307. Un nombre banal pour tout le monde sauf pour deux personnes : Éléonore et Alexandre.
307 kilomètres de distance entre eux. 307 kilomètres de sentiments.
Eléonore Descamps & Alexandre Fournier.
Méline lui montra du doigt un joueur en train de tourner autour de la cage et il sourit, fier. Je souris aussi, tellement émue de cette vision que j'aie au quotidien et que je trouve tellement merveilleuse.
Les autres joueurs quittèrent la glace alors que seulement ceux qui allaient débuter le match restèrent. Les gardiens s'échauffèrent et nous, on se rassoit.
Le palet est lancé et bien vite, il part du mauvais... pour être très rapidement ramené du bon côté.
Finalement, le premier tiers se finit sur un 0-0.
-Lydia vient de m'envoyer un sms, elle viendra nous voir à la seconde pause. Me prévint Elena.
-Je vais aller faire un tour avec Louis, fis-je. Tu viens bébé ?
Il attrape ma main et on remonte les escaliers pour faire le tour de la patinoire. On approche du bloc D quand Louis lâche ma main et se met à courir devant nous en criant : mamie !
Elle le prend dans ses bras et l'embrasse.
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-Bonjour Catherine, dis-je en arrivant.
-Oh bonsoir Eléonore, comment tu vas ?
-Bien merci, et toi ?
-Très bien. Marc ! Ta belle-fille et ton petit-fils viennent d'arriver.
Marc s'excuse auprès des deux personnes avec qui il discutait et vient m'embrasser, ainsi que son petit-fils.
-Tout se passe bien à ton travail, Eléonore ? Me demande Catherine.
-Oui, tout se passe super bien et puis, je vois Louis le midi et aux récrés donc ça me rassure encore plus. J'avais tellement peur de devoir le laisser pour sa première rentrée...
-Tu l'as bien vécu ?
-Bof, j'ai pas mal pleuré, rigolais-je, mais Alex m'a réconforté. Louis n'était même pas stressé lui.
Catherine éclata de rire en me disant que ça avait été pareil pour sa première rentrée avec Alexandre.
Louis était entré en septembre dans sa première classe et moi, j'avais trouvé un travail dans son école. Je m'occupais des petits lors des repas et des récréations et pendant le reste du temps, j'aidais les maîtresses avec les plus petits, en classe.
-On va y retourner avant que ça reprenne. A bientôt, Catherine.
-A mercredi, Eléonore. Au revoir mon petit amour !
Elle embrassa Louis et on repartit main dans la main jusqu'à nos places. A peine installés, les joueurs entrèrent sur la glace et dès les quatre premières minutes de jeu, l'équipe adverse mit le premier but de la soirée.
Le but encaissé, le match reprit et le palet atterrit bien vite au fond du filet adverse.
Je posai vite Louis debout sur son siège et applaudis.
