Chapitre 51

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|Point de vue de Collin|

Je baissais la tête, puis me mit à regarder dehors le paysage. Arrivé à la ville, je lui indiquais le chemin, on passa devant le pont, la barrière était cassé, je fronçais les sourcils et me mit à crier.

- Arrête-toi ! Criai-je.

Il stoppa la voiture d'un coup, je descendis et m'avançais vers la barrière cassé. La voiture était en train de coulait, Finn était à côté de moi.

- C'est la voiture de Brooke. Ajoutai-je.

Je ne le laissais pas répondre que je me jetais dans l'eau, la voiture coulait jusqu'à arriver au fond. Je nageais jusqu'à la portière, Brooke s'y trouvé, elle me fixa, je vis dans son regard que c'était fini, son regard était vide, elle n'avait plus de sentiment, plus rien...

Elle secoua la tête pour me dire non, je ne pouvais pas la laisser comme ça. J'essayais d'ouvrir la porte mais c'était trop dur. Brooke commençait à perdre connaissance, ses yeux se fermèrent peu à peu... Je tapais sur la vitre plusieurs fois. Je m'arrêtais, je fus surpris en voyant Finn de l'autre côté, il cassa la vitre d'un coup poing et ouvrit la porte de l'intérieur, il l'attrapa Brooke et remonta à la surface. Je fis de même.

On sortit de l'eau par le côté, je me précipitais vers elle, qui se trouvé par terre, sans vie, pâle, Finn était à côté d'elle.

- Collin, tu ne peux pas la sauver. Indiqua Finn.

- Et pourquoi ? Demandai-je d'un air paniquer.

- Tu n'as pas de souffle, tu n'es plus humain...

- Sauve là, s'il te plait, sauve là...

- Je ne sais même pas si je peux.

- Essaie s'il te plait, je ne veux pas la perdre... Dis-je les larmes aux yeux.

Je me relevais tandis que lui se plaça devant elle et commença le bouche à bouche, encore et encore, ça faisait maintenant dix minutes qu'elle ne respirait plus...Des larmes coulèrent le long de mes joues, désespéré, je ne pouvais pas y croire...

|Point de vue de Kelly|

Je crois que j'ai une idée...Je me levais d'un coup et partit à l'étage du haut, je cherchais sa chambre, je voulais savoir s'il avait des armes où autre, sauf que je trouvais autre chose que ça...des photos, des dessins, des lettres, toute en rapport avec moi...

J'entendis la porte, je rangeais tout ça au même endroit et repartit en bas, c'était Jonathan.

- Qu'est-ce que tu faisais en haut ? Demanda Jonathan.

- Je cherchais une arme.

- Oh, attend j'en apporte une.

Il partit dans la cuisine et revint avec une hache.

- Je sais ce que tu veux faire et je suis avec toi. Indiqua-t-il.

Il me tendit la hache, il retourna à la cuisine et revint avec un fusil.

- Allons lui faire payer ça ! Ajouta-t-il en chargeant son fusil.

Je lui fis un sourire, puis on partit dans la voiture.

- Tu sais où le trouvé ? Demandai-je.

- Ne t'inquiète pas pour ça.

Ça faisait maintenant quelques minutes qu'on roulait sur une petite route, il s'éloigna de la ville en prenant un chemin en terre, des arbres cogné la voiture, le chemin s'assombrit peu à peu. Je me tournais pour voir la lumière s'écarter de nous.

- Tu es sûr d'être sur le bon chemin ? Demandai-je à nouveau.

- Oui, tu ne me fais pas confiance ?

- Bien sûr que si je te fais confiance, je veux juste savoir.

Il ricana doucement, je regardais autour quand il s'arrêta.

- Qu'est-ce que tu fais ? Fis-je.

- On va marcher jusqu'à là-bas, il ne faut pas qu'il nous entende arriver.

J'allais descendre quand mon portable se mit à sonner, Jonathan était déjà dehors et me fit signe de le rejoindre, je lui fis signe de la main de m'attendre. Je décrochais car c'était Collin. On discuta quelques minutes pour qu'ensuite me raccrocher au nez, je soufflais puis laissa mon portable ici, je descendis et parti rejoindre Jonathan qui m'attendez, il se leva en râlant et il s'enfonça dans la forêt, je le suivis quand il me stoppa d'un coup et me força à me baisser, on était caché dans des buissons, je levais la tête et aperçu une petite cabane.

- Baisse-toi, tu vas te faire voir. Répliqua-t-il.

- Trop tard. Entendis-je.

Je me tournais et me prit un coup...

Je me réveillais en entendant mon prénom, je bougeais doucement la tête et ouvrit les yeux, devant moi se trouvé Jonathan, attacher en hauteur par les mains, j'essayais de bougeais à mon tour mais je ne pouvais pas, je levais la tête et vis mes mains attacher aussi.

- Tu vas bien ? Me demanda Jonathan.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- C'est Logan...je ne sais pas ce qu'il s'est passé après je me suis réveiller comme ça.

Je regardais autour de moi, il n'y avait qu'une seule entré, je tournais sur moi et derrière moi se trouvé un corps, il était en train de pourrir, je criais de peur, quand la porte s'ouvrit.

- Oh la ferme. Indiqua Logan.

Il m'approcha de moi et me tourna pour que je sois face à lui.

- Je t'ai enfin pour moi tout seul. Ajouta-t-il.

- Tu ne m'auras jamais.

- Tu veux parier ?

J'essayais de me détacher le temps qu'il me parle.

- Laisse-là tranquille. Répliqua Jonathan.

Il se tourna vers Jonathan.

- Le petit toutou défend son maitre, c'est drôle, je ne te croyais pas comme ça Jonathan, tu faisais partie des autres autrefois. Dit Logan.

- Les choses ont changé.

- Et sinon qu'est-ce qui a changer ?

Il ne lui répondit pas, je continuais d'essayer de me détacher, j'avais réussi pour une main.

- Oh ! Non vraiment ? Je comprends, tu l'aimes en fait. N'ai-je pas raison ? Demanda Logan d'un sourire.

- Tais-toi. Fit Jonathan.

- J'ai bien raison, tu tombes amoureux d'une fille qui ne connait même pas le vrai Jonathan, c'est tellement pathétique. Rajouta Logan d'un petit rire.

- Tais-toi !

Logan se mit à le frapper, encore et encore, il partit une seconde pour revenir avec un marteau.

- Par ta faute Megan est morte. Dit Logan.

Il lui donna un coup de marteau dans la jambe, j'entendais Jonathan hurlait de douleur, je fermais les yeux pour ne pas voir ça. Il le frappa encore une fois.

- Tu ne l'as toucheras pas. Indiqua Jonathan.

Logan l'attrapa par la gorge, l'étouffant. Ça y est j'ai réussi.

- Sinon quoi ? Tu vas me tuer ? Mais non c'est vrai que tu ne peux pas, tu es attaché.

- Pas moi ! Répliquai-je.

Il se tourna et je lui plantais le pieu dans le cœur. Il me regardait.

- Toi... Fit-il doucement.

Son corps se crispa et se transforma en poussière. Une larme coula le long de ma joue...

Black HouseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant