We Were Twitter Friends (Larry Stylinson)

Chapitre 29

Boooonne année à tous (en retard? Non pas du tout.) !! Lots of loooove
♥
*
♥
*

-Louis-

''Elea, c'est moi.'' je pose mon sac dans l'entrée en me grandissant pour voir si elle n'est pas dans la cuisine. ''El ?'' La porte de sa chambre s'ouvre brusquement et elle en sort avec une mine fatiguée. ''Wow... T'as une gueule horrible.'' Elle s'approche pour embrasser ma joue et s'échoue sur le canapé.

''M'en parle pas... j'ai une de ces gueules de bois.''

''Quoi ? À dix huit heures ?'' Je lui demande en m'asseyant à côté d'elle. Elle presse une main sur son front et se penche contre mon épaule.

''Oui, j'ai passé la mâtiné à dormir, l'après midi à vomir et là ça va un peu mieux.''

''T'as vraiment trop bu hier soir.'' Elle rit doucement et se calant mieux contre moi, ramenant ses jambes contre elle.

''Voui...'' Dit-elle avec une triste moue en hochant sa tête. Je souffle du nez en lui donnant un pichenette au milieu du cuir chevelue. ''Y a un truc que je devais te montrer.'' Elle se lève et se traîne mollement jusqu'au couloir et entre dans sa chambre. Elle en ressort peu après et m'envoie un magazine. ''Page quinze.'' Annonce-t-elle en retrouvant sa place. J'ouvre le magazine à la page voulue et fronce mes sourcils.

''Les... Fifth Harmony ?'' Je dis en me tournant vers elle. Elle hoche la tête et se penche pour attraper la télécommande pour allumer l'écran.

''Lis.''

Je survole le paragraphe et ne m'attarde absolument pas sur les détails. C'est quand je tombe sur les mots 'Harry m'a brisé le coeur' que je décide de faire machine arrière pour au moins lire cette partie.

« Je l'aimais vous savez ? » a déclaré Camila. « Mais je n'ai pas compris. Il semblait si sincère avec moi, je pensais qu'il était prêt à quelque chose de sérieux avec moi... et bien non. » La jeune fille semblait détruite et a poussé un soupir quand elle a affirmé avec sa voix tremblante : « Harry m'a brisé le coeur. »

Je fronce mes sourcils, sentant une profonde indignation monter en moi, me donnant envie de me lever et casser la première chose qui me passera sous la main. Je me souviens que Marcus -le manager- avait dit que les 5H se serviraient du baiser que j'ai échangé avec Harry à l'aéroport pour ternir l'image de Harry, et donc, indirectement, du groupe. Je ne savais pas qu'elles le feraient aussi tôt.

Pris d'une rage difficile à contenir, je lance le magazine à travers la pièce. Il atterri quelque part je ne sais pas trop où. Eleanor sursaute et je la sens se crisper de surprise. ''Okay, la violence tu l'as. Tu peux te calmer ?''

''Me calmer ? T'es marrante toi.'' Je dis avec un rire mauvais. Pourquoi j'ai l'impression que chaque bon élément dans ma vie est prit en sandwich entre des événements malheureux ? J'ai passe une semaine merveilleuse avec Harry, mais chaque bonne chose c'est trouvé encadré par des mauvaises. Je me suis disputé avec lui avant qu'on ne se dise je t'aime pour la première fois, le jour suivant on se fait détruire parce que Harry m'a embrassé au milieu du hall d'un aéroport -okay celle là on l'a pas volé- et après on fait l'amour (et accessoirement je découvre les sensations délicieuses d'un top) et puis maintenant ça. Chaque chose est prise en sandwich. Et je commence sérieusement à me demander si il n'y a pas quelqu'un là haut qui a une dent contre moi ?

Je n'irai pas jusqu'à dire que ma vie est un enchaînement d'échecs, j'arrive encore à voir le bon dans ce foutoir qui me serre de chienne de vie, mais c'est pas loin. Ma vie passe pas loin du cas 'ma vie c'est de la merde'. Je suis conscient que ma vie n'est pas de la merde. Ma meilleure amie est fantastique, je vis sous un toit, je vois encore deux membres de ma fratrie même si ma mère veut plus voir ma gueule, mon boulot est top et pas mal payé, mon petit ami ne semble pas être un connard -pour une fois ça change- et je suis en bonne santé. Je n'ai rien à envier, ma vie est loin d'être horrible. Mais c'est comme ça, on s'attarde plus souvent sur le mauvais, parce que le mauvais nous atteint plus. Quand on dit du bien de vous, vous avez besoin de l'entendre plusieurs fois, de plusieurs personnes, pour commencer à y croire. Le mal ce n'est pas pareil. Si on vous dit quelques chose de mal une fois, ça s'encre en vous, ça se grave là où vous vous en souviendrez toute votre vie.