PARTIE 41

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Petit coup de pouce ;
⚠PUB =》aller jeter un coup d'oeil à la chro "Malheur à moi" de TakeOff_

Papa|Tu as changé. Tu es devenu une femme Grāce.

J'avais peur de son ton de voix qui était plus posé que d'habitude, peur de ce qu'il disait , et surtout j'avais peur de savoir , ce qu'il avait d'important à me dire.

Je ne répondis pas . Je le regardais attentivement, avec un peu de retrait; on sait jamais avec lui puis j'avais la petite dans mes bras donc je voulais prendre des mesures au cas où.

Oui je n'avais plus confiance en ma famille, le mot est même trop faible voir pas adapté du tout. C'est que maintenant que je me rends compte de la gravité des choses. Je leur ai déjà pardonné, il y a bien longtemps ; c'est ma seule famille. Mais il représente un "ennemi potentiel " pour nous 2 où du moins c'est ce que je pense.

Leur façon de se comporter est trop suspect. Toujours dans une attitude d'écoute, ma tête chauffait . Je ne faisais que réfléchir à la situation.

Mon père semblait reprendre un peu de souffle avant de continuer sur sa lancée. La maladie le rongeait de l'intérieur et ça se voyait. Je restais de marbre face à lui .
La porte de la chambre de mes parents était entrouvert, et je me suis rendu compte que c'est la toute première fois que je mets les pieds ici. C'était très calme, et je n'entendais pas de bruit ou un peu provenant du salon. Seule la télé, tenait compagnie.

Papa|Ton mari s'occupe bien de toi ?

Moi|Oui papa.

Papa|Tu manques de rien j'espère.

Moi|Oui papa.

Papa|Si tu es ici aujourd'hui , c'est que c'est grave. Tu sais ça ?

Moi|Oui , Flavio me l'a dit .

Papa|Tu as fait un très beau bébé. Je peux la prendre.

Que je dise oui ou non. Peu importe, c'est pas une question face à mon père. Puis merde! Il y a Flavio , il défendra sa progéniture si il est bien constitué et sain d'esprit.

On sait tous ici que Flavio est un psychopathe.

Je me lève et tend mes bras pour le lui passer et remet le coussin qui sert de support à la tête de mon père pour qu'il soit mieux assis. Elle s'était endormi.

Je les regardais eux 2, et c'est la première fois que mon père était si doux... souriant envers ma fille. Je ne sais pas si c'est le fait qu'elle est trop mignonne et bébé. Mais il lui caressait ses petites mains et souriait sincèrement.

Papa|Il a fait du bon travail ton mari. Quand est ce qu'elle est née ?

Moi|Avant hier dans la nuit.

Papa|Hmm elle a exactement la même tâche de naissance que ta mère. L'héritage...

Moi|...

Papa|Le médecin est passé ce matin, je suis alité comme tu le vois. J'ai une tumeur au cerveau et on ne peut plus rien faire . Il me reste une quinzaine de jour ou un peu plus ou moins à vivre.

Quand il a prononcé le mot "tumeur", J'eus un haut le coeur et une remonté de larme qui menaçait de couler mais plus jamais je ne devais pleurer devant. Je mis toute la force pour les bloquer et rien ne coula.

J'avais tellement mal, mon père allait mourir , il ne m'a jamais porté dans son coeur et moi je l'aime. Il partira sans que je connaisse réellement.

Papa|C'est pas tout . Tu n'es pas dupe et tu dois savoir. Je regrette tellement Grāce . J'espère que un jour tu me pardonneras au moins.

Mon père s'arrêta de parler, je mourrai d'envie de savoir ce qu'il avait à me dire.

Chronique de Grāce | Esclave de ma destinée [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant