Ennemi to lover

chapitre 98- l'inquiétude et la colère

Ce matin-là, la journée avait bien commencé. Elya était dans le jardin avec Alex, jouant près de la balançoire. Cassie et JJ, assis sur la terrasse, surveillaient les enfants tout en discutant de leurs projets à venir. Le soleil brillait, et tout semblait paisible. Rien n’aurait pu les préparer à ce qui allait arriver.

Cassie se leva, se dirigeant vers la cuisine pour préparer un goûter, pendant que JJ continuait à regarder Elya et Alex jouer ensemble. Puis, en un instant, la tranquillité du matin fut brisée.

JJ : (criant) "Elya !"

Il se leva brusquement, les yeux écarquillés d’angoisse. Elya n’était plus là. Il se précipita vers le jardin, appelant son nom, mais il n’y avait aucune réponse. La terreur s’empara de lui. Il se tourna vers Cassie, qui venait d’arriver à l’entrée de la maison, les mains pleines de fruits pour les enfants.

Cassie : "Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?"

Le regard de JJ était déjà rempli d’angoisse. "Elya... elle était là il y a une seconde, et maintenant elle a disparu !" Il laissa échapper un cri de panique, sa voix tremblante.

Les deux parents se précipitèrent dans le jardin, appelant leur fille à haute voix, mais Elya ne répondit toujours pas. Cassie, les mains tremblantes, chercha partout, criant son nom dans la maison, dans le jardin, mais aucun signe de leur fille. Elle sentit son cœur s’arrêter un instant, un froid glacé envahissant tout son corps.

Cassie : (les larmes aux yeux, paniquée) "Non, non... Elle ne peut pas être partie... Où est-elle ?"

JJ : (les poings serrés, la gorge nouée) "Elle était juste là ! Elle ne peut pas s'être volatilisée comme ça. Quelqu'un l’a prise, Cassie. Quelqu’un l’a emmenée !"

Les deux parents étaient en état de choc. Cassie s’effondra sur le sol, les larmes jaillissant de ses yeux. Elle avait du mal à respirer, son cœur battant à tout rompre.

Cassie : (entre deux sanglots) "Elya... ma fille... Où est-elle ?"

JJ : (les larmes roulant sur ses joues) "Je vais la retrouver, je te le promets. Personne ne touche à ma fille !"

En un éclair, JJ se redressa et attrapa son téléphone pour appeler la police. Ses mains étaient tremblantes, mais il parvint à composer le numéro, sa voix déformée par la colère et l'angoisse.

JJ : (désespéré) "Ma fille a disparu. Elle a été enlevée ! Il faut faire quelque chose, rapidement !"

La voix au bout du fil lui répondit calmement, mais la peur dans la sienne était palpable. Les autorités promettaient une réponse rapide, mais pour JJ et Cassie, chaque seconde comptait. Ils n’étaient plus que deux parents paniqués, prêts à tout pour retrouver leur enfant.

Ils se rendirent au poste de police, où les policiers prenaient leur déposition. Cassie, dévastée, n’arrivait même pas à parler, n’arrivant pas à retenir ses pleurs. JJ, quant à lui, était furieux, ses poings serrés tellement fort qu’il sentait la douleur dans ses articulations. Il était hors de lui, mais il savait qu’il devait rester calme, surtout pour Cassie.

Le retour à la maison fut lourd, très lourd. Chaque minute passée sans nouvelles d’Elya semblait une éternité. Ils rentrèrent dans leur chambre, les yeux égarés, le silence pesant. Le château, qui avait autrefois été un lieu de bonheur, semblait soudainement vide, comme si tout avait perdu son sens.

Cassie s’effondra de nouveau, les bras autour de son ventre, sa respiration entrecoupée par des sanglots. "C’est de ma faute, JJ... C’est de ma faute."

JJ, son visage marqué par la douleur et la rage, s’agenouilla à ses côtés et la prit dans ses bras. "Non. Ce n’est pas ta faute. On va la retrouver. On va tout faire pour ça." Il ferma les yeux, son cœur brisé, mais une colère sourde bouillonnait en lui. Personne, personne ne toucherait à sa fille.