36.

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NDA : LISEZ !

Ce chapitre est très court, mais, il est important quand même pour la suite. Vous comprendrez pas trop le pourquoi du comment avec le chapitre 37.  Donc lisez c:


PDV Kei

- Je suis fatigué Daevon...

Il me regarde, et je vois bien qu'il ne me croit pas. Il sait que je ne suis pas que fatigué.

- Kei, qu'est-ce qu'il se passe ? Tu es épuisé. Tu as couru ? Me demande t-il avec un soupçon très net dans la voix.

Il faut que je mente mieux que ça moi.

- Oui, j'ai couru. J'ai vu un chien airant et...voilà.

Je ne mens qu'à moitié. Jackson n'est qu'un chien airant. Et c'est moi qui l'a fait devenir un chien airant. Mais il était déjà un chien de base...

C'est de ta faute Kei. Me siffle ma conscience.

Je secoue la tête frénétiquement, et me détache de Daevon, sous son regard perplexe.

- Je...je vais aller me coucher.

Sans attendre de réponse, je monte à l'étage, et rentre dans la salle de bain. Si je ne me douche pas, je ne vais pas réussir à me détendre assez pour dormir. Pas avec lui dans le coin.

Après une bonne douche, je sors de la salle de bain. Daevon est assit dans le lit, et me fixe avec un regard qui veut tout dire.

Il n'abandonnera pas de si tôt.

Je soupire et me contente de mettre un caleçon et un short avant de me glisser dans le lit, aussi loin de Daevon que la largeur du lit me le permet. J'entend un grognement de sa part et le sent s'allonger.

- Demain sera ta dernière chance de me raconter la vérité. Me dit Daevon d'un ton à la fois rauque, autoritaire et menaçant.

Et ça veut tout dire : Si je ne lui dit rien demain, il va me quitter. Pour de bon. Je suis sûr qu'il pense que je le trompe.

- Oui. Répondis-je d'une voix tremblante, les larmes aux yeux.

***

PDV Daevon (bonus)

Je suis assit et petit-déjeune avec Kei et Aurélie. Je ne peu pas m'empêcher de lancer quelques regards en coin à Kei assit à ma droite. Je ne peux pas non plus m'empêcher que je ne suis pas le seul à ne pas avoir réussit à trouver le sommeil cette nuit.

Il est affreux à voir.

Il a les yeux rouges, les cheveux en patates et il est jeune. Comme si il était malade. C'est affreusement laid. Et je pense qu'il le sait, vu le temps qu'il a passé dans la salle de bain ce matin. Il a dû essayer d'arranger tout ça. En tous cas ça n'a pas marché. 

Une fois mon bol de lait terminé, je sors de table, laissant le bol sur la table, sous le regard de Kei et Aurélie. 

Kei sait très bien ce que cette attitude veut dire, je n'ai même pas besoin de lui faire un dessin. Etant bisexuel de base, et plutôt magnifique, on va pas se mentir,  j'ai encore plus de femmes à ma disposition que peut-être n'importe quel homme dans ce quartier.

Et je peux le tromper à n'importe quel moment, moi aussi.

Juste avant de sortir de la pièce, j'entend des sanglots et la petite voix d'Aurélie demander ce qu'il se passe. Il ne vaut mieux pas qu'elle le sache. 

J'avoue que ça me fait un pincement au coeur d'entendre Kei sangloter comme ça, mais je tente de rester indifférent et de l'ignorer. Je vais tout simplement m'asseoir sur le canapé pour regarder la télévision. Aujourd'hui le salon ouvre à 13h00, il n'est que 8h15, j'ai largement le temps de cuisiner Kei. 

Comme d'habitude, Kei va déposer la petite à l'école primaire, puis reviens à la maison. Dès qu'il passe la porte de la maison, j'éteins la télé. Il a l'air de s'en rendre compte, puisque ses pas s'arrêtent quelques secondes avant de reprendre.

Puis, quelques instants plus tard, il apparaît dans le salon, toujours les yeux rouges. Je parie 10 euros qu'il a pleuré sur le chemin du retour. Mais je ne dois pas me laisser attendrir, pas maintenant.

En plus ça se trouve il me trompe vraiment.

Il s'assoie en face de moi, il paraît méga stressé. Beh il a raison de l'être.

PDV Kei

Daevon est là, assit sur le canapé, le regard froid, le visage impassible. Il a même éteint la télé, il est vraiment sérieux cette fois.

Je ne sais pas ce que je dois faire...Et si il réagit mal ? Et si il me voit comme une mauvaise personne après ? 

Non ! Je dois tout lui dire. Il m'a épousé, il mérite de connaître la vérité...Après tout, moi aussi, à sa place j'aurais voulu la connaître. Bon. Je prend mon courage à deux mains, inspire un grand coup, et me lance :

- Hum, Daevon, tu mérites de savoir la vérité.

- Je confirme, ouais. 

- Laisse moi te dire !

- Ok. Dis moi.

- Et...tu es mon mari...

- Tu vas continuer à me dire des trucs que je sais déjà ou tu vas aller droit à la chose qui m'intéresse ?

Je soupire. La colère se lit dans ses yeux. Je reprend une nouvelle inspiration. Je vais tout lui raconter de A à Z.

- Tiens toi prêt.

- Je le suis depuis très longtemps.

Madness.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant