✖ ₡hapitre 31 : ₲ood ₦ews ✖

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Je tournai en rond dans mon salon devant ma mère qui me répétait toutes les cinq minutes que tout irait bien. Ça commençait à devenir lassant à entendre, mais si j'ouvrai le bouche pour lui demander d'arrêter de le répéter, je risquais de me mettre à lui hurler dessus, et je n'avais pas envie que ça arrive, pas juste parce que j'étais stressé.

Vic et Andy étaient à leur entrevue avec les Gardiens, Oli ayant insisté pour les accompagner. Il disait que le message des vampires passerait plus facilement auprès des Gardiens avec l'un des leurs pour l'appuyer. Il avait sans doute raison, mais je ne pouvais m'empêcher de les détester de m'avoir laissé derrière à me ronger les ongles jusqu'à ce qu'ils reviennent. Si ils revenaient.

– Kellin, sweetie, si tu n'arrêtes pas de tourner en rond je vais finir par t'assommer et te laisser dans un coin. gronda gentiment ma mère après un de mes énième tours du salon.

Je soufflai mais m'arrêtai finalement pour m'asseoir à côté d'elle, d'un coup plus détendu. Je savais que ça ne venait pas de moi, j'étais bien trop tendu pour me détendre ainsi. Cela voulait donc dire que ça venait d'Andy. Un sourire soulagé étira mes lèvres. S'il était détendu, c'est que tout se passait bien n'est-ce pas ?

– Bonnes nouvelles ? demanda ma mère, ayant perçue mon changement soudain d'humeur.

– Je ne sais pas trop, mais j'imagine que oui.

Il me tardait maintenant de savoir à quoi avait abouti cette fameuse réunion. Je me relevai comme un pantin et recommençai à arpenter le salon sous le regard découragé de ma mère.

*-*-*-*-*

Alors ? m'enquis-je, manquant de faire tomber Andy à la renverse quand je me précipitai sur lui à peine la porte ouverte.

Le grand ténébreux sourit avec excitation et m'embrassa le front avant de me soulever du sol et de me presser contre lui en gloussant. Je fus un peu surpris mais sa joie se communiquant à moi me fit vite oublier ma surprise. Je pris ça comme une bonne nouvelle et le serrai en retour, passant mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de sa nuque.

– Alors ? répétai-je en regardant Vic et Oliver, toujours perché dans les bras d'Andy.

Vic me sourit et leva un pouce vers moi avant de se mettre à rire en voyant Andy se mettre à sautiller dans la maison, sans penser à me reposer.

– On l'a fait ! On va pouvoir éviter à des centaines de gens de mourir pour rien !

– Andy, laisse moi descendre maintenant ! gloussai-je, pouvant enfin poser les pieds à terre.

Il me sourit une nouvelle fois, et agissant sur ce que je pensais être un coup de tête, il prit mon visage en coupe entre ses mains et pressa ses lèvres contre les miennes en un bisou chaste, puis un deuxième avant de me lâcher et de se laisser tomber dans le canapé à côté de ma mère avec un sourire béat, me laissant les bras ballants et les yeux écarquillés. Un bras passant autour de mes épaules me tira de mon état de surprise. Je tournai la tête pour voir Vic me regarder avec un sourire malicieux.

– Moi aussi j'ai le droit à un bisou ?

Sans me laisser le temps de répondre, il se pencha et posa lui aussi ses lèvres sur les miennes, me laissant rouge comme une tomate. Mais qu'est-ce qui leur prenait à tous les deux d'un coup ? Je voulais bien qu'ils soient heureux mais c'était pas une raison ! Décidant de faire comme si de rien n'était et de jouer le jeu au lieu d'en faire tout un plat, je me tournai vers Oli, qui lui, semblait bien moins joyeux, et levai un sourcil interrogateur.

– Toi aussi t'en veux un tant qu'on y est ?

Un petit sourire éclaira enfin son visage. Il approcha de moi et me tapota les joues avec un air faussement supérieur.

– Oh Kellin, tu ne le supporterais pas si je le faisais et tu finirais par te pavaner à mes pieds. Très peu pour moi.

Je lui frappai la poitrine avec une mine offusquée démentie par mes gloussements.

– J'attends de voir ça gros malin.

Puis me rendant compte de ce que je venais de dire, j'écarquillai les yeux. Heureusement, Oli n'avait pas l'air de le prendre comme autre chose qu'une plaisanterie. Et je devais rêver l'accélération de son rythme cardiaque. Mais oui, ça devait être ça. Chassant les sentiments étranges qui m'engourdissaient et que je ne comprenais pas vraiment, je tâchai de me concentrer sur la célébration de la bonne nouvelle du jour. Je ne comptais pas gâcher l'ambiance parce que j'étais un idiot qui pensait trop. Ça pourrait attendre.


Master // Kellin Quinn, Andy Biersack, Vic Fuentes & Oli Sykes ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant