chapitre 7-des liens fragiles

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Le soleil brillait haut dans le ciel alors que je me dirigeais vers l’école. C’était une belle journée, mais je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir un mélange d’excitation et d’anxiété. Les Pogues avaient organisé une sortie à la plage après les cours, et même si je voulais faire partie du groupe, je craignais de me retrouver face aux Kooks, surtout à Topper.

En traversant la cour, je remarquai Topper en train de rire avec quelques-uns de ses amis Kooks. Ils avaient tous l'air de se moquer de quelque chose, et je me sentais déjà mal à l'aise. Mais je n’avais pas le choix, je devais passer devant eux pour atteindre le bâtiment principal.

Topper : "Eh bien, regardez qui vient ! La petite Pogue qui pense qu'elle peut se joindre à nous !"

Je ralentis le pas, essayant d’ignorer sa provocation. Je détestais son arrogance, mais je savais qu’ignorer ses provocations était presque impossible.

Moi : "Je ne suis pas ici pour vous parler, Topper."

Mon ton était plus ferme que je ne le pensais, mais la façon dont il se tenait là, avec ce sourire suffisant, me mettait mal à l’aise.

Topper : "Tu ne devrais pas prendre la vie trop au sérieux, Cassie. Viens à la plage avec nous. Ça te fera du bien de changer d’air."

Je savais qu’il disait ça pour me rabaisser, pour me rappeler ma place. Je me forçai à lever les yeux vers lui.

Moi : "Non, je ne vais pas avec vous."

Il se mit à rire, un rire qui résonnait comme un écho cruel dans ma tête.

Topper : "Oh, allez. Pourquoi pas ? Tu as peur de t'amuser avec les Kooks ? Ou est-ce que tu préfères rester avec ta bande de Pogues ?"

Mes mains commencèrent à trembler, et je tentai de garder mon calme. Ses mots étaient comme des flèches, me touchant directement au cœur. Chaque phrase qu’il prononçait me frappait, mais je ne pouvais pas lui donner cette satisfaction. Je savais que je devais rester forte.

Moi : "Je préfère éviter les gens comme toi."

Mais même en disant cela, je sentais ma voix faiblir. Mon cœur battait la chamade, et je savais que je ne pouvais pas continuer cette conversation. Topper s'approcha un peu plus, et son attitude provocante me mettait encore plus mal à l'aise.

Topper : "Tu sais, on dirait que tu es juste une sale Pogue qui ne sait pas où elle va. Ça doit être dur d'être dans ta peau."

Ses mots me transpercèrent comme des lames. Je ne voulais pas qu’il me voie souffrir, mais je ne pouvais pas ignorer la douleur qu'il causait. Je me sentais vulnérable, exposée à ses attaques. Je tentai de garder mes larmes à distance, mais c’était difficile.

Moi : "Laisse-moi tranquille, Topper."

Je voulais paraître forte, mais ma voix trahissait mes émotions. Je pouvais sentir les larmes me monter aux yeux, mais je ne voulais pas qu’il les voie. Il ne recula pas.

Topper : "Regarde-toi, tu es déjà en train de pleurer. C’est ce que je disais, tu n’es rien sans tes amis."

Chaque mot était un coup de poignard. Je ne pouvais pas laisser ses paroles me détruire, mais j’avais peur. Peur de ce qu'il disait, peur de ce que cela signifiait pour moi. À ce moment-là, je savais que je ne pouvais pas rester ici, mais mes jambes ne semblaient pas vouloir bouger.

Puis, une voix familière interrompit la conversation. JJ, qui avait observé la scène, s'interposa entre nous, son regard furieux dirigé vers Topper.

JJ : "Laisse-la tranquille, Topper. Tu n’as pas besoin de la rabaisser pour te sentir mieux."

Topper sourit, mais son sourire était plus une grimace. Il se tourna vers JJ avec mépris.

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