Bejeweled

Looking at Me - Sabrina Carpenter

Sébastien referma la porte d'un geste rapide, son sourire enjôleur se teintant d'une lueur de défi. David, les yeux brillants, se rapprocha de lui, sa main effleurant le torse de Sébastien. Les deux hommes se fixèrent un instant, une tension palpable flottant dans l'air, un mélange d'excitation et de désir non dissimulé.

« T'es infernal, tu le sais ça ? » murmura Sébastien, un sourire en coin, sa voix vibrante de désir.

Depuis qu'ils avaient quittés la voiture, David était incapable de se détacher de Sébastien, il n'avait pas lâcher ses lèvres une seule fois dans les escaliers ce qui avait faillit les envoyer à l'hôpital.

David haussa un sourcil, amusé par la réplique, son regard plongé dans celui de Sébastien.

« Justement, c'est pour ça que tu m'aimes. » Ses doigts explorèrent les muscles du torse de Sébastien, pressant légèrement, jouant avec la chaleur qui se dégageait de sa peau.

« Trop sûr de toi... » répliqua Sébastien en s'approchant encore, ses mains glissant lentement des hanches de David jusqu'au bas de son dos, l'attirant brusquement contre lui. Leur proximité les enivrait, le souffle court, tandis que David fermait les yeux, profitant de cette emprise possessive et de la chaleur qui émanait de l'étreinte.

« Je le suis peut-être, mais ça t'plait... » chuchota David, le souffle tremblant, une pointe de provocation dans la voix. Il glissa ses lèvres le long de la mâchoire de Sébastien, ses doigts s'accrochant à ses épaules.

Sébastien frissonna, son contrôle vacillant sous les assauts doux et brûlants de David. Un rire bas et rauque lui échappa, mélange de plaisir et d'abandon, ses mains resserrant leur prise comme pour lui imposer une pause.

« Je ne te toucherais pas ce soir... » souffla-t-il en le regardant droit dans les yeux.

David se mordit la lèvre, amusé.

« Pourquoi pas ? T'as peur de plus tenir la cadence, vieillard. »

« Oh viens ici toi ! » lança Sébastien avec un sourire espiègle avant de se lancer à la poursuite de David, qui détala en riant à travers l'appartement. Ils zigzaguaient autour des meubles, le rire cristallin de David rebondissant contre les murs, son souffle court, trahissant son excitation mêlée d'un brin de panique amusée.

Après quelques secondes de course, Sébastien réussit à réduire la distance et, d'un bond agile, il l'attrapa par la taille, le déséquilibrant et le faisant basculer au sol dans un éclat de rire partagé. Ils atterrirent sur le tapis du salon, David à moitié sous le poids de Sébastien, qui le surplombait de toute sa carrure, un sourire victorieux et provocateur sur les lèvres.

« T'es lourd. » râla David, mi-amusé, mi-moqueur, tout en feignant de se dégager. Mais au fond, il ne fit aucun véritable effort pour se libérer de l'étreinte puissante de Sébastien, bien au contraire, un sourire joueur étirant ses lèvres.

Sébastien leva les yeux au ciel avant de lui donner une petite tape sur le torse.

« Tu adores ça.» murmura-t-il, son visage s'approchant de celui de David, leurs regards plongés l'un dans l'autre.

David éclata de rire, ses yeux brillants de défi.

« Peut-être bien... » répondit-il en laissant une main glisser lentement sur la nuque de Sébastien, le rapprochant un peu plus. Leurs souffles se mêlaient, la tension entre eux redevenant palpable, un courant électrique qui semblait intensifier chaque sensation, chaque frisson.

Sébastien, un sourire en coin, finit par murmurer d'une voix basse :

« Pas ce soir... » Ses mains, toujours ancrées autour de David.

David le regarda, provocateur, ses lèvres effleurant celles de Sébastien avant de murmurer, presque dans un souffle :

« Tout ce que tu voudras. »

Sébastien s'assit doucement sur le tapis, adossé contre le canapé, et avant qu'il n'ait le temps de dire quoi que ce soit, David se glissa sur ses cuisses, nichant son corps contre celui de Sébastien avec un soupir satisfait. Il posa sa tête contre son épaule, ses bras entourant son cou, comme pour s'assurer qu'il ne pourrait s'échapper. Sébastien sourit en silence, glissant instinctivement ses mains autour de la taille de David, les laissant reposer sur le creux de son dos dans une étreinte douce mais ferme.

« Je suis si bien avec toi... » murmura David d'une voix douce, presque inaudible, comme s'il partageait un secret précieux.

Sébastien se tut un instant, absorbant chaque mot. La chaleur de David contre lui, le rythme apaisant de sa respiration et cette sensation de plénitude rare qui semblait les envelopper. Un sourire tendre effleura ses lèvres, et il lui caressa doucement les cheveux, le laissant se blottir un peu plus, comme s'il pouvait le protéger du reste du monde, juste ici, dans cet instant suspendu.

« Moi aussi, » répondit-il enfin, sa voix un peu rauque, ses doigts traçant des cercles lents et apaisants dans le dos de David. « T'as aucune idée à quel point. »

David leva les yeux, ses prunelles brillantes d'une tendresse presque vulnérable, comme si, pour une fois, il laissait tomber ses barrières et montrait tout ce qu'il ressentait vraiment.

« C'est... rare pour moi de me sentir comme ça, tu sais, » murmura-t-il, ses mains glissant dans le cou de Sébastien, caressant sa peau avec douceur. « Avec toi, tout semble... si simple. J'ai envie d'être contre toi tout le temps, je sais pas ce que tu m'as fait. »

Sébastien le regarda, touché par l'aveu, et sans un mot, il pressa ses lèvres contre son front dans un baiser léger mais chargé de promesses silencieuses, un serment muet qu'il resterait là, aussi longtemps que David le voudrait.