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– PDV DE L. W


– Deux jours plus tard

—Dites-moi que c'était une blague, s'il vous plait. Dites-moi que j'étais en plein cauchemar. Pourquoi ?!

– Tu me veux quoi ?

Pourquoi était-elle là ?

– Je suis venue voir le père de mon enfant.

– Il n'est pas ici, tu t'es trompé d'adresse.

Comment a-t-elle fait pour trouver l'adresse ? J'avais loué cet appartement qu'avant de venir ici.

– Tu es le père de mon enfant, Logan.

– Ne me fais pas porter une responsabilité qui n'est pas mienne à la base. Cherche encore parce que ce n'est pas moi.

Elle avait de la chance que Cade était un de mes meilleurs amis parce que sinon...

– Tu savais que mon frère sortait avec Viviane ? Ton ancienne femme, il sort avec elle.

Je fus surpris, mais une fois le choc passé, je me dis qu'ils n'auraient pas pu trouver mieux. Vi le méritait et Cade aussi sauf que pourquoi je l'apprenais de la bouche de cette... Pu... Femme ?

– Depuis combien de temps ?

– Je ne sais pas, mais je les ai surpris.

– Pourquoi tu me dis ça ?

– Quand on va se marier, on ne se cache rien, mon amour.

– Vera, nous n'allons pas nous marier, dis-je très lentement. Elle comprendra peut-être mieux ainsi.

– Bien sûr que si, tu vas laisser Faith pour moi.

Putain de merde.

– Non, je voudrais dormir, peux-tu foutre le champ de chez moi ?

Elle enleva son manteau au lieu de partir.

J'étais fatigué, je voulais entendre sa voix, j'avais faim et il y avait cette femme plus qu'épuisante que était chez moi.

– Vera, je ne suis vraiment pas d'humeur, ne me cherche pas ce soir.

– Pourquoi te chercherais-je ? Tu es devant moi, rit-elle.

Je passai ma main dans mes cheveux en secouant la tête, elle a vendu son cerveau ?

– Ce n'était pas drôle Vera.

– Je sais. Je ne suis pas venue pour t'énerver contrairement à ce que tu penses. Je le fais tout le temps, mais cette fois-ci, je viens pour parler de choses sérieuses, je peux m'asseoir sur ton sofa ou je suis trop pute ?

Je me sentis mal malgré moi. Elle était épuisante, mais je devais la considéré comme une personne elle aussi et ce n'était pas ce que je faisais.

– Oui, tu peux t'asseoir, tu voudrais quelque chose à boire ?

Elle parut surprise. Je la vis sourire réellement pour la première fois depuis que je la connaissais.

– Non, merci, je ne bois jamais.

Ah ? Les bouteilles de vin, de rhume, je les avais hallucinées ?

– Enfin, je ne bois pas que quand je suis stressée et je ne le suis pas en ce moment.

Elle était tout le temps stressée avec moi alors.

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