chapitre 14- Les pogues

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Cassie se réveilla avec un sentiment différent. Elle s’habituait peu à peu à l’idée d’avoir des amis sur lesquels elle pouvait compter. La veille, JJ lui avait proposé une sortie avec tout le groupe, histoire de lui changer les idées et de lui donner une pause bienvenue dans la tempête de ses émotions. Elle accepta de bon cœur, même si elle ressentait encore ce pincement de vulnérabilité qui la poussait à rester sur ses gardes.

Dans la matinée

Alors qu’ils se retrouvaient tous au point de rendez-vous habituel, JJ, toujours le premier, l’attendait avec son sourire en coin habituel.

JJ : « Alors, prête pour une journée Pogues style ? On va te faire oublier tous tes soucis aujourd’hui ! »

Cassie, souriante : « J’espère bien que vous êtes prêts à assurer, parce que j’ai besoin de ça. »

Les autres arrivèrent rapidement, et tous les Pogues se mirent en route pour un coin tranquille au bord d’une crique, un endroit caché que seul John B connaissait. Le chemin fut ponctué de rires et de taquineries, et Cassie se laissa petit à petit envahir par cette ambiance apaisante. Elle réalisait que ses amis avaient vraiment prévu quelque chose de spécial rien que pour elle.

L’après-midi, au bord de l’eau

Ils s’installèrent tous sur le sable, profitant du calme environnant. Sarah proposa de sortir des snacks, tandis que Pope allumait une petite musique de fond. Les discussions allaient bon train, et chacun partageait des anecdotes de son enfance.

Sarah, taquine : « JJ, tu te souviens de cette fois où tu t’es jeté dans l’eau pour impressionner une fille et où t’es ressorti complètement couvert d’algues ? »

JJ, un peu embarrassé : « C’était un plan audacieux, voilà tout ! »

Tout le monde éclata de rire, et Cassie elle-même laissa échapper un rire sincère, qu’elle n’avait pas entendu chez elle depuis longtemps.

Au bout d’un moment, alors que chacun était détendu, Sarah s’assit à côté de Cassie.

Sarah : « Ça te fait du bien, hein, d’être avec nous ? »

Cassie hocha la tête, un sourire triste aux lèvres.

Cassie : « Oui… C’est étrange de me sentir aussi bien avec des gens. D’habitude, j’ai l’impression de devoir tout contrôler, mais avec vous, je n’ai pas à le faire. »

Sarah posa une main réconfortante sur son épaule.

Sarah : « Tu fais partie de la bande maintenant, Cassie. On est là pour toi, d’accord ? Quoi qu’il arrive. »

Le moment des confidences

Au fur et à mesure de la journée, les discussions devinrent plus profondes. Cassie sentit le besoin de parler de sa mère. C’était rare pour elle de se confier, mais la bienveillance des Pogues la poussait à baisser ses barrières.

Cassie, hésitante : « Ma mère… Elle n’a jamais eu la vie facile. On a dû déménager ici pour qu’elle ait de meilleurs soins. Elle ne parle pas beaucoup, mais je sais qu’elle fait ça pour moi. Elle n’a jamais rien voulu me dire sur mon père, il est parti avant même que je naisse. »

JJ posa une main sur son bras, avec une tendresse sincère.

JJ : « Ta mère est une battante. Et toi aussi, Cassie. Si elle fait tout ça, c’est parce qu’elle voit la force que tu as en toi. »

Cassie baissa les yeux, touchée par ses mots, alors que Pope se rapprochait également.

Pope : « Ça doit pas être facile, mais tu sais qu’on est là, pas vrai ? À partir de maintenant, tu n’es plus seule. »

La voix de Cassie s’éteignit un peu, mais elle se sentait comprise et rassurée. Elle ne put retenir un sourire discret en les voyant tous autour d’elle, aussi protecteurs qu’attentifs.

La promesse des Pogues

En fin de journée, alors que le soleil commençait à se coucher, les Pogues formèrent un cercle autour de Cassie.

John B : « Cassie, quoi qu’il se passe dans ta vie, souviens-toi que tu as toujours une famille ici. Nous sommes plus qu’un groupe d’amis, nous sommes une famille. Et cette promesse-là, elle est incassable. »

Sarah : « Ça veut dire qu’on sera toujours là, même dans les moments les plus difficiles. On te soutiendra quoi qu’il arrive. »

Pope : « On est là pour te relever quand tu tombes. On sera là dans les rires comme dans les larmes. »

Cassie les regarda, les yeux brillants d’émotion. Ce moment comptait plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Une promesse qu’elle n’aurait jamais espérée, mais qui la rassurait infiniment.

Cassie : « Merci… vraiment. Vous n’imaginez pas à quel point c’est précieux pour moi. »

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