La jeune femme étendue sur le parquet de la chambre de Skizuka, ouvrit difficilement les yeux, réveillée à cause de la vibration de son téléphone qui se diffusait dans toute la pièce. Okimi était une nouvelle fois tombée du lit.
Elle tapota autour d'elle pour mettre la main sur son portable. Elle le dévérouilla et regarda l'heure.
Huit heures moins dix, parfait !
Elle ne serait pas en retard pour son duel contre Kaiba. Elle regarda ensuite ses messages pour connaître la raison de la vibration qui l'avait révéillée. Le dernier en date était un de Anzu qui lui demandait de la rappeler aussitôt qu'elle avait terminé son duel avec le jeune PDG. La jeune femme fronça les sourcils, de peur de comprendre ce qui se cachait derrière une telle demande. La soirée c'était si mal passé que ça, entre Anzu et son frère ? Elle avait bien eu un mauvais pressentiment, mais tout de même... Il fallait qu'elle mette les choses au clair avec Yugi !
Ces résolutions prises, Okimi se leva, sans faire le moindre bruit pour ne pas réveiller Shizuka qui elle dormait encore et sortit de la chambre. Elle referma avec douceur la porte, quand soudain deux mains se posèrent sur ses hanches.
— BOUH !
Prise par surprise, elle voulut hurler, mais Jono-uchi eu la présence d'esprit de plaquer l'une de ses mains sur la bouche de la jeune femme afin qu'elle ne réveille pas tout le quartier. Une fois calmée, elle se retourna vers le blond qui lui avait fait cette blague de mauvais goût.
— Mais ça ne va pas, Jono-uchi ?! Tu veux me faire avoir une crise cardiaque ou quoi ? Ne me refais plus jamais un truc comme ça ! Espèce de malade !
— Désolé, Okimi, mais j'en avais beaucoup trop envie.
— Bah voyons... Mais... Qu'est-ce que tu fais debout à cette heure-là ? Ce n'est pas dans tes habitudes de te lever aussi tôt, en particulier un dimanche !
— J'avais mis mon réveil, au cas où tu ne te serais pas réveillée ! Cela serait dommage que ton copain arrive et que tu ne sois pas prête... répondit le jeune homme, une pointe d'amertume dans la voix.
— Oh, c'est bon, tu ne vas pas recommencer avec ça ! Je t'ai déjà dit que ça ne te regardait pas, je fais ma vie, occupe-toi de la tienne. Et pour info, ce n'est pas MON copain...
— Pardonne-moi, Okimi, mais tu ne me dis rien. Je ne connais même pas l'identité de ce mec... Tu es ma meilleure amie, je tiens à toi...
— Je sais Jono-uchi... Mais tu n'as pas à t'inquiéter, je ne pars pas pour le bout du monde, tu sais. Bon, allons manger, je commence à avoir faim !
— D'accord...
Ils se rendirent dans la cuisine d'où une délicieuse odeur de nourriture s'échappait. La mère de Jono-uchi avait tout préparé pour les deux adolescents à l'appétit insatiable. Quand ils virent ce qu'il avait sur la table, ils se frottèrent les mains : du riz, de la soupe miso, des radis blancs, des renkon, du shirasu et du natto qu'Okimi raffolait tout particulièrement. Les deux adolescents ne firent pas insister Mme. Kawaii lorsque celle-ci leur dit de s'asseoir et de manger !
— Bonjour vous deux ! Jono-uchi ? Déjà levé à cette heure-là ? s'étonna-elle en regardant son fils engloutir sa soupe.
— Mais vous vous êtes concertée ou quoi ?
— Non, mais, c'est tellement inhabituel. Enfin, je ne vais pas m'en plaindre, espérons que demain aussi, tu te lèveras d'aussi bonne heure pour aller en cours.
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La sœur de Yugi ?!
Hayran KurguEt si Yugi avait une sœur qui avait enfin décidé de revenir après un long séjour en Amérique ? Qu'est-ce que cela changerait dans la vie de la petite bande d'amis, alors composée de Yugi, Jono-uchi, Anzu ainsi que de Honda. Qu'est-ce que cela change...