Chapitre 38

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Biiiim dans les temps cette fois ! La nouvelle mise à jour pour les chaps est TOP !
Guys, on est à 60K vu et presque 2K vu par chap... Je sais pas quoi dire mddr j'vous aime. J'voudrais faire un truc pour vous remercier... je sais pas quoi ?

*

*

-Louis-

Je regarde le paysage défiler à toute allure devant mes yeux par la fenêtre du train. La main à la bouche, rongeant nerveusement le bout de mes doigts. Je suis une vrai boule de nerf depuis que je suis réveillé ce matin. Voir la mère de Harry, Anne, me fait terriblement appréhender. Je n'ai pas la moindre idée de pourquoi j'ai pas arrêté de dire à Harry que rencontrer Mark n'étais rien alors que je frôle carrément la syncope à la simple idée d'aller voir sa mère.

''Louis. Tu vas te faire mal.'' Je me tourne vers Harry et il attrape mon poignet pour poser ma main sur ma cuisse. Je pousse un soupir en scrutant mes doigts et lève la tête vers lui. ''Tu n'as pas à être nerveux. Pour la millième fois, elle ne va pas te tuer.''

''Mais t'es marrant toi en fait.'' Je dit avec ironie.

''Vraiment Louis, ma mère t'aime déjà.'' Dit-il avec un sourire moqueur.

''Comment tu peux savoir ça ?''

''Parce que c'est ma mère... Et que je l'a connais. Elle aime bien faire des montagnes de rien du tout.'' Je lève un sourcils en enfonçant ma langue dans ma joue.

''Parce que je suis rien du tout ?'' Je dit avec un ton moqueur.

''Tu m'as compris...'' Soupire-t-il en se tournant vers moi. Il sourit et je vois son regard caresser mon corps avec un sourire en coin collé à ses lèvres. Son sourire retombe quand il pose son regard sur l'une de mes mains, la droite précisément. Il la saisi entre ses doigts et suis la marque blanche de son pouce. Il y fait rarement attention, et honnêtement moi aussi. Je vie avec en oubliant très bien que huit point de suture on laissé une marque blanchâtre qui virera au brun sur ma peau, parce que j'ai frappé dans un miroir. C'est pas ma première cicatrice et, aussi morbide cela puisse être, je n'en fait pas du tout un cas. Cependant lui il n'a pas l'air de le prendre pareil. Et je vois dans ses iris qu'il voudrait savoir d'où ça viens. Pourquoi j'étais si énervé au point de frapper un miroir et le canapé. Au même titre qu'il veut sûrement savoir pourquoi une première cicatrice orne mon poignet depuis un peu plus de quatre ans.

Je pousse un soupir et me réapproprie ma main avec gêne. Je n'ai jamais dis que je lui expliquerai quoi que ce soit. Je pose ma main sur son épaule et la serre en pinçant mes lèvres. Il me rend mon regard puis pousse un soupir de résignation. Il tourne son visage pour regarder le couloir à l'extérieur du boxe où sont nos place. ''Harold fait pas la tête...'' Je lui dis en enfonçant mon doigt dans sa joue à plusieurs reprise.

''Je ne suis pas en train de faire la tête.'' Je pouffe en regardant les mèches de cheveux qui tombent sur ses épaules.

''Ouais, et moi je suis Louis XIV...''

''T'étais un connard alors.'' Dit-il en se tournant vers moi. Je hausse les épaules et souris à son visage moqueur. ''Sérieux je ne fais pas la tête...c'est juste que...'' Il saisie à nouveau ma main et la fixe avant de lever ses yeux vers les miens à nouveau. ''Ça m'intrigue... Je veux savoir d'où ça viens...'' Il contemple le vide et son regard se fige, il semble perdu dans un autre monde où seule ses pensées peuvent être entendu, et je le regarde. Il est beau dans sa rêverie. Déjà qu'il est beau quotidiennement mais avec un air un peu fatigué, les yeux concentrés sur des choses que je ne vois pas, les yeux noir de perturbation, les sourcils froncés dans un rictus de dureté... il est encore plus beau. Vous voulez savoir quand Harry n'est pas beau ? Jamais. Il n'est jamais pas beau. Même quand il est pas très beau il est beau, et je ne sais même pas si ça a vraiment du sens. ''C'est important pour moi. J'ai besoin de savoir ce qui perturbe cette petite tête.'' Ses yeux semblent revenir du vide qu'ils fixaient et ils se vissent sur moi. Il sourit et tapote son majeur et son index sur ma tempe pour suivre ses mots. ''C'est important pour moi. Parce que je me préoccupe de toi. Et c'est normal.''

We Were Twitter Friends (Larry Stylinson)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant