Chapitre 25

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Lendemain.

-El ? Fit une voix rauque.

J'ouvris difficilement et reconnus la voix d'Alexandre dans le téléphone glissé à mon oreille. Léna le tenait en me souriant et me fit un clin d'œil.

-Alex ?

Je pris le téléphone et le collais complètement à mon oreille alors que mon petit-amie me répondit. Léna quitta ma chambre pour nous laisser seuls, en quelque sorte.

« -Léna m'a tout raconté pour hier soir, tu sais. J'étais dégouté que ça soit pas vrai !

-De quoi qui ne soit pas vrai ?

-Ah, tu ne sais pas ce qu'elle m'envoyait ?

-Non, elle a supprimé tous les sms quand elle m'a rendu mon téléphone quand t'es parti dormir.

-Elle me disait des conneries à propos de toi en sous-vêtements et tout, enfin bref ! »

Je rigolais.

« -Tu es en voiture ou je me trompe ?

-Non, je suis en voiture avec mes potes ! Attends... Dîtes tous 'Salut Eléonore' à trois : 1, 2, 3 !

-SALUT ELEONORE ! »

Je dus décaler mon téléphone de mon oreille tant les voix étaient nombreuses, ce qui augmentait le volume.

« -Merci les gars ! T'as entendu, chérie ?

-Comment ne pas entendre ?

-On arrive dans 1 heure ! Pile poil à midi pour manger et ensuite le match commence à 13h30.

-Tu n'es toujours pas arrivé ?!

-Non... y'avait... des bouchons ! Voilà, des bouchons.

-Ah... Léna m'a dit qu'elle voulait sortir cet après-midi mais je ne sais pas où on ira...

-Tu me raconteras par sms, d'accord ? Je te laisse, bisous mon ange, je t'aime.

-Bisous, je t'aime ! »

Je raccrochai et descendis rejoindre ma meilleure amie et ma mère, en pleine discussion. Quand j'arrivais, elles arrêtèrent de parler et me proposèrent de ne pas déjeuner pour aller au mcdo à midi avant d'aller faire les magasins. J'acceptai et partis prendre une douche.

A midi et des bananes, on s'installa à une table du mcdo pour commencer à déguster les sandwichs ornant nos plateaux. Léna et moi le mangeâmes à une vitesse spectaculaire puis on partit en ville.

-On va où ? Demandais-je.

-Faire du patinage ! S'enthousiasma-t-elle.

Je m'arrêtai dans ma marche. Elle vint alors se mettre devant moi.

-Léna, j'espère que tu blagues parce que je ne suis pas assez couverte pour faire du patin ! Je n'ai même pas de gants.

-C'est bien pour cela que j'en ai pris deux paires, gentiment données par ta mère !

Je comprenais mieux leur conversation passionnante sans moi le matin-même. On marcha jusqu'à l'établissement sportif de la ville où on se dirigea vers la plus grande patinoire sans passer par les tickets. Je ne comprenais rien du tout...

Elle me fit asseoir tout près de l'entrée supposée des joueurs. De nombreuses personnes étaient aussi là à attendre. De la musique forte résonnait dans les enceintes, donnant plus envie de danser que de patiner.

-On fait quoi ici ? Demandais-je à Léna.

-Eh bien... il y a un match des jeunes donc je me suis dit qu'on pourrait les soutenir !

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