Ennemi to lover

chapitre 113- douceur et tendresse

Cassie était de retour au château depuis quelques jours. Malgré la douleur encore vive et sa lente récupération, elle commençait à s’habituer à sa nouvelle réalité. Chaque pas était difficile, chaque mouvement un défi, mais elle sentait que ses amis faisaient tout pour alléger son fardeau. Ce matin-là, elle se réveilla avec un mélange d’appréhension et de curiosité. JJ, qui ne la quittait pratiquement jamais, avait mentionné la veille qu’il avait une surprise pour elle.

Elle ouvrit les yeux en entendant des voix venir de la cuisine. Malgré son envie de rester au lit, elle se redressa lentement. Après quelques instants à retrouver son équilibre, elle sortit de la chambre, s’appuyant légèrement contre les murs.

Dans la cuisine, le groupe semblait en effervescence. Kiara était penchée au-dessus d’un bol, visiblement concentrée, tandis que John B et Sarah discutaient à voix basse. Mais ce qui attira le plus son attention, c’était JJ, qui semblait nerveux, passant une main dans ses cheveux tout en jetant un regard vers la porte. Lorsqu’il croisa son regard, il s’immobilisa.

JJ : "Cassie ! T’es debout ?! T’aurais dû m’appeler. T’as besoin de quelque chose ?"

Elle rit doucement en voyant son air paniqué.

Cassie : "Calme-toi, JJ. Je vais bien. Enfin, autant que possible. Mais... c’est quoi tout ce bazar ?"

Kiara leva les yeux de son bol avec un sourire conspirateur.

Kiara : "Oh, rien du tout. Juste... un projet en cours. Retourne te reposer, Cassie."

Cassie arqua un sourcil, intriguée.

Cassie : "Un projet, hein ? Vous êtes pas très discrets, vous savez."

John B : "T’inquiète pas, tu vas bientôt savoir. Fais juste confiance à JJ."

Elle tourna la tête vers JJ, qui avait l’air plus nerveux que jamais. Cela l’intriguait encore plus. Mais elle décida de ne pas insister. Elle savait qu’ils ne lâcheraient rien avant d’être prêts.

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Quelques heures plus tard, Cassie était installée sur le canapé du salon, un livre sur les genoux. Elle avait tenté de lire, mais son esprit était ailleurs. Que mijotaient-ils ? Son regard se posa sur la porte lorsque JJ apparut, un sourire mystérieux aux lèvres.

JJ : "Viens avec moi."

Cassie : "Où ça ?"

JJ : "Tu verras. Fais-moi confiance."

Elle hésita un instant avant de hocher la tête. JJ s’approcha pour l’aider à se lever, ses gestes doux et attentifs. Ensemble, ils traversèrent le château jusqu’à arriver dans la cour arrière. Cassie s’arrêta net, les yeux écarquillés.

Devant elle, la cour avait été transformée en un petit paradis. Des guirlandes lumineuses étaient accrochées entre les arbres, illuminant doucement l’espace. Une couverture était étalée sur l’herbe, entourée de coussins. Et au centre, un panier de pique-nique les attendait.

Cassie : "JJ... c’est toi qui as fait ça ?"

Il se gratta la nuque, un peu gêné.

JJ : "Ouais, enfin... Kiara et Sarah ont aidé. Mais c’était mon idée. Je voulais juste... faire quelque chose de spécial pour toi."

Elle sentit une chaleur envahir sa poitrine. Depuis l’incident, elle s’était souvent sentie fragile, diminuée. Mais JJ avait ce don de la faire se sentir spéciale, peu importe les circonstances.

Cassie : "C’est magnifique. Merci."

Ils s’installèrent sur la couverture, et JJ sortit quelques plats du panier, visiblement fier de lui. Cassie rit en voyant la quantité de nourriture qu’il avait préparée.

Cassie : "Tu comptes nourrir tout le château ou quoi ?"

JJ : "Hé, je voulais être sûr que t’aurais le choix. Et puis... je savais pas trop ce que t’aimerais."

Ils mangèrent en discutant de tout et de rien, profitant de ce moment de calme. Cassie se sentait presque normale, comme si les événements récents n’étaient qu’un mauvais rêve. Après un moment, JJ se tourna vers elle, son expression plus sérieuse.

JJ : "Tu sais, Cassie... Je m’inquiète pour toi. Je veux que tu sois heureuse, que tu te sentes bien. Et je sais que ça va prendre du temps, mais je serai là. Toujours. Toi, moi... et notre petite fille. Vous êtes tout pour moi."

Elle sentit ses joues chauffer sous son regard intense. JJ avait ce talent pour la désarmer complètement.

Cassie : "Je sais, JJ. Et je te remercie. T’as déjà fait tellement pour moi. Je sais pas comment je pourrais te remercier."

Il secoua la tête, prenant doucement sa main dans la sienne.

JJ : "Tu m’as pas besoin de me remercier. T’as aucune idée de ce que vous représentez pour moi, toi et notre fille. Vous me rendez heureux comme jamais je l’aurais imaginé. Je ferais n’importe quoi pour vous."

Son cœur se serra à ces mots. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun mot ne vint. Au lieu de cela, elle serra doucement sa main, laissant son geste parler pour elle.

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Alors que le soleil se couchait, baignant la cour dans une lumière dorée, JJ sortit une petite boîte de sa poche. Cassie fronça les sourcils, curieuse.

Cassie : "C’est quoi, ça ?"

JJ : "Ouvre."

Elle prit la boîte avec précaution, l’ouvrant pour révéler un bracelet simple mais magnifique, orné d’un petit pendentif en forme d’étoile.

JJ : "C’est pas grand-chose, mais... je voulais te donner ça. Pour te rappeler que peu importe ce qui arrive, je serai toujours là. Comme cette étoile, toujours brillante, même dans l’obscurité."

Cassie sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle était rarement émotive, mais ce geste, cette attention... c’était plus qu’elle ne pouvait supporter.

Cassie : "JJ... c’est... c’est parfait. Merci."

Elle passa le bracelet autour de son poignet, le serrant doucement contre elle. Puis, sans réfléchir, elle se pencha et déposa un baiser sur sa joue. JJ resta figé un instant, surpris, avant de sourire, un peu gêné.

JJ : "T’es sûre que t’es pas en train de tomber amoureuse de moi, là ?"

Elle rit doucement, essuyant une larme au coin de son œil.

Cassie : "Peut-être bien. Mais si c’est le cas, t’as intérêt à être à la hauteur, Maybank."

JJ : "Oh, t’inquiète pas. Je suis prêt à relever le défi."

Ils restèrent là, sous les guirlandes lumineuses, profitant de cet instant de bonheur pur. Peu importe ce que l’avenir leur réservait, ils savaient qu’ils pouvaient compter l’un sur l’autre. Et pour Cassie, c’était tout ce qui importait.