chapitre 17-le poids du chagrin

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Cassie franchit la porte du château, entourée par le groupe qui restait silencieux, sentant la fragilité de ses émotions. JJ marchait juste derrière elle, prêt à la soutenir si elle faiblissait. Ils arrivèrent dans le grand salon, où Cassie se laissa tomber dans un fauteuil, le regard vide et les épaules affaissées.

Personne ne parlait. La lourdeur du moment semblait peser sur chaque respiration, chaque geste. JJ, hésitant, s'agenouilla près d'elle, cherchant un moyen d'apaiser la tempête intérieure qu'il voyait dans ses yeux.

JJ : « Cassie... on est là, tu sais. Si t'as besoin de quoi que ce soit. »

Cassie tourna lentement la tête vers lui, ses yeux remplis de tristesse et de colère.

Cassie : « C'est ça, votre solution ? Dire que vous êtes là ? Croire que ça change quoi que ce soit ? Ma mère est morte, JJ... Elle est partie, et vous... vous êtes juste là, à me regarder comme si ça pouvait arranger les choses. »

Pope : (doucement) « Cassie, on sait que ça fait mal, mais... »

Cassie : « Vous savez rien ! Arrêtez de dire que vous savez ! Vous ne pouvez pas comprendre ce que ça fait ! »

Elle se leva brusquement, envoyant sa chaise grincer contre le parquet. Les autres la regardaient, un mélange d'empathie et d'incertitude dans leurs regards, mais personne n'osa dire un mot de plus.

Cassie traversa la pièce d'un pas vif et sortit en claquant la porte derrière elle, laissant le groupe dans un silence pesant. JJ se leva rapidement pour la suivre, mais Pope posa une main sur son épaule.

Pope : « Laisse-lui un peu d'espace, JJ. Elle a besoin de temps. »

JJ : « Je sais, mais... je peux pas la laisser seule. Pas maintenant. »

Il hésita, puis sortit du château pour la retrouver. Cassie était dans la véranda, les bras croisés, fixant un point imaginaire dans le lointain.

Le lendemain matin, Cassie était toujours aussi renfermée, mais cette fois, la douleur semblait s'être transformée en quelque chose de plus sombre, plus brûlant. Lorsqu'ils la retrouvèrent dans le salon, elle semblait prête à exploser.

Sarah : « Cassie... tu veux qu'on parle de... »

Cassie : « De quoi ? De la façon dont tout le monde se sent mal pour moi, de comment je devrais gérer cette douleur ? Arrêtez, sérieusement, arrêtez de faire semblant de comprendre ! »

Kie : « On essaie juste d'être là pour toi, Cassie... »

Cassie : « Être là ? Mais qu'est-ce que ça change, hein ?! Ma mère est morte, et vous ne pouvez rien y faire. Alors arrêtez avec vos mots qui sonnent faux ! »

Elle s'énervait de plus en plus, ses mains tremblant de rage et de chagrin. JJ, qui l'avait observée sans intervenir, prit alors une profonde inspiration et s'approcha d'elle.

JJ : « Cassie... c'est normal d'être en colère, de ressentir tout ça. Mais ne nous repousse pas. Laisse-nous t'aider, même si tu penses que ça ne sert à rien. »

Elle le regarda, les larmes aux yeux, mais ses poings se serraient, comme pour contenir sa peine.

Cassie : « T'aider ? JJ, tu crois vraiment que tu peux comprendre ce que je ressens ?! Tu crois que tu peux... »

Elle commença à le frapper doucement, les poings serrés, comme pour évacuer toute la rage qui l'animait. JJ restait immobile, acceptant les coups sans un mot, ses yeux emplis de compassion et de tristesse.

Cassie : « Pourquoi... pourquoi ça devait arriver comme ça ?! Pourquoi elle... » murmura-t-elle, sa voix se brisant sous le poids des sanglots.

JJ ne bougea pas, laissant Cassie frapper contre son torse avec des gestes de plus en plus faibles, jusqu'à ce qu'elle s'effondre, glissant ses bras autour de lui. Il la serra doucement, ses mains caressant son dos pour l'apaiser.

JJ : « Je sais que rien de ce que je pourrais dire ne fera disparaître ta douleur. Mais je suis là... juste là, avec toi. »

Elle pleurait silencieusement contre lui, trouvant enfin un semblant de réconfort dans ses bras, là où elle se sentait comprise et en sécurité.

Je peux continuer en développant davantage leurs émotions et interactions, ou intégrer des dialogues avec les autres membres, selon ton souhait.






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