirai.

Le garçon dont le corps était enflammé de la tête au pied se sentit davantage humilié de devoir affronter le noble du regard, le marquis ne voulait pas seulement le briser physiquement, il voulait réduire à néant toute sa chasteté.

Peter, était révolté par la situation mais il l'était davantage par son corps qu'il ne reconnaissait plus, ou plutôt qu'il n'avait encore jamais connu. Son pénis ne s'était jamais dressé de la sorte, Peter savait, de ses maigres connaissances en la matiére, que le sexe des hommes réagissaient ainsi avec leurs épouses, mais jamais il n'avait imaginé être dans cet état dans une situation pareille. Peter détestait le marquis à en mourir, il le détestait pour non seulement lui faire subir ses perversions mais surtout le pervertir à son tour dans la chair.

Peter, luttant contre la honte qui l'envahissait, sentit les larmes poindre aux coins de ses yeux. Mais il se rappela les menaces du marquis, l'image de son amie égorgée dans un bain de sang s'imposa à lui, le domestique refoula ses larmes.

Peter plongea son regard dans celui d'Andrew, avec toute la haine et le mépris qu'il pouvait ressentir pour lui, tout en appliquant à la lettre ses ordres.

-Tu devrais éviter de me regarder de la sorte, souviens toi de la dernière fois. Dit-le marquis, un rictus sadique sur les lèvres.

Peter ne quitta pas son regard malgré les cruelles provocations du noble.

Pour son plus grand désarroi, les instructions du marquis emmena Peter à une fatale excitation grandissante. Le garçon sentit son corps s'enflammer au rythme de ses gestes sur son sexe, sa respiration de plus en plus haletante.

-Ah ! Mon-Monseigneur...

-Continue, répondit Andrew d'une voix grave.

Peter exerça une dernière pression sur son gland et sans crier gare, son corps gicla un jet de semence sur la literie de soie.

-Oh ! Hoqueta-le garçon.

Ses yeux s'ouvrirent comme des billes, le domestique était stupéfait de voir ce qui était sorti de son propre corps. Lorsque la chaleur de son corps retomba, la honte ne tarda pas à l'envahir. Il releva la tête vers le marquis, qui étrangement, ne se moquait pas de l'ahurissement du garçon. Le regard du noble était sombre, sa respiration était rauque, il brûlait d'excitation.

L'amant du Marquis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant