Chapitre 37

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Il rigola avant de claquer ses lèvres sur les miennes sous les cris amusés des autres spectateurs

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Il rigola avant de claquer ses lèvres sur les miennes sous les cris amusés des autres spectateurs. Matthieu, Jeff et Daniel arrivèrent, coupant court à notre échange.

-T'es pas fatigué, Loulou ? Demanda Daniel à ce dernier.

-C'est vrai ça, il est tard ! Appuya Lydia.

-Eh mais il a fait une très longue sieste cet après-midi et puis les matchs, il a l'habitude depuis qu'il est petit... Je rajoute aussi que l'euphorie le maintien réveiller.

-Il a l'air moins fatigué que moi, rigola Lydia.

-Faut faire des siestes alors, dis-je.

-Compte sur nous, fit Daniel après un clin d'œil.

-Je ne crois pas qu'elle parlait de sieste agitée, se moqua Alexandre.

-J'ai entendu sieste donc ça revient au même, dit Daniel avant de se checker avec Alex.

On rigola, d'un air désespéré avant de commenter le match. Même si Louis avait fait une longue sieste, sa fatigue d'enfant le rattrapa bien vite et il finit par s'écrouler dans mes bras.

-Il dort, constata Alex.

-Je sais.

-Donne-le-moi.

Je lui passai alors son fils. Bien qu'il s'agite un peu, il resta tout à fait endormi, sans se soucier du bruit et des bavardages très forts.

-On va rentrer le coucher, dit Alex au bout de plusieurs minutes.

-Au fait, Alex ! Dit Lydia. On vous invite, ainsi que vous autres pour venir nous rendre visite aux vacances de noël.

-On viendra, promit Alexandre.

On leur fit la bise, non sans un dernier gros câlin à Lydia et Daniel qu'on ne reverrait qu'au mois de décembre pour un séjour à la montagne. On quitta finalement la patinoire pour aller retrouver notre voiture. Louis attaché, on se mit en route pour notre appartement.

Arrivés, Alexandre défit Louis de son siège-auto et le porta jusqu'à son petit lit. Il le borda tout naturellement et referma sa porte après s'être assuré qu'il dormait toujours aussi paisiblement.

Je partis prendre une douche et enfilais mon pyjama avant de me glisser dans les couvertures de mon lit, bien vite rejointe par Alexandre. Il colla son torse à mon dos en faisant glisser une main sur mon ventre.

-Qu'est-ce qui se serait passé si on ne s'était pas rencontrés ? Chuchotais-je. Si je n'étais pas tombée enceinte ?

Je sentis le souffre de mon fiancé contre ma peau, me provoquant un frisson.

-Je ne sais pas vraiment... Ce que je sais, c'est que je suis heureux que tu sois entrée dans ma vie... d'avoir envoyé cette invitation, de t'avoir parlé, d'être tombé amoureux de toi, de t'avoir avoué mes sentiments, de t'avoir demandé d'être ma petite-amie, de t'avoir invité et de t'avoir foutu enceinte. C'était comme ça, Eléonore. C'est comme ça et rien ne changera jamais parce que c'est avec toi que je vais faire ma vie et personne d'autre. Louis est la plus chose qui me soit arrivé dans la vie, hormis toi. Je ne pourrais pas rêver mieux...

J'étais particulièrement émue par sa déclaration mais je me repris et me retournai pour lui faire face. Par la lumière de la pleine lune, je perçus son visage qui paraissait si sincère.

-Je t'aime tellement Alexandre, dis-je avant de me mettre à pleurer.

Il essuya mes larmes et me colla contre son torse nu.

-Pourquoi est-ce que tu pleures, bébé ?

-T'es trop parfait, Alex. J'ai l'impression de rêver et quand je me réveillerais, tout sera fini. Tout ceci disparaîtra.

-Chérie, c'est réel. T'es fiancée avec moi et on a un adorable bébé de trois ans dans la chambre d'à côté. Tout ceci n'est pas un rêve et tu ne vas pas te réveiller. Je t'aime, El'.

-Oh, moi aussi, bébé. Moi aussi, je t'aime, Alex !

Lentement il décolla ma tête de son torse après que mes sanglots se soient arrêtés et me fit face. Il me sourit doucement avant de se pencher pour m'embrasser avec toute la douceur, mais aussi toute la passion que je lui connais.

A bout de souffle, on finit par se séparer en haletant.

-Je n'en ai pas fini avec toi, chuchota-t-il à mon oreille.

/Lemon/

Sans que je ne puisse avoir le temps de comprendre sa phrase, il se retrouva sur moi et plongea sa tête dans mon cou, me faisant gémir de plaisir.

Ses mains remontèrent lentement vers le haut, sous mon t-shirt et bientôt, il se retrouva à terre.

Je fis de même avec son t-shirt et passai mes mains dans son dos. Je les remontai jusqu'à son cou pour le tirer au plus près de moi. Nos baisers se firent de plus en plus intenses et sauvages. Nos langues s'étaient engagés dans un parfait combat.

Ses mains trouvèrent rapidement le chemin de ma poitrine qu'il pétrissait longuement. Je posai mes mains sur son torse et fis glisser ma main droite le long de celui-ci jusqu'à atteindre son short gris. Il poussa un gémissement quand je le touchai à travers son dernier vêtement.

Il fit descendre ses mains jusqu'à mes cotes, m'arrachant un long frisson faisant le tour de mon corps. Il agrippa les bords du bas de mon pyjama et tira vers le bas pour me l'enlever.

Il titilla le bas de mon corps avec ses doigts, jouant nerveusement avec ma patience. S'il continuait, j'allais craquer.

-Alex...

-Oui, chérie ?

-Viens.

Il comprit immédiatement le sens de ma phrase pendant que je lui arrachai son dernier vêtement. Pour lui rendre la pareille, je m'amusais à titiller le bas de son corps, ce qui le fit gémir plusieurs fois.

Il stoppa mes gestes en m'empoignant le bras. Il le fit glisser autour de son cou et je le tirai plus près de moi. Je ne retiens mon gémissement quand je le sentis en moi d'un seul coup. Il s'enfonça au plus loin avant de se retirer et commença une série de va-et-vient.

Son accélération progressive me fit atteindre l'orgasme rapidement. Je me figeai pendant qu'il continua ses va-et-vient avant de me rejoindre, complètement affalé sur mon corps nu.

Nos corps chauds l'un contre l'autre faisaient ressentir une émotion affolante à l'intérieur de nous. On était bien, protégés de tout.

Ayant un bébé dans la chambre d'à côté qui n'hésite pas à se réveiller la nuit, je remis mes vêtements avant de me caler contre l'homme de ma vie.

* * *
Pardon pour le retard ! J'espère que la suite vous plaira !

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