Him.

Chapitre 2: cauchemard

Ma mère était assis à table lisant le journal comme chaque mardi, mon père venait de rentrer en criant sur ma mère lui répétant qu'ils allaient finir en retard à leurs rendez-vous chez les Tomphson, la famille du patron de mon père.
Ma mère savait qu'elle allait devoir l'attendre car sans arrêt je jouait avec quelques minutes.
-Bon allez ma belle, on y va.
Il va voir maman et lui demande gentiment d'aller démarrer la voiture pendant qu'il m'attendait. Je mis ma veste, mon écharpe puis mes chaussures avant de courir vers la porte rejoindre mon père.
Cela faisait une demie-heure que nous roulions et mes parents riaient et chantaient à tue-tête avec moi.
-Maman, regarde!
-Montre à ton père ma chérie, je conduis.
-Non regarde s'il te plaît!
Ma mère se retourna pour me voir lui faire des grimaces, elle me sourit.
-ROSE! Cri mon père.
Et avant même qu'elle comprenne, un long camion nous percuta.

-NOOON! Criais-je

Je sursaute, revenant à la réalité. L'eau du bain était froide et mon petit corps gelée, depuis combien de temps je dormais? Je sort vite de l'eau, m'enroule dans une serviette et souffle un moment.

J'ai envie de fumer. Chaque fois que je me remémore la scène de l'accident, je me sens en manque d'oxygène et la cigarette est la seule chose qui m'apaise.

Toc toc toc

-Elizabeth, est-ce-que ça va? Demande une voix féminine.
-Oui oui ça va, pas la peine de venir, je n'ai pas besoin de votre aide. Soufflais-je méchamment.

J'entend un petit ok avant d'entendre des bruits de talons s'éloigner.

Je sort de la salle de bain et me positionne devant mon dressing cherchant une tenue à mettre pour le dîner. Oh et puis je n'ai pas besoin de faire bonne impression!

J'enfile un gros pull bordeaux et un jean skinny simple noir avant de mettre mon perfecto car j'avais encore un peu froid.

-Mademoiselle Millwards, le dîner est presque prêt, veuillez me suivre s'il vous plait. La vieille femme s'incline devant moi.

Lorsque nous sommes dans les escaliers j'entend le doux rire d'Harry mélanger à celui d'une fille, sûrement sa mère ou une des servantes.

Bien sûr le verdict n'était pas du tout en accord avec ce que je pensais. Il tenait une blonde que je connaissais que trop bien dans ses bras, Taylor Swift, une chanteuse que je n'ai jamais pu adorée.

Ils se tenaient sur le canapé à s'embrasser et se faire d'innombrables câlin. Ils connaissent les chambres?

Deux femmes étaient entrain de mettre la table, je décide donc d'aller dans la cuisine et parler avec Anne, malgré que je suis censé la détester, j'ai envie de lui parler.

-Bonjour Elizabeth, ta chambre te convient? Elle me sourit en coupant des tomates.
-Oui elle est parfaite merci. Dis-je désintéressée.

Mon regard était rivés sur le canapé du salon qui me laissait voir ce couple hideux. Anne me montre d'autre tomates et me demande gentiment si je peux l'aider.

Je commence à couper les tomates toujours en jetant quelques regards dans le salon.

-Ces tomates t'on-t-ils fait quelque chose? Riait Anne.

Je la regarder confuse, ne comprenant pas où elle voulait en venir. Pourquoi me demande t'elle cela?

-Tu es entrain de les massacrés. Rit-elle encore. On dirait que tu va couper la planche avec.

Je me met à rire mal à l'aise et regarde l'état de mes pauvres tomates. Elle avait raison, mes tomates ne ressemblait pas du tout à des rondelles mais plutôt à...je ne sais même pas à quoi elles ressemblent.

Je continue plus lentement faisant attention à bien les couper, mais quand je dirigea mon regard dans le salon, le couple était entrain s'embrasser ce qui bizarrement me faisait ressentir mal, ma poitrine serrés.

-Aïe putain! Jurais-je
-Ça ne va pas? Me demande la belle femme devant moi.
-Si très bien! Dis-je cette fois si méchamment.

Je sort de la cuisine et me précipite vers la salle de bain du bas la plus proche, plongeant mon doigt sous l'eau. A force de les regarder, je me suis coupée.

Je souffle un instant après avoir réussie à cesser les saignements et mouilla mon visage pour me rafraîchir.
Je me regarde dans le miroir et aperçoit dans l'encadrement de la porte, ce maudit garçon: Harry.

Qu'est-ce-qu'il me veut celui là!