Je montais à l'étage rejoindre la chambre d'Alex qui se trouvait être aussi la mienne et sortis mon chargeur de téléphone. Je sentis Alex arriver et souris en me retournant. Une main derrière son dos, il me sourit puis me tendit un sac qu'il tenait derrière son dos.
Je l'ouvris et découvris un magnifique foulard, couleur blanche et or. Je le pris et le mis autour de mon cou.
-Il est magnifique, merci ! Dis-je en l'embrassant.
-Remercie ma mère, elle a choisi parce que moi, je m'y connais pas en trucs de fille.
-Je le ferai.
Il m'attira à nouveau à lui et m'embrassa doucement, encerclant, au passage, ma taille de ses bras. Il se recula et m'observa.
-qu'est-ce qu'il y a ?
-Je me disais que... t'es encore plus belle en vrai qu'en webcam...
Je rigolai avant qu'on descende. On mangea 1 heure plus tard et on passa la soirée devant la télévision. Je montai à la chambre chercher mon cadeau pour Catherine. Je lui offris et elle en fut ravie.
Elle fit un clin d'œil à son fils en souriant puis il m'attira contre lui, sur le canapé.
Après avoir regardé le film, je montai mettre mon pyjama et m'installais dans son lit deux personnes. Je fus soudain gênée de devoir m'inclure dans sa vie intime, même si c'est mon petit-ami, j'ai encore de nombreuses questions qui me trottent dans la tête...
Il arriva peu après, en pyjama mais le torse nu. Je matais quelques secondes avant qu'il enfile son t-shirt. Il se glissa à côté de moi et me chuchota un « je t'ai vu » qui me fit rougir.
Je lui fis face et souris. Lui aussi me sourit et remit une de mes mèches en place.
-Je suis content que tu sois là, tu ne peux pas savoir...
-Moi aussi, j'en ai rêvé...
-je t'aime El'.
-moi aussi, je t'aime Al' !
Il rigola avant de m'embrasser puis on se sépara pour une bonne nuit de sommeil.
-Non mais maman, sérieusement, c'est gênant là !
-Il n'y a rien de gênant, Alexandre, vous êtes en âge de le faire et, bien que l'idée me plairait, je n'ai pas envie de te voir papa à cet âge-là !
-maman !
Je fus réveillée en sursaut, entendant la conversation entre Alex et sa mère sur le pas de la porte mais je fis semblant de dormir. Je me rendormis presque aussitôt...
Un souffle chaud contre ma peau me réveilla à nouveau. Aucune idée du temps qui s'était écoulé entre mon premier réveil et celui-ci mais assez pour que je m'en souvienne.
J'ouvris tout doucement les yeux et vis Alexandre en train de me regarder.
-ça va beauté ?
-oui, et toi ?
-ouais.
Il m'embrassa sur le nez tandis que je souris, les yeux clos. Je lui avouai que j'avais entendu sa conversation avec sa mère au petit matin. Il fut gêné.
-oh... Elle m'a donné une boite de préservatif...
Je rigolai. En fait, je n'étais pas plus choquée que ça par les propos de sa mère. De ce que j'ai vu d'elle, c'est sa nature d'être ainsi mais ce que je retiens, c'est son désir d'être grand-mère.
-Ma mère t'adore ! Mais pas autant que moi !
Je souris en le voyant approcher de mon visage pour m'embrasser. J'approfondis le baiser tandis qu'il me fit retourner, je me retrouvais à califourchon sur lui. La porte s'ouvrit brutalement sur sa mère ce qui me fit dégager vite fait, honteuse.
-Désolée... Tu vois que j'ai bien fait d'acheter une boite de préservatif, chéri !
Elle lui lança un clin d'œil alors qu'il cria après elle. Elle sortit en rigolant puis je me mis à rire. Je me levais, pris mes affaires et alla prendre ma douche. Je sortis quelques minutes plus tard puis je descendis prendre mon petit-déjeuner.
On ne fit pratiquement rien de notre journée, à part glander.
Vers 18 heures, on sonna à la porte des Fournier et c'est Marc qui répondit. Il fit entrer une femme d'une quarantaine d'année ainsi qu'un homme du même âge et deux filles. L'une d'une quinzaine d'année, l'autre d'une dizaine.
-Eléonore, viens. Je te présente ma sœur, donc la tante d'Alexandre : Virginie, son mari Paul et leurs filles, Clarisse et Chloé.
-Bonjour.
Je leur fis la bise.
-Eléonore passe la semaine chez nous, c'est la petite-amie d'Alexandre. N'est-ce pas, chéri ?
-Oui, maman...
-T'es plus avec Audrey, Alex ?! Hurla la dénommée Clarisse.
Alexandre bougea un peu, quelque peu gêné par la question. Je ne fis rien, je l'observais répondre lui-même à la question.
-Non, c'est fini. Dit-il d'une voix dure.
-Oh non, quel dommage ! Elle était si jolie et si gentille, fit la Clarisse en appuyant sur les « si ».
D'accord... Elle me lança un regard noir que je fis semblant de ne pas avoir vu. Elle n'avait pas l'air de m'apprécier véritablement, elle. Alex m'attira contre lui et me chuchota quelques mots.
-Clarisse est aussi conne qu'Audrey, c'est pour ça qu'elles s'entendaient bien.
Je ris, ce qui me provoqua un nouveau regard de tueur de la part de Clarisse. Il me prit la main et rejoint le salon où sa famille s'était déjà installés sur le canapé. Du coup, il s'assit sur le fauteuil et m'attira sur ses genoux. Ils prirent l'apéro puis discutèrent jusqu'à vingt heures où ils nous quittèrent.
-Eléonore, on a l'habitude de faire un plateau télé le dimanche soir, ça te va ?
-Oh oui, c'est parfait !
-très bien !
Comme prévu, on s'installa devant la télévision et tandis que Marc inséra un DVD dans le lecteur prévu pour, Catherine arriva avec 4 hamburgers faits maison.
Le film débuta et je pris une bouchée du fameux hamburger maison de Mme. Fournier : un pur délice.
A un certain moment, M. Fournier mit sur pause, le temps de débarrasser et d'aller chercher le dessert : un moelleux au chocolat.
Je me régalai en regardant la fin du film puis je montai la première à la salle de bain. Comme la veille, je fus la première dans le lit et attendis Alex.
La fatigue m'emporta un peu plus vite que je ne l'avais imaginé... Et quand Alexandre me rejoint, j'étais déjà assoupie.
Je ne sentis qu'un bref passage de ses lèvres contre les miennes puis son « bonne nuit » chuchoté à mon oreille.
La nuit fut paisible.
* * * * * * * * * *
La scene entre la maman d'Alexandre et lui n'a pas eu lieu en vrai mais je l'ai mis pour rigoler parce que la mère du vrai "Alex" était comme ça x)
Breeeeef, avez-vous aimé ce chapitre ?
La Clarisse ? :')
Suite prochainement Xx
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307 kilomètres
Fiksi Remaja307. Un nombre banal pour tout le monde sauf pour deux personnes : Éléonore et Alexandre. 307 kilomètres de distance entre eux. 307 kilomètres de sentiments. Eléonore Descamps & Alexandre Fournier.