***Darcy***
J'ai passé une excellente semaine loin de mes problèmes, à me détendre, à rigoler et à parler avec Chris. Notre amitié est plus forte qu'avant ce petit séjour, je me suis senti bien toute la semaine ou je n'avais pas de raison de penser à Zaak. Mais ce matin en faisant mon sac, je sais qu'il va falloir que je me décide, que je parle à Zaak et je ne sais vraiment pas quoi lui dire. L'image de cette magnifique bague parcourt mon esprit, je sais qu'il m'aime mais il pourrait me faire mal encore, je ne supporterai pas une autre trahison de sa part.
- Tu as fini de faire ton sac ?
- Pas encore, je ne sais pas où mettre les cadeaux pour ma famille.
- J'ai de la place dans le mien. Tu peux y mettre tes affaires, dit-il en passant sa main dans mon dos.
- Merci.
Il ouvre son sac et je mets les cadeaux pour mes proches à l'intérieur. Je ferme nos sacs avant de me redresser pour faire face à Chris.
- Voilà, je suis prête. Merci pour ce séjour, c'était génial.
- Ça m'a fait plaisir de le partager avec toi, dit-il en approchant sa main de mon visage.
Il caresse ma joue, je ne sais pas quoi faire à cet instant, ses yeux fixent les miens puis il m'embrasse. Ses mains sur mon visage, sa langue dans ma bouche, il m'embrasse avec passion, je le repousse et il s'écarte.
- Non Chris, je ne peux pas. J'en veux à Zaak parce qu'il m'a trompé et il est hors de question que je fasse la même erreur que lui. Nous sommes juste ami, rien d'autre.
- D'accord, excuse-moi. On y va, dit-il en prenant nos deux sacs.
On quitte la chambre pour rejoindre la voiture, il est temps de rentrer à Atlanta, est-ce que je suis prête à reprendre ma vie ? Je ne pense pas, ça risque d'être de dur de reprendre ma vie après une semaine à me détendre sans vraiment accorder un peu d'importance à mes problèmes. On prend place dans la voiture avec un léger malaise dû à ce baiser volé, aucun de nous deux ne parle, nos regards tourner vers l'extérieur. Le trajet dur un peu plus d'une heure à cause de la circulation un peu embouteiller, on arrive sur le tarmac de l'aéroport où nous attend le jet de Chris. Il sort de la voiture, son chauffeur m'ouvre la portière, on monte dans l'avion. Assise auprès du hublot, j'attends avec anxiété le décollage, une fois que cet avion aura pris son envol, je serais obligé de faire un choix pour Zaak.
Il m'aime, je le sais, il me l'a prouvé plus d'une fois mais quand il m'a trompé, mes espoirs et les promesses qu'il m'a fait se sont évaporés. Il avait toute ma confiance, mon amour et tous ce que je pouvais lui donner mais maintenant je ne sais pas si je pourrais lui accorder ma confiance à nouveau. Avec la maladie qui me détruit de l'intérieur, je dois pouvoir compter sur lui pour prendre en charge mon enfant en cas de problème car oui, je peux mourir, cette maladie va me fatiguer au fur et à mesure des mois. Zaak doit avoir toute ma confiance et je dois avoir confiance en lui car on ne sait pas ce qui peut se passer, aurais-je toute ma tête pour l'accouchement ? Est-ce que je pourrais profiter de la naissance ? J'ai plein de questions, plein de doute, il me faut quelqu'un de confiance, quelqu'un de sûr, Zaak était ce quelqu'un.
À mon arrivée à Atlanta, je prendrais contact avec lui, il faut que je le vois en face à face. Pour le moment, je me sens capable de l'affronter en face à face mais est-ce que se sera encore le cas à mon arrivée, j'en doute. Du coup, avant le décollage, je demande à Collins son portable, il me le donne sans me poser de questions. J'entre le numéro de Zaak que je connais par cœur et j'inscris un message sans vraiment réfléchir.
- " Salut Zaak, c'est Darcy. Ce numéro n'est pas le mien car j'ai laissé mon téléphone chez moi, je voudrais te parler à mon retour à Atlanta, rendez-vous chez moi dès que tu peux. Mon avion arrive dans deux à trois heures. À plus tard. D. "
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Un choix à faire pour vivre - Tome 1
FanfictionDarcy une jeune femme de 21 ans, finit l'université en découvrant sa grossesse mais malheureusement son petit ami, meilleur ami et père de l'enfant, la quitte pour réaliser son rêve. Elle doit faire face à leurs ruptures, pour couronner cet abandon...