-Hey !
Je sursautais lorsqu'une voix me fit peur et appuya sur mes hanches. Je me retournai brusquement et fis face à un Aaron plus joyeux que jamais.
-Comment tu vas, beauté fatale ?
-C'est à moi que tu parles ?
-Tu vois d'autres beautés fatales ici ? Répliqua-t-il.
-Moi ? Proposa Léna.
Il explosa de rire et se prit un coup de coude de la part de sa cousine.
-Je vais bien, et toi ? Dis-je pour changer de sujet.
-ça va !
Il se pencha alors vers moi et déposa un long baiser sur mes lèvres. J'y répondis doucement mais avec plus d'ardeurs que la veille.
-On y va ?
-Oui, explosais-je.
Il me prit la main et me tira vers l'entrée de la patinoire. J'en sortis mon pass et le donnai au garde pour qu'il le valide. A peine quelques minutes plus tard, j'étais posée sur mon siège, accompagnée de mon nouveau copain et de Léna.
-Qui joue ? Demanda Aaron.
-La Normandie face aux Anglais, répondis-je.
-ceux d'hier ?
-Oui.
L'ambiance était particulièrement calme, bien que les anglais répondent présent pour relancer l'ambiance. J'applaudis aux buts mis par les Anglais et sifflais lorsque la Normandie marqua.
-T'es pour les Anglais alors qu'hier tu les huais ? Demanda Aaron, incertain.
-Je suis toujours pour les adversaires de la Normandie, expliquais-je.
-des fois, j'ai du mal à te comprendre, rigola-t-il.
-Tout le monde me le dit, avouais-je avant de rigoler.
La Normandie s'était ramassée et j'en étais particulièrement heureuse, bien que ce soit mal. On dut sortir pendant une demi-heure et Aaron en profita pour aller fumer. Il revint après et je le repoussai alors qu'il tenta de m'embrasser.
-Mais pourquoi ?
-T'as fumé ! Tu pues la cigarette, Aaron !
-J'aimerais bien arrêter mais je n'y arrive pas.
-Je t'aiderai, fis-je en faisant un clin d'œil.
Il me lança un sourire en coin avant de pénétrer dans l'enceinte de la patinoire. On repartit s'asseoir à nos mêmes places alors que les gradins commencèrent à se remplir doucement.
J'étais à nouveau calée contre Aaron et je n'étais plus aussi gênée que je le fusse la veille.
C'était mon copain.
Ça me faisait encore bizarre puisque c'était tout récent mais bon...
On ne s'affichait même pas en tant que couple sur les réseaux sociaux à cause de son travail et des risques qu'il prend en sortant avec une mineure, bien que je sois consentante.
-Aaron, c'est toi qui va chercher les sandwichs au tiers-temps ! Prévint Léna.
-Non, protesta-t-il.
-Si, si, je dois parler avec ma meilleure amie de trucs de filles, sourit-elle malicieusement.
Aaron souffla mais finit par approuver, bien malgré lui. Quand le présentateur entra sur la glace, l'ambiance commença enfin à s'élancer. Il y avait nettement plus de monde qu'hier et j'espérais qu'on puisse savourer notre première victoire à domicile.
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307 kilomètres
Teen Fiction307. Un nombre banal pour tout le monde sauf pour deux personnes : Éléonore et Alexandre. 307 kilomètres de distance entre eux. 307 kilomètres de sentiments. Eléonore Descamps & Alexandre Fournier.