Chapitre 3- incertitudes

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Je me levai le matin avec un poids sur la poitrine. JJ et moi étions exclus pour un jour, et je savais que je devais rendre visite à ma mère. J’étais nerveuse à l’idée de ne pas aller au lycée, mais je devais trouver une excuse. Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète.

En prenant mon petit-déjeuner, je pensais à ce que j'allais dire.

Moi : (murmurant) « Peut-être que je peux dire que j'avais un mal de tête. Oui, ça pourrait marcher. »

Je soupirai et regardai l’horloge. Le temps passait, et je ne voulais pas rester ici plus longtemps. Je devais être avec ma mère. J’enfilai ma veste, pris mes clés, et sortis de la maison.

La route vers l’hôpital me parut plus longue que d'habitude. Je repensai à l’exclusion, à JJ et à la tension entre nous. Mais cela importait peu maintenant. Ma mère avait besoin de moi.

Arrivée à l’hôpital, je me dirigeai vers sa chambre, le cœur battant. Je frappai à la porte et entrai.

Cassie : (avec un sourire forcé) « Salut, maman ! »

Ma mère se tourna vers moi, un sourire fatigué sur son visage. Elle était si belle, même avec tous ces tubes autour d'elle.

Mère : (d'une voix douce) « Cassie, ma chérie. Je suis tellement contente que tu sois là. »

Je m'assis à côté d’elle, essayant de cacher mon inquiétude.

Moi : « Je suis désolée de ne pas être allée en cours aujourd'hui. J'avais un mal de tête. »

Mère : (inquiète) « Tu devrais te reposer, ma chérie. Ne te préoccupe pas de moi. »

Je lui pris la main et tentai de rassurer.

Moi : « Je suis là pour toi. Je ne peux pas me concentrer sur autre chose. »

Nous parlâmes de choses légères, de la météo, de mes cours, tout pour ne pas parler de sa santé. Je ne voulais pas qu’elle se sente mal. Cependant, au fond de moi, je savais que sa santé était fragile.

Soudain, un médecin entra dans la chambre avec une expression sérieuse.

Médecin : (en regardant ma mère) « Madame Parker, nous devons surveiller vos signes vitaux. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? »

Mère : (un peu essoufflée) « Je vais bien, juste un peu fatiguée. »

Je ressentis une vague de panique. L’angoisse montait dans ma poitrine. Je savais qu’elle ne devait pas se sentir ainsi.

Médecin : (prenant des notes) « Très bien. Je vais vous examiner. Cassie, je vous conseille de rester calme. »

Je hochai la tête, mais mon esprit était déjà en émoi. Je ne voulais pas que quelque chose de grave arrive à ma mère.

Alors que le médecin commençait son examen, je me levai pour m’éloigner. Je regardai par la fenêtre, essayant de me concentrer sur le paysage, mais la tension m’envahissait.

Après quelques minutes, je retournai près de ma mère.

Mère : (me souriant faiblement) « Qu'est-ce qui ne va pas, Cassie ? Tu sembles inquiète. »

Moi : (essayant de sourire) « Non, tout va bien. Juste un peu fatiguée. »

Mère : (soupirant) « Je m'inquiète pour toi. Je ne veux pas que tu te sentes mal à cause de moi. »

C’était comme un coup de poignard dans mon cœur. Je ne pouvais pas lui dire la vérité. Elle avait déjà assez de soucis.

Soudain, je vis un changement sur le visage du médecin. Il se redressa rapidement, son expression devenue alarmante.

Médecin : (à ma mère) « Madame Parker, je vais devoir vous faire quelques tests supplémentaires. Vous devez vous reposer. »

Je n'écoutai pas le reste de ses mots. Tout ce que je savais, c'était que ma mère était en danger. L'angoisse monta en moi comme un tsunami, et je ne pouvais plus me contrôler.

Soudain, ma mère eut un spasme.

Moi : (criant) « Maman ! »

Je me précipitai vers elle, mais les médecins me repoussèrent.

Médecin : (donnant des ordres) « Appelez une équipe ! Nous avons besoin d'aide ici ! »

Mon cœur se brisa en mille morceaux alors que je regardais ma mère perdre connaissance. Je voulais crier, pleurer, mais aucun son ne sortait de ma bouche.

Les médecins agissaient rapidement, et je restai figée, incapable de bouger. Les minutes passaient comme des heures.

Puis, enfin, je vis une lueur d'espoir. Ma mère commença à bouger, et les médecins travaillèrent rapidement pour la stabiliser.

Médecin : (soulageant) « Elle est stable maintenant, mais nous devons la surveiller de près. »

Je me laissai tomber dans une chaise, le souffle coupé par le stress. Mes larmes coulèrent sur mes joues alors que je réalisai à quel point ma mère était fragile.

Moi : (chuchotant) « Je suis désolée, maman. Je ne peux pas te perdre. »

Les médecins continuaient de surveiller sa situation. Mon cœur battait à tout rompre, et je voulais savoir ce qui allait se passer ensuite.

Médecin : (revenant vers nous) « Nous avons réussi à la stabiliser, mais elle doit se reposer. Cassie, je sais que c'est difficile, mais vous devez prendre soin de vous aussi. »

Moi : (déterminée) « Je ne peux pas la laisser. Je dois être ici pour elle. »

Les heures passèrent alors que je restai à son chevet, priant pour qu’elle se rétablisse. Chaque son de l'appareil de surveillance me faisait sursauter.

Finalement, ma mère ouvrit les yeux, et je fus soulagée de la voir consciente.

Mère : (avec un souffle faible) « Cassie… je suis désolée. Je ne voulais pas te faire peur. »

Moi : (larmes aux yeux) « Maman, ne dis pas ça. Tu ne peux pas me faire ça. »

Elle esquissa un sourire fatigué, mais je savais qu'elle avait besoin de repos.

Mère : « Tout ira bien, ma chérie. Je suis désolée de te causer tant de soucis. »

Moi : (avec émotion) « Ce n'est pas toi. Je suis là pour toi, et je le serai toujours. »

Je lui pris la main, déterminée à rester à ses côtés tant qu'elle en aurait besoin. Ce moment renforçait notre lien, et je savais que malgré tout, nous devions nous battre ensemble.

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