Le train se pose et les portes s'ouvrent. Je fais descendre ma valise et avance dans la même direction que les autres passagers puis je regarde autour de moi. Je suis un peu paumée et je ne vois aucune personne qui ne ressemble à mon petit-ami, ni à sa mère.
Je panique sur le coup et avance lentement. Puis j'entends quelqu'un m'appeler. Je sais à qui appartient cette voix. J'en ai rêvé pendant tellement longtemps...
Je me retourne et vois une silhouette au loin, assombri par le soleil qui se trouve derrière elle. Alors j'avance, en même temps que la même personne puis quand je vois enfin son visage au loin, mon cœur s'emballe et un immense sourire apparaît sur mon visage. Je lâche la poignée de ma valise et je cours jusqu'à lui.
J'ai tellement hâte qu'il me prenne dans ses bras, de pouvoir se blottir contre lui, de l'embrasser...
Il n'est plus qu'à quelques mètres de moi quand je le vois s'arrêter pour m'attendre, les bras grands ouverts, prêts à m'accueillir contre lui. Comme moi, il a un immense sourire sur le visage et il paraît heureux et détendu.
Je me rapproche de lui jusqu'à me jeter sur lui, attachants mes jambes autour de sa taille. Il est là, dans mes bras, enfin je suis plutôt dans ses bras. Il resserre ses bras contre ma taille et me serre fort.
Je détache ma tête de son cou parfumé et le regarde. Ma main gauche touche son visage du bout des doigts.
Il est bien réel. Ma poitrine est collée contre son torse et mon cœur s'emballe tellement que j'ai l'impression qu'il va éclater. Il me sourit toujours autant puis nos visages se rapprochent pour échanger notre premier baiser.
J'en ai rêvé de ce moment. Ce moment où nos lèvres finiraient par nous rencontrer, où nos langues valseraient avec tant d'harmonie. On échangea le plus beau des baisers, celui dont toutes les filles rêvent, celui qui ne se produit que dans les livres ou dans les films, celui qui prouvaient les sentiments de l'un... pour l'autre.
Je me détache de lui pour le regarder, l'admirer, les larmes aux yeux.
« Je t'aime. » Il me chuchote.
« Je t'aime tellement. » Je répète avant de l'embrasser avant nouveau.
Un baiser chaste avant qu'il ne me repose à terre et prenne ma main dans la sienne. Je pris ma valise en passant et on marcha jusque dans le hall de la gare, pour retrouver sa mère.
Quand elle me vit, elle me sourit tout de suite et lança un petit regard à son fils qui me regarda à son tour, tout sourire.
-Bonjour Eléonore, ravie de faire enfin ta connaissance !
-Bonjour Mme. Fournier, moi aussi je suis ravie, merci de m'avoir invité !
-Le père d'Alexandre et moi, on en pouvait plus d'entendre Alexandre parlait de toi alors on lui a dit qu'on t'inviterait s'il arrêtait de parler !
On rigola alors qu'Alex rouspéta après sa mère. Il devait sûrement avoir honte que sa mère avoue cela devant moi mais moi, j'en étais toute heureuse.
-On y va les jeunes ?
On secoua la tête tous les deux, en même temps avant de rigoler puis on se dirigea vers le parking afin de rejoindre la voiture des Fournier qui se trouvait à quelques pas. Alex mit ma valise dans le coffre et je m'installais à l'arrière, rejointe très vite par lui.
-Eléonore, on va faire un petit détour si ça ne t'ennuie pas, me prévint sa mère.
-Pas de souci !
-On va chercher mon père, dit Alexandre en me souriant.
-il travaillait ? Demandai-je d'une petite voix.
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307 kilomètres
Fiksi Remaja307. Un nombre banal pour tout le monde sauf pour deux personnes : Éléonore et Alexandre. 307 kilomètres de distance entre eux. 307 kilomètres de sentiments. Eléonore Descamps & Alexandre Fournier.