Pourquoi Ne Me Réponds-tu Pas ?

Chapitre 3

Alors ce mec arrogant s'installa à côté de moi, heureusement que j'avais sehun, parce qu'à ce niveau là ça aurait été de la torture.

Cela fait seulement dix minutes qu'il est à côté de moi. Dix minutes horribles passées en lui répondant que je ne voulais pas lui répondre.

Mais même en refusant à chaque fois, il continuait et ça commençait à m'exaspérer.

-Bon, qu'est-ce que tu veux savoir sur moi ? Parce que j'en ai marre de t'entendre me poser les mêmes questions alors que je te dis que je veux pas y répondre...

-Comment tu t'appelles ?

-Park Woorin. Sehun le dit avant que je ne puisse le faire. Il parut surpris mais n'ajouta rien.

-Qu'est ce que tu as ? Tu es devenu muet ? Toi qui m'a fait chi...

-Non c'est bon, j'ai pas besoin d'en savoir plus maintenant.

-Maintenant ? Tu comptes me poser encore d'autres questions ?

Il ne répondit pas. Le veeent ~ Ok. Je ne lui parlerais plus. Il n'en vaut pas la peine. En fait je crois que je le déteste sur le coup, mais ça va sûrement passer, comme à chaque fois que je boude un des garçons. Oh mon dieu ! Pourquoi je l'inclue dans les garçons ?

Ce n'est qu'un garçon arrogant et vraiment beau. Woorin calmes toi, caaaalme.

Pendant les deux heures suivantes, je luttais sur la table avec mes paupières pour les empêcher de se fermer. C'est ça de me réveiller à trois heures du matin pour me recoucher et me réveiller après ! Je vous applaudis les garçons.

La sonnerie, qui vient de retentir, annonce enfin ma libération, enfin juste ma pause. C'est déjà ça ! Je croise les bras et mets ma tête dessus, puis ferme les yeux avec comme bruit de fond les autres élèves qui parlent.

-Eww, elle est trop mignonne. Je grognais à cause de la personne qui m'a réveillée.

-Tais-toi, tu vas la réveiller ! C'est déjà fait bande d'idiots..

-Je vais prendre une photo ! Je peux pas résister~

-Non, ne fais pas ça ! Tu en as déjà assez dans ta chambre. Attendez, quoi ?

-Mais une de plus ça ne fera pas de mal.

-Bambam, je te dis de pas faire ça, imagines elle le découvre ? Trop tard..

-Tu n'as rien à me dire Jungkook je te signales ! Tu as ton téléphone rempli avec son visage et les photos que tu as d'elle ! Vous êtes vraiment bizarres..

-Espèces d'idiots.. Je chuchotais pour qu'ils ne m'entendent pas, puis me rendormis.

Je suis dans une pièce de couleur bleue, le sol, les murs, le plafond, les meubles, tout est bleu, quelle couleur horrible. Devant moi se trouve huit boutons, qu'est-ce que ça signifie ? Je m'avance vers le premier à gauche, et appuie dessus.

Je sens que quelque chose me remue, il est déjà l'heure de se lever maman ? Qu'est-ce que je raconte, maman.. Tu n'es jamais là pour me réveiller. J'ouvre petit à petit les paupières pour me retrouver avec un gros plan du visage de Bambam devant moi.

Je reste neutre, impassible, et ne bouge même pas.

-Tu n'es qu'un idiot, mon Bambam.. Je dis cela assez faiblement.

-Tu as dit quoi ? Je ne t'ai pas entendue. Il doit avoir les oreilles bouchées lui.

-Pourquoi tu me réveilles ?

-Tu n'as rien remarqué ? Regardes autour de toi. Je regardais autour de moi et voyais une salle vide, éclairée par la lumière du coucher de soleil traversant les fenêtres de la salle de classe. Je t'ai réveillée pour que tu ne dormes pas au lycée cette nuit. Allez ! Lèves toi !

Je soufflais puis me levais. En sortant de la salle, je m'étirais et baillais. Qu'est-ce que cette sieste m'a fait du bien. Mais pourquoi le professeur n'a rien dit ?

-Dis Bambam, pourquoi le professeur ne m'a pas fait de remarque ?

-Apparemment il t'avait vu morte de fatigue et a préféré te laisser dormir. Tu en as de la chance !

-Oui, je suppose. Son téléphone sonna indiquant qu'il avait reçu un message. Pendant qu'il le lisait, je regardais par la fenêtre et cette fois le ciel s'était assombri, la nuit venant de tomber.

-Oh ! Je suis vraiment désolé Woorin mais il y a une urgence à la maison, tu vas savoir rentrer toute seule ?

-Mais bien sûr ! Je ne suis plus une petite fille tu sais. Je lui tirais la langue indiquant le contraire de ce que je venais de dire. Il me regarda perplexe puis sourit et courut jusqu'à la sortie du bâtiment.

Une fois dehors, à peine avais-je dépassé le portail du lycée qu'une voix se fit entendre dans mon dos.

-Tu veux que je te raccompagne ?