We Were Twitter Friends (Larry Stylinson)

Chapitre 33

Citron? :) Honnêtement, vous trouvez que j'écris trop de lemon?
♥
*

-Louis-

Ses lèvres caressent les miennes, mon coeur tambourine fort dans ma poitrine. Mes mains sur ses hanches s'appuient avec plus de force. Ça fait trop longtemps que je ne l'ai pas vu, trop longtemps que mes doigts n'ont pas touché cette peau délicieusement lactée, pâle et si douce ; trop longtemps que je n'ai pas pu le sentir proche de moi comme ça.

En l'embrassant plus fermement, je retourne nos rôles pour le plaquer contre le dossier du canapé. Il pousse un petit grognement comme pour désapprouver, et mords ma lèvre en enfonçant ses doigts dans mes cheveux. ''Je croyais que tu aimais quand je dirigeais ?'' Je me moque en souriant contre sa bouche aux lèvres rosies.

Il ne répond pas et je sens le sourire qui naît sur ses lèvres, il prépare un truc. Il passe ses doigts dans les hanses de mon jean et puis tout va très vite. Je le sens serrer sa prise puis me tirer vers lui en se soulevant des coussin, où nous étions assis au milieu de la tension qui nous entourait. Son bassin frappe le mien et je me retrouve pendu à ses hanches, ses mains dans les pliures de mes genoux.

Mon dos frappe un mur violemment et je serre la mâchoire de me sentir soudainement impuissant face à lui. ''Ouais, mais je serais frustré si je te laissais cette fois si.'' Dit-il en donnant un coup de bassin hasardeux pour faire cogner le mien contre le mur.

''Pourquoi ça ?'' Je chuchote contre ses lèvres et faisant courir mes doigts dans sa nuque puis sa colonne vertébrale.

''Parce que t'es trop bandant pour que je laisse passer une occasion comme celle ci.''

''Quel poète.'' Je dis ironiquement. Je le regarde dans les yeux un longue minute, me concentrant sur sa main poser sur ma hanche et l'autre sur ma cuisse. Aucune distance ne nous sépare, il me maintient contre le mur et autour de ses hanches avec son corps, en me poussant contre la cloison. ''Alors ?'' Je lève mes sourcils et secoue dédaigneusement ma tête. ''T'attends quoi ?'' Je le provoque parfaitement ouvertement et enfonce mes doigts dans ses omoplates comme pour lui donner une décharge électrique suffisante pour le pousser au bord.

Ses dents s'enfoncent dans sa lèvre pulpeuse et je monte ma main à son visage pour la poser sur sa joue, passant mon pouce sur la commissure de ses lèvres. Son souffle est tremblant quand il rencontre mon visage et je souris, fier de mon effet. ''Aller...'' Je lui dis avec un ton aguicheur.

Sa prise sur ma hanche se raffermie une petite seconde et il attrape le bas de mon t-shirt. Je souris, parce que j'ai réussi à le faire céder en premier. Et en fait je ne sais même pas si c'est un jeu ou quoi, peut-être qu'il ne jouait même pas avec moi, mais j'ai réussi à le faire céder et ça m'amuse.

Mes pieds retouchent le sol et je m'écarte du mur pour qu'il puisse retirer mon t-shirt plus facilement. Il en attrape le bas et le tire vers le haut d'un coup, me forçant ainsi à lever les bras pour que le tissu passe. Je le regarde et vois son regard me scruter. Il observe chaque parcelle de la peau exposée et comme pour suivre ses pensées il pose sa main sur ma poitrine, sur mon coeur.

Mon souffle se coupe et mes lèvres s'entrouvrent sous la surprise du souvenir. 'T'entends, mon cœur comme il bats, l'effet que t'as sur moi ?' Je déglutis et pose ma main sur la sienne. ''Je m'en souviens aussi.'' Dit-il en posant son autre main sur son propre coeur. Je déglutis un nouvelle fois et le monde disparait. Il disparaît et n'est peuplé plus que part ce regard. Je tends ma main vers lui en fixant ses pupilles dilatées au centre de ses iris vertes sapin. Je m'agrippe au col de sa chemise et le tire vers moi pour embrasser -presque- sauvagement ses lèvres.