Chapitre 5 :

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Je pars seule. Mais j'entends très vite quelqu'un courir derrière moi. Un parfum que je connais que trop bien parvient à mon nez. Je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir de qui il s'agit. Je souris quand je sens une de ses mains s'emparer de la mienne et qu'il me tire toujours au pas de course vers l'ascenseur.

- On en a pour 15 minutes gros max, alors on accélère le pas, m'annonce t'il avec sa voix de séducteur.

- Ah ! Et que souhaite tu faire de ces 15 minutes ?

Je le taquine et bats des cils, telle une jeune fille naïve. Alors que les portes se referment sur nous, il me plaque contre la paroi de l'ascenseur et se jette sur ma bouche, ses mains me caressent au travers du tissu.

- Si tu savais... les choses que j'aimerais faire... sont tellement nombreuses... que je ne sais pas... par où commencer... et si j'en aurai le temps... Réponds t'il entre chacun de ses baisers.

- Dans ce cas, je propose de finir ce qu'on a commencé tout à l'heure sous la douche. Qu'est-ce que tu en penses ?

- Ça me va.

Les portes s'ouvrent à peine que Matt me soulève et court jusqu'à notre chambre. Il fouille dans sa poche sans me poser, en sort la clé et ouvre pour nous faire passer. Il claque derrière lui et me lâche sur le canapé. Il ne prend même pas la peine d'attendre qu'il se déshabille à tout allure, je décide donc d'en faire de même en voyant son état d'urgence.

- Voila pourquoi je ne voulais pas en parler avec eux. Tu vois dans quel état tu me mets dès que je repense à hier et à ce matin ? Inès, tu vas me tuer de désir.

- Dans ce cas, on sera deux à mourir le même jour mon amour.

- Je t'aime mon ange.

- Moi aussi je t'aime.

Nos ébats n'ont pas duré long feu, on s'est tellement retenu avec les autres que le désir était déjà à son maximum lorsqu'on a commencé. Pourtant, en aussi peu de temps, Matt m'a donné deux beaux orgasmes. Le premier, lorsqu'il est entré en moi, et le second quelques minutes plus tard à l'unisson avec lui. Nous sommes dorénavant allongés sur le canapé, épuisés et tout en sueur. Matt regarde l'heure sur son poignet et grogne. Je passe ma main dans ses cheveux et lui souris.

- Il faut que j'y aille. Fais-moi penser de poser une journée après tout ça. Comme ça on n'aura aucune contrainte et on pourra enfin ne pas quitter notre chambre de toute la journée.

- Promis, j'y penserais. En attendant mon amour, tu vas être en retard alors file.

Il se relève et se rhabille sous mes yeux. Je reste nue devant lui mais cela ne me gêne étrangement plus. Je suis bien, sereine, lorsqu'il est présent.

- Arrête de me regarder comme ça mon ange.

- Désolé je ne me rendais pas compte que je te dévorais du regard.

- Ah quoi tu pensais dans ce cas ?

- Je me sens bien avec toi. Merci, répondis-je honnêtement.

- Merci à toi mon ange.

Il se penche, me caresse depuis la hanche en passant par le côté de mon sein, puis vers mon épaule pour finir sur ma joue, tout en suivant du regard cet envole de ses doigts sur ma peau. Il m'embrasse précieusement le front, puis la bouche avant de se redresser.

- à tout à l'heure. Prends soin de toi ma princesse.

- Toi aussi. Tu me manques déjà.

Il part me laissant livré à moi-même dans notre suite. J'en profite pour aller me rincer de nos ébats et me rhabiller. Puis je passe un appel à mes parents.

- Maman? Salut c'est moi tu vas bien ?

- Oui bien et toi ?

- Ça va, très fatiguée mais ça va aller.

- Je t'ai regardé hier... Vous sembliez tellement heureux, dit-elle d'un air triste.

- Maman que se passe t'il ? ça n'a pas l'air d'aller.

- Tu me manques. Je suis contente pour toi ma chérie, tu m'as l'air heureuse. Je ne pensais pas que tu aurais trouvé....Enfin ça ne me regarde pas. En revanche, es tu sure d'avoir pris une bonne décision en arrêtant ainsi pour un homme?

- Je ne pouvais plus rester maman. Matt et moi ne pouvions plus nous cacher. On a lutté contre cette attirance qui nous reliait l'un à l'autre, mais c'était plus fort que nous. Je crois que je n'ai jamais était aussi sure de moi.

- Tu es amoureuse ?

- Oui.

- Je ne crois pas t'avoir déjà vu aussi joviale enfin si une fois mais...

Ma mère s'interrompt et j'entends qu'elle pleure. Bon dieu mais qu'est-ce qui lui prend ?

- Maman ?

- Je ne t'en ai jamais parlé car j'ai bien vu à l'époque que tu ne voulais pas abordé le sujet. J'ai était très surprise lorsque tu nous avais présenté Sébastien mais pour être honnête je me suis toujours interrogé sur tes sentiments envers lui. J'avais l'impression que tu cherchais à trouver quelqu'un d'autre à travers lui. Une vieille histoire...

- Oh?! Il n'y a donc que moi qui ne voyais rien ?

- Je pense que tu ne voulais pas te l'avouer. Me parleras tu un jour de l'homme que tu aimais tant?

- Maman je ne préfère pas. Et puis j'aime Matt maintenant, je...

- En es tu sure ?

- Je tiens à lui maman. Je te le promets. Il m'a ouvert les yeux sur tellement de choses et m'a redonné confiance en l'amour. Je ne sais pas si ce sera le bon mais j'ai envie d'essayer et de vivre à 100% cette histoire.

- Je t'aime ma fille et je suis tellement fière de toi. Si tu savais comme ça me fait plaisir de savoir que tu te donnes enfin une chance d'être heureuse. Réellement et non plus en façade comme avec Sébastien. N'hésite pas si tu as besoin de parler surtout.

- Promis.

Elle me donna mon père avec qui j'échangeai des banalités. Ils me demandèrent quand est-ce que je pensais rentrer, mais ne le sachant pas encore moi-même... Je n'ai aucune information sur comment tout va se passer dorénavant et ça me fait peur. Je raccrochais, et commençais à me préparer pour le repas de midi.

A la poursuite de la célébrité (la suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant