La pièce était noire comme de l'encre, le genre de noir que l’on ressent dans son corps. L’air semblait lourd, presque irrespirable, comme si chaque souffle prenait un effort surhumain pour traverser ses poumons. Cassie était immobile, le corps figé, les bras serrés derrière son dos, les poignets douloureusement liés. La douleur dans ses articulations ne faisait qu’augmenter avec chaque mouvement, mais elle n’avait pas d’autre choix que de l’ignorer. Ses yeux parcouraient la pièce en quête d'une issue, mais il n’y en avait pas. C’était un piège, et elle le savait.
Elle avait l'impression d’être une mouche prise dans une toile d’araignée. Il était là, quelque part dans l’obscurité, observant. L’homme. Ce monstre qu’elle avait croisé plus tôt, dont le sourire cruel ne quittait jamais ses lèvres. Elle pouvait sentir sa présence, même sans le voir. Elle n'entendait rien, si ce n'est son propre souffle entrecoupé par des battements de cœur qui martelaient sa poitrine comme un tambour. Elle savait que la situation empirerait. Cela n'avait jamais été aussi sérieux. L'homme avait des yeux comme ceux des prédateurs, qui cherchaient à effrayer, à contrôler, à faire plier.
Ses pensées tournaient en boucle, son esprit s’accrochant à des souvenirs lointains, mais aucun ne semblait apporter de réconfort. Il n'y avait rien ici de rassurant, rien d’autre que la peur et la souffrance imminente.
L'homme : "Alors, Cassie... tu croyais que tu pouvais vraiment m’échapper, hein ?"
Cassie sursauta. Elle n’avait pas entendu ses pas. Il était là, devant elle, comme une ombre déformée par la lumière pâle qui filtrait de la fenêtre. Sa silhouette imposante se dressait contre le fond sombre de la pièce, comme une menace prête à se jeter sur elle. Ses yeux brillaient dans l’obscurité, plus perçants que jamais, cherchant à la déstabiliser. Il s'approcha lentement, chaque pas résonnant dans la pièce comme une cloche de mort.
Elle se força à respirer lentement, à ne pas céder à la panique qui menaçait de la submerger. Ses doigts se crispèrent autour des cordes qui les entravaient, les dents serrées, cherchant une échappatoire. Mais rien ne venait. Elle n’avait pas de plan, pas de solution à ce cauchemar.
L'homme : "Tu penses que tu es forte ? Tu te caches derrière tes airs de rebelle, mais regarde-toi. T'es juste une gamine qui croit pouvoir me défier."
Il s'arrêta à quelques pas d'elle, trop près pour qu'elle puisse se sentir en sécurité, trop loin pour qu'elle puisse atteindre son visage. Un ricanement froid s'échappa de ses lèvres.
Cassie : (d'une voix tremblante) "Tu... tu me feras pas céder."
Elle se força à dire ces mots, mais sa voix se brisa sous le poids de la terreur. Elle se haïssait pour ça. Elle ne voulait pas qu'il voie qu’il la terrorisait, qu’il la dominait déjà. Elle ne voulait pas lui accorder cette victoire. Elle se redressa autant qu'elle le pouvait, forçant ses muscles endoloris à réagir, même si chaque mouvement la faisait souffrir. La douleur dans ses poignets était insupportable, mais c’était cette souffrance physique qui l'empêchait de sombrer complètement dans la panique. La douleur était réelle, mais elle l'aidait à se concentrer, à se maintenir en vie.
L'homme : "Tu vois, c’est ça le problème. T’as beau essayer de lutter, t’es juste une proie. Et les proies, elles finissent toujours par céder."
Il s’approcha un peu plus, un pas lourd, puis un autre. La distance entre eux se réduisait, et Cassie sentit son cœur s’emballer dans sa poitrine. Chaque souffle devenait plus difficile. Elle essayait de se dire que ce n'était qu’un homme, un homme comme les autres, mais les gestes de l’homme, son regard, tout chez lui criait la domination, la soumission imposée. Elle ferma les yeux un instant, tentant de se concentrer sur sa respiration, sur son corps, sur autre chose que sur cette peur écrasante qui la paralysait.
L'homme : (d’une voix basse, menaçante) "Je vais te briser, Cassie. Parce que c’est ce que je fais. Je brise les rebelles. Ceux qui pensent qu’ils peuvent m’échapper."
Il tendit la main vers elle, comme pour saisir son visage, mais il ne toucha que ses cheveux. Il les caressa d'une manière presque possessive, sa main froide glissant sur sa peau. Cassie se força à ne pas réagir, mais la sensation de sa main, froide et dure, la fit frissonner. Chaque caresse semblait plus une malédiction qu’un geste.
L'homme : "Tu penses que je vais m'arrêter ? Que je vais te laisser partir ? T’es trop naïve."
Sans crier gare, il la gifla violemment. Le bruit de la claque résonna dans l’air, et Cassie sentit sa tête tourner sous l'impact. La douleur, sourde et lancinante, s’ajouta au chaos dans sa tête. Elle s’essuya la lèvre, sentant le goût métallique du sang sur sa langue. Mais elle ne pleura pas. Elle refusa de lui donner cette satisfaction.
Cassie : (d'une voix faible, mais pleine de défi) "Tu ne me feras pas plier."
L'homme : (un ricanement qui déchira l’air) "Tu veux que je te montre ce que c’est, vraiment ? Parce que je peux. Je peux te faire tout ce que je veux, Cassie."
Il la repoussa contre le mur, plus fort cette fois. Cassie perdit l’équilibre, mais elle se redressa rapidement, refusant de se laisser abattre. Elle était peut-être piégée, mais elle ne se laisserait pas faire. Il l'avait peut-être frappée, mais elle n'était pas encore brisée. Pas encore.
Cassie : (en serrant les dents) "Je ne céderai pas. Tu es juste un monstre."
L'homme : "Un monstre, hein ? Je vais te montrer ce qu’est un vrai monstre."
Il se pencha au-dessus d’elle, son souffle chaud contre sa peau, et son regard perça la noirceur de la pièce. Cassie sentit la nausée l’envahir, mais elle se força à ne pas céder à cette sensation. Elle garda les yeux fixés sur lui, même si son corps tremblait. Elle n’était pas prête à se soumettre. Pas encore.
L'homme : "Tu n’as aucune idée de ce que je peux te faire. Tu crois que tu vas t’en sortir comme ça ? Non. Ce que tu fais, c’est t’attirer des ennuis encore plus gros. Mais ça, tu vas le découvrir bien vite."
Il s'éloigna un peu, comme pour la laisser respirer, puis revint vers elle, une lueur de dégoût dans ses yeux. Il savait que ses menaces faisaient leur effet, que la peur qu’il insuffler en elle n’était que le début d’une épreuve bien plus douloureuse.
Cassie : (désespérée, mais tentant de garder une dernière once de contrôle) "Tu... tu veux me briser, mais je tiendrai bon. Parce que je ne suis pas comme toi."
L'homme haussait les épaules, indifférent à ses paroles, comme si elles ne signifiaient rien. Il se pencha à nouveau vers elle, murmurant à son oreille, sa voix rauque emplie de mépris.
L'homme : "Je vais te montrer qui est le véritable monstre ici."
Sans avertissement, il la souleva du sol, la jetant violemment contre un autre mur. Cassie ressentit la douleur dans tout son corps, ses côtes se heurtant au béton froid. Elle essaya de se relever, mais chaque mouvement était un supplice. Elle se sentait de plus en plus faible, son corps réagissant de manière plus lente, plus lourde.
L'homme : "Tu crois que tu peux me résister ? T’es juste une petite chose fragile, Cassie. Je vais te montrer de quoi je suis capable."
Il se pencha une nouvelle fois vers elle, sa main se refermant sur sa gorge. Il la força à lever le regard vers lui, un sourire mauvais sur les lèvres.
L'homme : "Je vais t'enseigner la vraie peur."
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Ennemi to lover
AléatoireCassie, 17 ans, vient d'arriver en Caroline du Nord avec sa mère malade. Elle a grandi sans père et cache ses problèmes pour ne pas attirer la pitié. Elle rencontre JJ, un garçon rebelle des Pogues, qu'elle trouve insupportable. Leur relation démarr...