Chapitre 2 :

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- Ne me dit pas que...

- Hm... je n'ai pas pu résister. Désolé.

- Ah, ces hommes ! De vrais hommes des cavernes quand ils s'y mettent. Qu'est-ce qui te prend de me marquer comme ça, dis-je faussement choquée.

- Cadeau souvenir de nos câlins mon ange !

- Comme si j'en avais besoin pour m'en souvenir...dis-je en riant, et il se joint à moi, c'est tellement agréable de pouvoir lâcher prise avec lui.

- Heureusement que je t'avais dis que nous n'avions pas le temps, dit-il enfin d'un ton qui se veut sérieux.

- Hm... Tu regrettes ? lui demandais-je en lui souriant de manière taquine.

- Oh que non ! C'est encore meilleur qu'hier. Pourtant je n'imaginais pas que cela puisse être possible.

Je ris car en effet, j'ai moi aussi beaucoup aimé. Mais hier, reste tout de même mon moment préféré, c'était notre première fois! Et rien ne pourra jamais égaler ce moment à mes yeux.

- Un peu court tout de même, dis-je pour le taquiner. Remarque au moins tu ne seras pas en retard.

Je le sens reprendre de la vigueur rien qu'avec cette attaque.

- Quoi que... rajoutais-je face à ce constat.

- Inès ?! Tu me choques là... rit-il.

- Ce n'est pas du tout l'impression que vous me donnez Monsieur Pokora.

- Tu sais que je t'aime ? Mais au risque de te décevoir...

Il s'écarte de moi et me tourne le dos pour prendre son gel douche et se rincer l'intimité et le reste du corps.

- Je suis attendu !!! ajoute t'il enfin.

- Tu vas me laissée frustrée comme ça ?! criais-je.

Il rit de plus belle.

- Je viens de t'offrir un orgasme qui a dû, mélangé au mien, réveiller les voisins. Et tu oses me le reprocher ?

- Ce n'est pas de ma faute. Tu t'es regardé dans un miroir ? Dès que je te vois je suis déjà au bord de l'extase, mais alors là. Comme ça .... Fis-je en indiquant son corps nu devant moi.

- Promis dès qu'on a un moment, je me rattrape ma belle.

- J'y compte bien sinon je te jure que je...

- Que ? méfies toi de ce que tu dis ma beauté.

- Laisses tomber et passe moi du gel dans le dos s'il te plais. Le carrelage m'a un peu trop martelé le dos tout à l'heure et je suis toute tendue.

Il obéit et me masse comme demandé, en souriant au souvenir de ce qui c'est passé juste avant. Le contraste entre le froid du produit et la chaleur de sa peau est un supplice. Je ne peux m'empêcher de gémir de bien-être.

- Inès arrête de me tenter.

- Promis ce n'était pas voulu cette fois, répondis-je sincèrement.

- Ok.

Il m'embrasse l'épaule puis dans le cou.

- Je vais aller m'habiller pour ne pas me retarder d'avantage. Il est 10h passé.

- Très bien, mais un dernier bisous pour la route.

Il m'embrasse délicatement mais trop rapidement à mon goût. Et part dans son dressing avec une serviette autour de la taille. J'en attrape une à mon tour qui repose sur le sèche serviettes, et pars le rejoindre.

- Oh faites, tu m'as bien dit que mes affaires avaient été transférées. Où sont mes valises? demandais-je, en entrant dans le dressing.

- Je t'ai fait une place dans le dressing. Et pendant que je réfléchissais hier, je me suis permis de tout ranger. J'espère que ça ne te dérange pas.

- Oh... euh... non, ça ne me dérange pas ça me fait juste.... Bizarre. Mais merci, tu es un amour.

Il me sourit et nous nous concentrons sur nos affaires. Je prends un simple jean noir avec un petit débardeur noir également sur lequel j'ai enfilé une chemise à carreaux rouges que je noue autour de ma taille. Le tout rehaussé d'une belle ceinture camelle. Lorsque je me retourne, je ris en remarquant qu'il a prit compte de ma tenue et s'est habillé en accord avec moi. C'est trop mignon !

- Tu descends avec moi, me demande t'il.

- Je ....

Je suis surprise, ais-je le droit de l'accompagner, Pensais-je. Voyant mon hésitation il ajoute :

- Les autres seront contents de te voir !

- Je ne sais pas si j'ai le droit...

- Tu m'accompagnes. Donc tu en as le droit. Et puis, pour le bien de tous, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de te laisser partir comme ça. La prod' est en train d'organiser ta sortie. Il faut encore qu'on te trouve un agent. Et j'en passe.

- Oh !

- EH oui !! Bienvenue dans la dure réalité du showbiz mon ange.

- Ouais, dis-je boudeuse. Je me demande des fois si j'ai bien fait d'accepter de venir. Même si je sais qu'en le faisant j'ai fait plaisir à ceux qui m'entourent.

Il s'approche me prend dans ses bras et m'embrasse sur le front.

- Dis-toi que grâce à tout cela, tu m'as rencontré et m'a transformé en l'homme le plus heureux du monde.

- Vu comme ça!

Je lui prend la main et le sors du dressing.

- Allons-y dans ce cas.

A la poursuite de la célébrité (la suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant