Ennemi to lover

chapitre 32- peur

Après avoir insisté encore et encore, Cassie avait finalement réussi à convaincre JJ de partir à l'hôpital avec les autres. Bien que son esprit fût en paix de les avoir envoyés, son cœur battait la chamade, tiraillé entre la peur irrationnelle d'y retourner et l'inquiétude grandissante pour ses amis. JJ ne voulait pas la laisser, il insistait pour rester à ses côtés. Mais Cassie avait poussé un soupir de résignation, insistant sur le fait qu'elle ne pouvait pas y aller. L'hôpital, les souvenirs douloureux, tout cela la terrifiait. Elle avait vécu trop de souffrances là-bas.

Ils avaient finalement quitté la maison, laissant Cassie seule, la tête pleine de pensées tourmentées. Elle n’avait jamais voulu être ici, au milieu de tout ça. C'était une simple promenade, quelques minutes loin de tout ça pour prendre l'air. Mais dès qu'elle franchit la porte, une vague d’angoisse l'envahit, suivie par une étrange sensation de malaise. Le quartier semblait calme, mais quelque chose clochait.

Elle décida de marcher sans but, essayant de se distraire, de chasser les images qui lui hantaient encore. Elle avait besoin de se retrouver seule, d'évacuer la pression qui pesait sur ses épaules. Mais alors qu’elle se dirigeait vers la petite ruelle, un bruit discret derrière elle attira son attention. Elle se retourna, mais il était déjà trop tard. L’homme qu’elle avait croisé plus tôt, celui qui lui avait envoyé des menaces, se tenait là, un sourire cruel sur les lèvres. Il s’approcha d'elle rapidement, d’un pas sûr.

L'homme : "Tu pensais vraiment pouvoir t’échapper, hein ? Tu crois que tu peux me défier impunément ?"

Avant même qu’elle puisse réagir, il posa une main sur sa bouche, la forçant à se taire. L’instant d'après, une aiguille se planta dans son cou. La douleur, bien que brève, fit vaciller Cassie, et elle se laissa emporter dans l’obscurité.

Quand elle reprit connaissance, elle se trouvait dans une pièce sombre et froide. La panique la saisit alors qu'elle réalisait qu’elle était ligotée. Ses mains étaient liées derrière son dos, et la douleur qui irradiait de son cou ne faisait qu'empirer son état. Elle tenta de se redresser, mais une voix rauque et menaçante la fit se figer.

L'homme : "Tu croyais vraiment pouvoir t’échapper, hein ? Tu crois que tu peux me défier impunément ?"

Cassie tremblait, son corps crispé de terreur. Elle ne pouvait pas bouger, ne savait même pas où elle se trouvait. L'homme se tenait là, dans l'ombre, observant. Il se rapprocha d'elle, un ricanement malsain échappant de ses lèvres.

L'homme : "Je vais te montrer que tu n’as aucune échappatoire."

Cassie se força à respirer, essayant de ne pas céder à la panique qui montait en elle. Elle tenta de réfléchir à une issue, mais la douleur, l'angoisse, tout cela la paralysait. Le poids de la situation l’écrasait.

Les minutes se transformèrent en heures alors qu’elle restait là, incapable de bouger, les yeux fixés sur l’homme. Elle se sentait complètement impuissante, incapable de faire face à ce qu’il lui réservait. Le chagrin et la peur s’amalgamaient en elle, rendant chaque pensée plus confuse. Le temps semblait se suspendre, et Cassie ne pouvait qu’attendre, espérer que quelqu'un, n'importe qui, viendrait la sauver. Mais le silence pesant dans la pièce était insupportable.

L’homme finit par s’approcher, ses gestes devenant plus pressants, plus menaçants.

L'homme : "Tu n'as aucune idée de ce que tu viens de provoquer."

Cassie détourna son regard, cherchant à se réfugier dans ses pensées, loin de ce qu'il pouvait faire. Mais la terreur l’empêchait de se concentrer, de se libérer.