Chronique de Grāce | Esclave de ma destinée [TERMINÉ]

PARTIE 18

Je démarrai. BIENVENUE AU BRÉSIL, QUE LES PROBLÈMES COMMENCENT.

Oui je le pense vraiment.

Ça faisait maintenant une demie heure que je roulais. Tout allait bien, il faisait nuit mais merlish je continuais.

Je vais pas vous mentir, j'avais trop envi de tout laisser tomber et rentrer chez moi. L'adrénaline faisait que je voulais avancer mais au fond je voulais trop pleurer. Nabil me manquait grave, il est parti trop tôt. Si c'est ce que Allah voulait je ne dois plus pleurer sa mort. Et Térence c'était comme un frère, ses blagues, sa tête vont me manquer dans ma vie. Il était trop important pour moi.

C'est moi qui aurait dû partir je comprends plus rien..

2h sur la route. Il y avait peu de circulation, j'étais grave fatiguée donc je décidai de m'arrêter sur une station pour me reposer.

La chaleur s'installa au fur et à mesure et à un moment ça a fini par me souler que je me suis réveillée. C'était le matin et ma voiture était garée en plein soleil.

Je sortis un peu pour m'aérer et je suis entrée dans une petite boutique pour acheter de quoi manger sur le trajet.

Je repris enfin la route. Quelques heures après j'aperçus la ville au loin, c'était vraiment différent de la France. En même temps que je roulais, je regardais de partout comme une petite gosse qui va à la fête foraine avec son frère.

Le GPS afficha 3500m de où je voulais aller. J'étais bientôt arrivée. J'allais pouvoir tout raconter, appeler mes parents et enfin me reposer sur ma famille et entamer des recherches sur Nabil et Térence à la compagnie où l'on a voyagé.

5 minutes après, j'étais enfin arrivée chez ma tante. Je descendis et en face il y avait une grande place, d'ailleurs y avait du monde parce que il y avait un marché. Je marchais jusqu'au bon numéro et suis tombée devant une maison assez modeste.

J'étais enfin soulagé, j'avais un petit sourire déjà. J'entra dans la petite parcelle et sonna mais ça répondait pas. J'insistais mais rien. Je décide d'ouvrir à l'aveugle même si je savais qu'elle était fermée.

J'ai tourné le poigné de la porte et elle s'ouvrit. Je trouvais ça chelou, mais je suis quand même entrée.

Moi|Khalti Noura! T'es là???

Personne ne répondit, j'ai continué d'avancer dans la maison et me suis dirigée dans le salon

Moi|AAAAAAAAAAAAAARH NON C'EST PAS POSSIBLE! (pleure)

Tout était parterre, la pièce était retournée; ça sentait la mort..
Il y avait du sang séché et sur le mur il y avait aussi du sang. Je voulais pas voir la vérité en face pour moi il n'y avait pas eu de massacre..

Mon coeur commençais à battre lorsque je vis les photos de mon oncle et ma tante puis de mes cousins et cousines affichées au mur du couloir..

C'était trop pour moi, la mort de Nabil, de Térence, la disparition de Grāce et maintenant eux.. Je sais pas si je pouvais continuer..
Je regardais ; leur photo était barré et je reconnu la dernière Sihem ma cousine, ma confidente de jeunesse.. mais elle n'était pas barré. Je compris que ma famille était mort. Je pris la photo de Sihem, je ne sais même pas pourquoi mais je l'ai prise quand même..

Je partis et ai démarré la voiture, j'ai décidé d'aller à l'hôtel pour me reposer et réfléchir pour plus tard.

J'arrive enfin à l'hôtel et me dirige à l'accueil.

J'ai oublié de vous dire je maîtrise le portugais, ma mère le parle très bien, elle me l'a appris.