✖ ₡hapitre 27 : βad ₦ews ✖

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– Oli ? Ça va ? demandai-je à mon ami en lui tendant une main pour l'aider à se lever.

Oliver prit ma main dans la sienne et je tirai pour l'aider à se relever, lui souriant fièrement. Il me rendit mon sourire avant de me prendre dans ses bras en riant. Relavant les yeux, je vis Andy et Vic qui approchaient de nous avec les même sourires collés aux visages. Je bougeai sur le côté pour pouvoir ouvrir les bras et les intégrer à notre étreinte. Je ne connaissais rien de mieux que les câlins collectifs.

Kellin qui nous fout la raclée à tous les trois en même temps après seulement deux mois d'entraînement. Qui l'eut cru ? s'exclama Vic, le même énorme sourire sur le visage que nous tous.

– Il faut fêter ça.

– Je suis d'accord. acquiesça Vic avec enthousiasme, Oh je sais ! On va sortir les bouteilles qu'on a en réserve dans la cave !

Le visage d'Andy s'éclaira tandis qu'il hochait vivement la tête, ce qui nous fit rire Oli et moi.

– D'accord, d'accord. Laissez nous juste rentrer chez moi pour nous doucher et nous changer puis on revient. décidai-je, entraînant Oliver à ma suite.

*-*-*-*-*

Je riais avec Oli en ouvrant la porte de chez moi, ni lui ni moi ne faisant attention à la voix masculine qui résonnait dans la maison, du moins jusqu'à ce qu'on se retrouve au salon et qu'on trouve le propriétaire assis sur le canapé à côté de ma mère, tenant une de ses mains dans les siennes, celle-ci le dévorant du regard avec un air béat, les yeux humides de larmes contenues.

Sa vue me fit me figer sur le seuil de la pièce alors que le regard de mon meilleur ami passait de moi à mes parents. Je n'avais revu mon père qu'une seule fois depuis qu'il nous avait quitté sans un mot, et c'était plus ou moins dans une situation d'urgence. J'avais mit cet entrevue de côté dans mon esprit et avait fait comme si elle ne s'était jamais produite. Je n'avais pas envie d'y penser. Sauf que maintenant, le voilà qui se pointait chez moi et qu'il redonnait espoir à ma mère.

Mon regard se durcit, ce qu'il remarqua visiblement vu qu'il relâcha la main de ma mère. S'il était là pour repartir après et qu'il brisait son cœur, nos cœurs encore une fois, qu'il soit mon père ou non ne changerait rien, je lui ferais regretter d'avoir remit les pieds ici. Je n'allais pas le laisser jouer avec nous comme si de rien n'était.

– Kellin, arrête donc de le fixer comme ça et vient saluer ton père. gronda gentiment ma mère en me faisant les gros yeux.

Je ne bougeai pas d'un pouce et continuai de le fusiller du regard. Il eut enfin la décence de paraître mal à l'aise devant mon air furibond.

– Kell, calme toi. Tu sais ce qu'il se passe quand tu t'énerves. me chuchota Oliver au creux de l'oreille.

Fermant les yeux, je me concentrai sur la main d'Oli, comptant jusqu'à dix dans ma tête et soufflant un grand coup pour relâcher tout la pression qui tendait mes épaules et mon dos.

– Qu'est-ce que tu veux ? demandai-je sur un ton qui fit tressaillir ma mère.

Je ne pense pas qu'elle m'ait jamais entendu aussi froid et dur, et ça lui faisait un peu peur à en juger par l'accélération de son rythme cardiaque. À moins qu'elle redoutait juste ce qui allait se passer ensuite.

– Je... je suis venu chercher Oliver. Il n'était pas chez lui et ses parents mon dit qu'il devait certainement être ici.

C'était donc ça. Il était venu chercher Oli. Le fait qu'il soit ici n'était donc du qu'à ça. Je vis ma mère froncer les sourcils, l'air blessée. Elle s'éloigna de lui, et c'est alors qu'il se rendit compte de ce qu'il venait de faire. Il tendit la main vers elle, comme pour la retenir, mais pour moi, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Si vite que personne ne me vit bouger, je me retrouvai entre mes parents, le poignet de mon père maintenu fermement dans une de mes mains. Puis tout bascula.

Même s'il n'avait pas compris ce qu'il venait de se passer, son instinct de Gardien dut prendre le dessus. Il pivota le poignet pour que son bras tienne le mien de la même manière que je le tenais lui, puis il me tira vers le bas alors que son genoux avançait à la rencontre de mon visage. Ma vision se fit plus précise sous l'afflux d'adrénaline et le temps sembla ralentir autour de moi.

Je voyais du coin de l'œil Oliver arriver vers nous, un colère évidente affichée sur le visage, sans que je sache si elle était dirigée contre moi ou contre mon paternel. Je vis également l'expression choquée de ma mère qui ne comprenait rien à ce qui était entrain de se passer sous son nez. Cela me permit également d'interposer ma main libre entre le genoux de mon père et mon visage et de forcer celui-ci à se reculer et à me lâcher. Il atterri sur son arrière train, des yeux étonnés relevés vers moi qui le surplombait de toute ma modeste hauteur avec détermination.

Je ne comptais pas lui faire de mal, mais apparemment ce n'était pas son cas, puisque si Oli n'était pas intervenu à ce moment là, il m'aurait attaqué une nouvelle fois. Ça n'aurait pas été beau à voir d'ailleurs. J'avais beau vouloir lui laisser une chance de garder les choses calmes entre nous, si il s'en prenait à moi le premier, je ne me laisserais pas faire et riposterais.

Nous nous figeâmes tous les trois, Oli et moi d'un côté, lui de l'autre, nous jaugeant du regard. Mon père avait l'air contrarié par le camp qu'avait choisi Oliver, mais semblait décidé à faire ce qu'il jugerait indispensable de faire. S'il commençait à vouloir s'en prendre à Oliver en plus de moi... je ne répondais plus de rien. Finalement, ce qui laissa retomber la tension fut l'intervention de ma mère.

– Quelqu'un va m'expliquer ce qu'il se passe ici ? hurla-t-elle, un début d'hystérie se faisant entendre dans sa voix.

– C'est ce que j'aimerai bien savoir aussi. répondit mon père en marmonnant, Pourquoi notre fils est-il un vampire Suzan ?

Je la vis tourner son visage vers moi, les yeux écarquillés avant de les reposer sur mon père.

– Un quoi ?

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Hello, oui ça fait longtemps, je sais et j'en suis désolée. Je vais essayer de poster plus souvent de nouveau là-dessus, mais pour être honnête, je l'avais complètement oubliée cette fiction jusqu'à ce qu'on me fasse me souvenir de son existence x) (Ce qui m'a fait relire le début et m'a fait constater que c'est bourré de fautes, ce dont je m'excuse également)


Master // Kellin Quinn, Andy Biersack, Vic Fuentes & Oli Sykes ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant